⏱️ Temps estimé pour la lecture de cet article : 2 minutes.
Fabriquée lorsque le jeune inventeur commençait à faire ses débuts dans la conception d’armes, l’Armure de Guerre Stark, Modèle I dévoilait parfaitement les idées de Tony par rapport à la direction qu’il souhaitait prendre, vers une manière révolutionnaire de faire la guerre. Prévue pour augmenter les aptitudes au combat des soldats, la combinaison en kevlar et titanium était combinée à des capacités de réaction assistées par ordinateur – acquisition de cible, contrôle télémétrique, ainsi que certains stimulants chimiques prévus pour pallier les blessures et augmenter l’endurance – bref, un grand pas vers la création d’un soldat du nouveau millénaire.
Moitié homme, moitié machine, l’Armure de Guerre ressemblait plus à un appareil de combat qu’à une armure à proprement parler. Primitive comparée ne serait-ce qu’aux premières conceptions d’Iron Man, l’armure est plus un exo-squelette fait de tiges de métal qui protégeait et renforçait le porteur tout en l’assistant dans ses mouvements. La protection la plus significative demeurait le tissage très inventif de kevlar et de titanium. (Même les circuits informatiques à l’intérieur étaient recouverts de couches protectrices de titanium et de kevlar pour prévenir d’éventuels dommages).
Le système d’alimentation de l’armure était aussi révolutionnaire. Très efficace, il fonctionnait tout simplement grâce à l’électricité contenue dans l’aura du porteur. Accrue via un générateur d’énergie cinétique, l’armure gagnait en puissance grâce aux mouvements – c’est-à-dire que plus le porteur bougeait, plus la puissance augmentait.
L’armure était commandée par un programme d’intelligence artificielle de première génération chargé d’appliquer un ordre très simple : survivre… à n’importe quel prix. A cette fin, l’armure n’était pas construite que pour protéger le soldat qui la portait mais également pour qu’il puisse continuer à se battre.
L’armure faisait fonctionner la plupart de ses fonctionnalités automatiquement. Les informations obtenues par tout un assortiment de scanners étaient analysées et archivées par l’IA. Au final, l’armure pouvait réagir – et combattre – bien mieux et bien plus rapidement que ce que pouvait réaliser l’humain à l’intérieur. Si quelque chose devait être fait, les drogues étaient la réponse.
Les lectures de la télémétrie étaient gérées par l’unité centrale, qui contrôlait la distribution du cocktail pharmaceutique conçu pour augmenter le temps de réaction, l’endurance et la résistance à la douleur (autrement dit, adrénaline, amphétamines, morphine – et tout le nécessaire pour faire accélérer un soldat et le maintenir en forme). L’armure pouvait également libérer un produit chimique permettant de suturer les plaies ainsi que des antibiotiques pour prévenir toute infection.
Mais l’IA précoce de Stark manquait légèrement de compassion. Elle n’avait cure de l’homme à l’intérieur de la machine. (A vrai dire, il en allait de même pour son créateur. Stark savait que le gouvernement avait prévu d’utiliser cette armure pour des opérations secrètes et probablement non officielles. Il choisit donc de se concentrer sur les applications techniques, la considérant ainsi plus comme un défi à relever que comme la réalisation pure et simple d’une machine de guerre). Programmée pour atténuer la douleur et doper le système (avec tout ce qu’il en coûte) – et peu importe la gravité des blessures – l’Armure de Guerre continuait à combattre, parfois même alors que le soldat à l’intérieur était déjà mort. Malgré son efficacité mortelle, le Pentagone ne souhaita pourtant pas s’impliquer dans une production à grande échelle. Cette armure soulevait des problèmes par trop éthiques. Donc malgré ses prouesses techniques et technologiques, l’armure fut un flop commercial.
Mais bien que la production à grande échelle ne fût jamais à l’ordre du jour, les premiers prototypes furent quand même déployés à divers points chauds du globe et utilisés par les forces spéciales et les opérateurs alliés. Iron Man/Tony Stark dut bientôt faire face à sa propre création dans un ancien pays du Bloc de l’Est.
Pendant la visite de ce pays, ravagé par un génocide, Iron Man dut se préparer à combattre un homme diabolique responsable de cette purification ethnique, le Général Milos Radanovich. Il trouva une alliée en une jeune mère musulmane du nom d’Ayisha. Elle finit par revêtir l’Armure de combat et devint une véritable machine à tuer. (Elle finira même par devenir une ennemie de Tony).
Traduction par Florian Platel.