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Artiste raté, Wilhelm van Vile copiait nombre de tableaux célèbres, avant de les revendre au prix des originaux jusqu’à ce que sa négligence – par exemple oublier l’étrange sourire de La Joconde – conduise à son arrestation. Après trois années d’incarcération, il se tourna vers la contrefaçon de monnaie mais son billet de cinq dollars à l’effigie d’Abraham Lincoln mal faite, fut repéré par Johnny Storm, qui réussit à arrêter le gang de Wilhelm sous son identité de la Torche humaine. Wilhelm réussit à creuser un tunnel pour s’évader depuis sa cellule et tomba par hasard sur une ancienne caverne, dont les parois étaient couvertes d’étranges hiéroglyphes qui révélèrent une peinture magique. S’échappant avec les dernières de ces peintures, Wilhelm, qui adopta le surnom du Peintre magique, s’associa au gang criminel de Tobin « la Balafre » et tenta de rendre fou Storm avec des bornes d’incendie géantes, des monstres et des vagues de sable. Mais la Torche reconnut le manque de certains éléments dans ses attaquants, et comprit que Wilhelm était derrière cette situation. Il réussit à le localiser et fit une fausse peinture de lui-même afin d’éviter les pièges du peintre. Puis la Torche détruisit les peintures magiques avant de renvoyer Wilhelm en prison.
De nouveau libre et ayant étrangement retrouvé ses pouvoirs, Wilhelm recruta Bora (Anzhela Federova) et Spark (Myron Schmertz) et forma avec l’Avant-Garde, ne tardant pas à combattre la Torche humaine et Spider-Man (Peter Parker). Quand le trio de criminels, le Peintre transforma ses deux partenaires en portraits avant de se suicider apparemment en se faisant exploser. Survivant, ou plus probablement, ayant simulé sa mort, il se retrouva une nouvelle fois en prison. Hypnotisé par le Hypno-Hustler (Antoine Delsoin), Spider-Man fut amené à voir ses pires ennemis au lieu de différents prisonniers libérés, ne découvrant la véritable identité de ses adversaires que grâce au nom indiqué sur chaque cellule. Wilhelm apparut ainsi sous les traits de Morlun et fut vite mis hors de combat par le tisseur.
Aucun.
Wilhelm van Vile est un peintre talentueux, mais souvent négligent avec les détails.
La peinture magique employée par Wilhelm van Vile lui permet, d’une part, de peindre extrêmement rapidement, presque à la vitesse de l’éclair, des scènes entières et, d’autre part, de matérialiser ces scènes dans le monde réel, d’animer et de contrôler les objets peints. Il peut ainsi se peindre lui-même en train de s’échapper, de créer et contrôler mentalement des objets et des créatures, et dissiper ces créations d’une seule pensée.