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Satisfait d’être un riche play-boy de New York, Larry Scott se trouva un nouveau but dans l’existence en 1941, quand son père fut accusé à tort puis condamné pour le meurtre de Lew Simms. Découvrant des preuves reliant le crime au gangster Chips Brant, Larry, d’une manière irréfléchie, alla trouver Brant pour lui demander de se livrer et confesser son crime. Assommé et attaché par le bras droit de Brant, Spike, Larry réussit à s’échapper mais arriva littéralement quelques secondes trop tard pour empêcher l’exécution de son père. Obsédé désormais par la manière dont le temps pouvait se révéler un obstacle à la réalisation de la justice, un Larry tourmenté par sa culpabilité adopta l’identité costumée de Père Temps, symbolisant le temps qu’il ferait désormais travailler contre le crime au lieu de l’aider, et il commença par démasquer Brant comme le véritable meurtrier de Simms.
Quand un autre homme accusé à tort, son ami Hal Saxon, fut poursuivi par un district attorney véreux avec les charges de vols et de meurtres de l’équipage d’un navire, Père Temps lava son nom de tout soupçon et fit le lien entre ces crimes et les employeurs secrets du procureur, un réseau de contrefaçon. Il connut cependant moins le succès sur la scène d’un braquage de banque, incapable de sauver les employés de banque emprisonnés dans le coffre et qui moururent d’asphyxie mais il retrouva la trace des voleurs et leur fit face lors de leur tentative suivante. Laissé sans le coffre lui-même afin d’y mourir, Père Temps réussit à s’échapper et captura les criminels. Son ennemi suivant, Zarpo, avait sa propre vision de l’usage du temps, déposant des bombes qui explosaient cinq minutes plus tard à proximité des passants ; tuant ainsi ceux auxquels il reprochait d’avoir été exclu et méprisé, Zarpo, totalement mégalomane, imaginait qu’il était destiné à diriger un pays entier mais Père Temps réussit à se montrer plus malin que lui et ses hommes et Zarpo fut arrêté.
Père Temps se heurta également à des agents nazis, infiltrés aux Etats-Unis, comme l’assassin Yogi Zamor, qui utilisait des prédictions de mort suivies d’empoisonnements discrets pour susciter l’effroi, ou le maître espion japonais, l’Agent X, qui volait des diamants pour acheter des munitions. Plus tard, séjournant à Midvale City afin de soutenir la campagne pour les élections de district attorney de son ami Tom Bryant, il fit échec aux efforts de Peter Drew, un assistant malhonnête, pour truquer les élections. De retour à New York, après avoir tenté en vain de sauver un homme d’un immeuble en flammes, Larry sauva la fille de cet homme des balles du propriétaire de l’immeuble, Mr Beretti, qui avait lui-même allumé l’incendie pour une question d’assurances. Peu après, Père Temps protégea John Trent, un ami explorateur, de Sidot et Randu, deux étrangers apparemment à la recherche d’une gemme volée mais découvrit que Trent et les deux hommes étaient en fait des complices pour profiter de l’apparente disparition du joyau. Les activités de Père Temps après 1942 demeurent inconnues.
Des années plus tard, une figure mystique appelée également Père Temps, vint occasionnellement en aide à l’héroïne appelée le Fantôme blond, mais l’existence de liens éventuels entre les deux hommes demeure à établir. De plus, ces dernières années, l’un des mystérieux Doyen de l’Univers, revendiquant non seulement le nom de Père Temps mais également un costume semblable à celui de Larry Scott (et qui fut aussi porté par Hawkeye/Clint Barton, pour attirer Captain América/Steve Rogers à une fête donnée en son honneur) se rendit sur Terre et entra en contact avec Captain América. Ce Doyen est peut-être la même entité qui vint en aide au Fantôme blond mais, à nouveau, les liens éventuels entre le Doyen et Larry Scott restent à établir.
Aucun.
Père Temps était un athlète exceptionnel et un excellent combattant à mains nues. Il utilisait parfois des talents naturels de ventriloque et d’autres tactiques similaires pour tromper ses adversaires.
Père Temps portait une faux d’1m80 de long avec une lame réglable, qu’il utilisait à la fois comme arme tranchante, comme outil, comme bâton pour se battre ou comme perche pour sauter.
Père Temps laissait souvent une horloge arrêtée sur les lieux où il était intervenu, comme une carte de visite.