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Une renaissance en rouge et or
Iron Man est mort. Vive Iron Man !
Bien que soulagé et prêt à continuer après la mort d’Iron Man – et son armure Silver Centurion – des mains de Firepower, Tony fut forcé par ses ennemis de construire une nouvelle armure dernier cri pour, en fin de compte, rester Iron Man (dans la parution #231). Voici donc l’arrivée de l’armure XXL Rouge et Or, Modèle XIV, Version I (parfois nommée la grosse Rouge et Or ou encore l’armure Boîte de Café).
Avant la perte de l’armure Silver Centurion, Tony s’amusait déjà avec une nouvelle armure, plus fine. Cependant, le moment venu, il passa plusieurs semaines sur sa table à dessin à concevoir un nouveau système, améliorant les composants déjà existants avec les tout nouveaux. Résultat : une toute nouvelle et sensationnelle armure qui mélange le traditionnel avec le moderne.
Revenant à la traditionnelle couleur rouge et or ainsi qu’au schéma et courbes habituelles, bourrée de technologie dernier cri que seul Tony Stark peut concevoir, le Modèle XIV était impressionnant, corpulent et prêt à en découdre. Un Iron Man taille XXL prêt à relever tous les défis. De la partie casque et masque plus imposante à la puissante collerette de protection en passant par les larges épaules et les énormes jet-boots, la transition était plus que frappante par rapport à l’armure Silver Centurion.
A l’exception de quelques parties bien spécifiques, l’armure est faite de couches de Flex-métal qui peuvent se condenser à la manière d’un pli d’accordéon. C’est une sorte de "cotte de mailles" assemblée en mosaïque mais à un niveau microscopique. Cela permet un armement plus facile, sans parler de la rapidité de l’empaquetage/déballage de l’armure avec la mallette. (Et l’armure sait où elle est censée aller. Grâce à des champs de mémoire magnétiques revêtis sur l’armure, tout ce dont Stark avait besoin de faire était de déposer les parties proches de leur destination et cliquer... et en un tour de main, elles se replaçaient automatiquement.)
La surface de l’armure était composée de deux millions de fragments tressés les uns les autres dans un tissu extrêmement fin et autonome qui bougeait au gré des mouvements d’Iron Man. L’armure elle-même est composée de quinze couches de ce tissu, une maille métallique qui peut être aussi douce que la soie ou aussi dure que l’acier. Une couche thermique dans le tissu métallique utilise un refroidissement électronique pour réguler la température de la peau de Stark ainsi que la moiteur de sa transpiration, qui est automatiquement rejetée à l’extérieur par pression osmotique.
Des améliorations sur la mécanique interne de cette armure l’ont rendue plus maniable que les précédentes. Les mouvements paraissent beaucoup plus naturels.
Chose curieuse, bien que l’armure ait jailli de l’esprit de Tony Stark, ses mains ne l’ont physiquement pas façonnée. Le Modèle XIV a la particularité d’avoir été conçu sans aucune intervention humaine. Il fut conçu dans le gigantesque laboratoire industriel dissimulé sous sa demeure de villégiature, et fut assemblé à l’aide d’une bactérie spécialement produite dans ce but via un processus nano-technologique révolutionnaire, rendu nécessaire en raison de la complexité grandissante des réalisations de Stark.
L’armure était alimentée par un générateur à particules Beta (basé sur la récente découverte de Stark chez Accutech), qui fournissait une alimentation quasi-illimitée. Intégré à l’armure, cela lui permettait d’absorber l’énergie telle une éponge. Elle pouvait même s’enorgueillir d’avoir adopté à 100% le premier système de conversion solaire (bien que celle-ci dispose d’un thermocouple en soutien). Ce système d’alimentation fit du Modèle XIV l’armure Iron Man la plus puissante jamais réalisée. (Elle était tellement puissante qu’elle a permis à Iron Man de soulever un réacteur nucléaire, de l’envoyer dans les airs, puis de l’amener au fond de l’océan, l’enfouissant dans une faille suffisamment profonde).
Le casque de l’armure rouge et or XXL était d’une avancée technologique remarquable, bien au-delà d’une simple protection ou juste pour dissimuler son visage. Il représentait même une avancée majeure du système de contrôle cybernétique de Tony Stark. A l’intérieur, le sommet du crâne était composé de flex-métal spécial et tapissé de capteurs d’ondes psi, c’est également là que se logeait l’antenne cybernétique. C’est ce qui permettait à Tony de contrôler l’armure mentalement. Combinée à un système d’optique très avancé, un affichage tête haute nouvelle génération et relié à toute une gamme de capteurs, Tête de Fer avait accès à une multitude de données comme jamais auparavant. Les capteurs pouvaient lui fournir tout un tas d’informations – plan de vol, stabilité, altitude, vitesse anémométrique, direction/boussole, alertes signalant toute sorte de menaces, et bien plus. En réalité, Iron Man ne regardait plus vraiment à l’aide de ses yeux (à l’exception bien sûr de l’affichage tête haute). Toutes ces "données visuelles" provenaient du capteur optique.
Conçu à partir de la même cotte de mailles que le reste de l’armure, la fine microstructure du masque permet aux expressions faciales de Stark de déformer légèrement la surface, donnant ainsi un aspect un peu plus humain à Iron Man. Comme sur les modèles précédents, ce casque s’enfile et est sécurisé au niveau de la jointure du cou par des connexions automatiques situés sur les points d’attache du plastron. Pour s’ouvrir, le masque pivote ou se relève.
Les parties internes du casque – à l’instar de celles qui parcourent l’ensemble de l’armure – sont fabriquées sur la même base micro-architecturale de flex-metal avec toute une panoplie de composants imbriqués dans le micro-maillage. Présence également de rembourrage au niveau des oreilles capable d’absorber les souffles d’explosion. Cette petite partie faite de métal caoutchouté incorporait des petites pompes à air électroniques qui le maintenait gonflé (après que le casque soit enfilé).
Un élément-clé du Modèle XIV était l’intégration d’un nouvel ordinateur de combat avec séquençage en rafale et agrémenté de deux modes expérimentaux (à l’époque) d’attaque et de défense. Le nouveau système pouvait élaborer des stratégies – en calculant soit une défense en barrage soit une frappe sur des adversaires multiples – pouvait viser, faire feu et détruire huit missiles en approche, le tout dans un temps record de trois secondes. D’autres améliorations informatiques incluaient un sous-programme d’action/décision qui recommandait à tout moment un cheminement d’actions à suivre, un sous-programme de maintenance pour surveiller tous les systèmes de l’armure, un logiciel de visée amélioré permettant aux répulseurs de sélectionner un simple moucheron au milieu d’un essaim, et un incroyable système électronique permettant à Iron Man de faire feu à la vitesse de la pensée.
Le Modèle XIV était équipé de tout un réseau de scanners sensoriels intégré à des systèmes parallèles (comme l’ordinateur de combat). Des capteurs auditifs pouvaient facilement repérer des voix même au travers de murs épais. D’autres capteurs auditifs secondaires se trouvent dans le casque au niveau des oreilles. D’autres capteurs connus : scanner de radiation et scanner sonique. Le système de communication était agrémenté d’une antenne à balayage en phase miniaturisé de troisième génération, permettant de couvrir tout le spectre des communications. L’armure contenait également un tout premier téléphone cellulaire. Le gant droit était équipé d’une cyber-sonde qui permettait à Iron Man de s’interfacer avec d’autres systèmes informatiques. Une mini-sonde au bout d’un doigt facilitait les interconnexions informatiques.
Le système de propulsion amélioré fournissait une meilleure maniabilité ainsi qu’un accroissement de la vitesse (1t de poussée par jet-boot ou près de 100m/s ; l’air est injecté et combiné à de l’oxygène liquide incandescent [le carburant est concentré pour faciliter le stockage]). Ce genre de poussée produit beaucoup de chaleur et créé une réelle menace à son entourage. Heureusement, Tony a ajouté un système de ventilation d’air froid dans les semelles de ses bottes afin de se débarrasser du surplus. En outre, chaque botte contenait sept jets avec redémarrage automatique, parce que les petites turbines – même avec les écrans de filtration – étaient susceptibles de s’abîmer à cause des impacts de petits corps étrangers, voire de s’enflammer. (Des plaques magnétiques sur les semelles permettaient à Iron Man de marcher sur les plafonds et de réaliser diverses acrobaties).
L’armure XXL était tout à fait apte à évoluer dans l’espace. Des prises de fixation pour le vide spatial étaient intégrées à l’armure, incluant un réacteur dorsal/fusée d’appoint, un projecteur, du carburant et de l’oxygène. Le Modèle XIV fonctionnait également sous l’eau, il était équipé de clapets d’étanchéité pour les yeux et pour la bouche ainsi que d’une réserve d’oxygène interne.
Un bouclier d’énergie sur le gantelet gauche pour absorber toute sorte de décharges (basé sur l’une des armes des Raiders d’Edwin Cord) ; tout un ensemble de télécommunication embarqué capable de brouiller les systèmes de verrouillage d’éventuels missiles. L’armure pouvait se défaire des armes soniques en analysant les fréquences puis en transmettant des contre-mesures pour réduire à néant tout ce qui pouvait agresser Tête de Fer.
L’armure rouge et or XXL a peaufiné ses répulseurs. (Un répulseur est un rayon à neutrons. Mais comme les neutrons ne voyagent pas très loin dans l’atmosphère, un laser d’un kilowatt avec une épaisseur d’un millimètre produit un rai d’air ionisé sur lequel ils peuvent voyager plus facilement).
Chaque gant d’Iron Man coûte 1.8 millions de dollars (en 1988).
Eclairs d’impulsion reconfigurés (impulsion continue, les rendant plus forts au fur et à mesure, avec effet dévastateur) ; utilise des armes ultra-soniques qui peuvent briser des objets en mille morceaux ; rayon central : c’est un projecteur, capable également de tirer des décharges à haute température, diffusion de rayons ultraviolets, infrarouges, et impulsion électromagnétique (IEM ; mais cela lui drainait une bonne partie de son énergie et ne lui laissait qu’une autonomie de six minutes pour la mobilité et le soutien médical, faisant ressembler l’armure de cette manière plutôt à un fauteuil roulant électrique qu’à une merveille de technologie de combat) ; des petits becs au bout des doigts utilisant toute une variété de liquide ou de gaz, y compris de l’acide ; un mini-laser au bout d’un doigt, pouvant être utiliser pour souder ; l’armure possédait également une certaine puissance magnétique dans les gants pour attirer les objets à elle.
Stark construisit des modules à clipper pour parfaire les capacités de l’armure. Ces modules d’action ainsi nommés se fixaient sur les réceptacles de l’avant-bras. Une fois fixés, ils fonctionnaient au travers des systèmes d’émission des gantelets pour projeter toutes sortes de substances, et plus particulièrement de la mousse technique – un produit chimique composé de micro-fils métalliques qui durcit en quelques secondes jusqu’à atteindre la solidité du titanium. Ces modules s’éjectaient automatiquement une fois vides.
Suite à l’épisode "Armor Wars" dans lequel Stark fut directement confronté au piratage de sa technologie, il conçu le modèle XIV de manière à ce qu’il soit inviolable. Stark fabriqua une puce intelligente de sécurité et l’intégra dans chaque phase du développement. Si toute duplication de circuit non autorisée était détectée par cette puce, elle déclenchait un ordre d’autodestruction, s’assurant ainsi que la technologie Iron Man ne tombait pas dans de mauvaises mains.
Alors pourquoi le masque d’Iron Man comporte-t-il encore des yeux ? Parce que les fentes oculaires lui procurent un ascendant psychologique, un avantage valant la peine d’être exploité – des yeux d’acier (sans jeu de mots) effraient les gens. (De plus, les fentes agissent physiquement en tant que soutien d’urgence). Un synthétiseur vocal rajoute une dimension au facteur peur, déguisant la voix de Tony, rendant Iron Man beaucoup plus robotique, autoritaire.
Stark failli connaître une fin plutôt brutale dans la parution #242 lorsque Kathy Dare, dont il se sépara récemment, lui tira dessus. Cependant, gravement blessé ou pas, Stark ne peut cesser d’être Iron Man. En réalité, c’est en revêtant l’armure d’Iron Man que Tony peut fuir sa paralysie. Mais pour cela, il dû se remettre au travail.
Le Modèle XIV, Version II fut conçu sans que ce soit vraiment d’une nécessité absolue (dans l’album #243). L’exo-musculature de l’armure du Modèle XIV fut reconfigurée pour permettre à Tony de pallier sa paralysie. En améliorant toute une série de stabilisateurs, une fois améliorés, il bénéficia d’un meilleur contrôle de ses mouvements ambulatoires, proche de celui qu’il possédait avant l’attaque qui lui fit perdre l’usage de ses jambes. Bien évidemment, Tony Stark ne pouvait pas s’en arrêter là. Il rajouta tout un tas de mises à jour.
Transformer son armure cotte de mailles souple en armure rigide, amplificatrice de force et écologique lui prit très peu de temps, de même que l’amélioration des générateurs du rayon magnétique contrôlant le champ de force de l’armure. (La revêtir devenait toujours plus facile. Après avoir mis les parties rouges principales [gants, bottes, etc.], les parties or de l’armure se mettaient automatiquement en place). Quoi de plus ? On remarquera une étude plus soutenue sur le magnétisme à ce moment-là car plusieurs autres équipements magnétiques furent améliorés : des circuits magnétiques intégrés à l’armure permettaient à Iron Man de créer des charges magnétiques sur les objets en métal, engendrant une attraction entre l’armure et les divers objets ; un rayon tracteur magnétique ; et l’amélioration du paramètre de magnétisme inversé sur les répulseurs.
Un revêtement réfractaire repensé sur la version II excellait à dévier les lasers et autres armes du même type, alors qu’un thermocouple permettait à la surface externe de l’armure d’être réchauffé. Les éléments d’absorption d’énergie furent améliorés pour une meilleure efficacité. Le module de l’alimentation de secours a également été amélioré.
Les capteurs ainsi que les ordinateurs subirent eux aussi une restructuration. La version II était dotée d’appareils de visée améliorés ainsi que d’un nouveau scan de surveillance médicale. Les capteurs à la surface de l’armure pouvaient dorénavant identifier divers produits chimiques et autres composés ; les capteurs auditifs ont été augmentés et reliés aux systèmes de guidage – pouvant ainsi identifier des sons, calculer leur distance et naviguer dans leur direction.
L’un des nouveaux trucs les plus astucieux étant le module de mémoire : les circuits électroniques de l’armure pouvaient enregistrer les expériences d’Iron Man (à la fois à la première personne et en données télémétriques) pour un visionnage ultérieur. Ces enregistrements pouvaient être gravés sur des puces d’enregistrement interchangeables (stockées dans les ergots auditifs) pour, par la suite, être échangés ou dupliqués.
La principale amélioration défensive que Stark eut ajoutée au système de l’armure déjà plutôt dense était le programme d’évitement. En plus de détecter les tirs en approche et les autres menaces, le programme d’évitement déplaçait automatiquement l’armure pour qu’elle puisse se mettre hors de danger. Dans le même temps, les contre-mesures défensives étaient bien meilleures. Le bouclier d’énergie fut amélioré : il pouvait absorber les décharges de canon et avait la possibilité de transférer cette puissance emmagasinée sur les systèmes offensifs et ainsi de retourner toute cette énergie en la transformant en un rayon dévastateur.
Tony rajouta également des patins-jets qui étaient si puissants qu’Iron Man pouvait les utiliser tout en tractant un train. Equipement spécial : Bien que le Modèle XIV soit tout à fait adapté à l’espace, sa fonctionnalité à cet endroit est pourtant limitée. Toutefois, dans un futur lointain, Tony Stark sera obligé de rendre son armure plus résistante en perspective d’une guerre au milieu des étoiles. Heureusement, les centres commerciaux du futur seront bien approvisionnés. Stark rajouta un réacteur dorsal comme système de propulsion, avec des modules externes (complété par des rétro-fusées) fixés sur son dos, ses jambes et ses bras. Il rajouta également une réserve d’air supplémentaire au compartiment dorsal gauche. Un module d’urgence placé sur le dos formait une bulle de sécurité anti-gravité afin qu’il puisse retourner sur Terre au cas où l’armure serait trop abîmée dans la bataille. Un dispositif de téléobjectifs très puissants permettait à Iron Man d’augmenter son acuité visuelle, lui permettant ainsi de distinguer facilement des gens sur Terre depuis l’espace.
Tout ce qui se trouve dans la version I, plus des tirs soniques adaptés aux gantelets (à basse fréquence, capable d’étourdir ses ennemis), des décharges de fréon et des rafales stroboscopiques ; le rayon central fut agrémenté d’un rayon de chaleur ; il pouvait aussi tirer des rayons de plasma de haute intensité avec les répulseurs (ces rayons fonctionnaient aussi dans l’espace).
La version II fut détruite lors du combat contre le Iron Man de 2093 (Andros Stark), mais fut entièrement reconstruite grâce à l’épée magique Excalibur.
Dans l’album #252, Chemistro utilisa son rayon pour transformer le Modèle XIV, Version II en plomb. Puis il fit fondre l’armure dans de l’acide. C’est là que le Modèle XIV, Version III-A fit son apparition.
La version III-A était volumineuse et d’un aspect plutôt angulaire. Elle était possédait de nombreux composants identiques à ses prédécesseurs – mais également bourrée de pleins d’autres mais de nouvelle génération. Bien sûr, avant de pouvoir sauver le monde en tant qu’Iron Man, Stark dû tout d’abord faire face à une affaire pressante et immédiate : Chemistro. La première amélioration que Tony créa fut un nouveau champ de force pour protéger l’armure, susceptible de repousser facilement le rayon transformant de Chemistro.
Le développement de la Version III-A est très significative car elle représente une réelle avancée technologique de l’actuel affichage tête haute (toujours en perpétuelle évolution) – interface neurosystémique cybernétique – reléguant ainsi tout ce qui avait été fait jusque-là à du simple bricolage.
Un miracle de super puissance informatique, le résultat d’avances technologiques à la fois dans le design et la miniaturisation, la Version III-A possédait un neurosystème cybernétique particulièrement avancé par rapport à ce que Stark avait pu imaginer pour interfacer son esprit avec l’armure. Grâce à sa technologie de génie, Tony pouvait contrôler mentalement ses armures et tout leur système par ses pensées, et ce même avec plusieurs modèles. Et maintenant que le système était beaucoup plus précis, la connexion se faisait bien plus rapidement et facilement qu’auparavant.
Le système cybernétique était agrémenté du plus sophistiqué des affichages numériques jamais conçus à ce jour, faisant de l’armure une pure merveille de technologie. Pourvu d’une informatique complexe et de logiciels avancés, l’affichage permettait à Stark de visualiser concrètement tous les choix et options qui se présentaient à lui, puis de les sélectionner mentalement. Le dispositif était capable de proposer à Iron Man une incroyable gamme de données allant du ciblage et de la télémétrie à la mise en place de repères sur des relevés topographiques, le tout complété par un vaste panel de capteurs ultra-sensibles. L’affichage LED se situe sur le côté du HUD (affichage tête haute). (Des appareils de contrôle supplémentaires se situaient sur les gantelets).
Comme sur les précédentes armures, beaucoup de tâches répétitives étaient automatisées. Stark ajouta des alertes audio et des messages instantanés à ce modèle – le système pouvait lui parler ou lui rendre des rapports de situation en cas de besoin. D’autres améliorations comprenaient un meilleur ordinateur de navigation, complété par des gyroscopes internes d’autocorrection ainsi qu’un dispositif d’autoguidage (les cartes et les schémas étaient également intégrés dans le système de navigation). De même, un ordinateur de ciblage augmenté fut ajouté, complété par une unité radar revue et corrigée.
L’armure comprenait un casque radio standard et un commlink interne pouvant surveiller l’intégralité des alarmes de son matériel ainsi que ses systèmes. La gamme de capteurs est dotée d’un enregistreur de vol amélioré avec puce de stockage amovible ; un compteur Geiger ; le gantelet gauche est prolongé d’un détecteur de micro – il peut trouver et brouiller n’importe quel appareil espion. L’écouteur situé sur l’oreille droite possède un capteur auditif directionnel extensible.
Les autres modifications du casque comprenaient la fermeture étanche standard de la bouche et des fentes oculaires (avec réserve d’oxygène interne). Le masque ne se contente pas de sceller l’air fermement mais empêche également la lumière de rentrer. Il s’ouvre rapidement.
L’armure XXL était fabriquée à partir d’acier cristallisé et de nitrure de titanium, le tout recouvert par le revêtement réfractaire habituel permettant de faire défléchir les armes à décharge d’énergie. Chose curieuse, les instruments médicaux ne peuvent pénétrer l’armure – ou du moins, ne peuvent détecter un pouls ou un rythme cardiaque. (Il y a du rembourrage à l’intérieur de l’armure).
En dépit de la matrice grillagée de l’armure, celle-ci demeurait toutefois vulnérable à l’acide, qui pouvait la faire fondre (certaines bombes corrosives pouvaient la ronger). En utilisant des rayons particulièrement affinés, le Laser vivant était tout de même capable de percer l’armure. La Version III-A avait la possibilité d’évoluer dans l’espace (un module de compression pouvait propulser Iron Man dans l’espace ; il pouvait également emporter avec lui une charge limitée) et possédait une action (limitée) dans l’eau (plus particulièrement avec l’hydro-module, voir Equipement spécial ci-dessous). Les systèmes internes compensaient les changements de pression, permettant à Tête de Fer de s’adapter facilement (autrement dit, il pouvait partir du fond de l’océan et s’éjecter hors de la surface en quelques secondes sans aucun souci physiologique). La plupart du temps, Iron Man plongeait dans l’océan via un silo de lancement enfoui dans les laboratoires souterrains de sa demeure de villégiature.
Toujours concernant les mesures défensives, le bouclier à impulsions électriques fut amélioré. L’armure était également équipée de systèmes de défense automatisés pour se protéger elle-même au cas où l’occupant perdrait connaissance ou serait dans l’incapacité de se défendre lui-même. Bien que pouvant utiliser ses répulseurs à faible intensité pour étouffer un feu, Iron Man possédait une mousse retardant la propagation des flammes depuis son gant droit.
L’Hydro-module, un dispositif dorsal permettant une meilleure mobilité et une meilleure polyvalence pour les missions sous-marines. Les aqua-jets propulsaient Tête de Fer dans l’eau, et des modules de furtivité faisaient contourner les signaux des sonars autour de l’armure, le rendant ainsi invisible.
Des projecteurs sur les épaules ainsi que sur sa poitrine illuminaient son chemin lorsqu’il était sous l’eau. De plus, une mini-caméra autonome, stockée dans la partie épaule, pouvait être utilisée pour photographier ou sonder.
Répulseurs à rayon variable (capables de creuser des tunnels si besoin ; ils peuvent également être mis à contribution pour des bombardements laser, un peu comme ceux utilisés par le Laser vivant, et des systèmes de défense embarqués pouvaient créer des champs répulsifs à fréquence variable. [Tête de Fer pouvait aussi perturber les champs d’énergie – comme ceux du Laser vivant – en paramétrant ses champs répulsifs sur la bonne fréquence.]) Rayon central ; rayon tracteur (émis depuis le rayon central) ; décharges de plasma ; lasers ; micro-laser digital (situé sur l’index droit) ; micro-ondes (depuis les paumes ou le rayon central) ; gaz incapacitants (situés dans les gantelets, font faire perdre connaissance pendant quatre heures) ; des câbles en titanium (peuvent être lancés). Des générateurs à hyper-ondes se désolidarisent des épaules et bénéficient d’une autonomie complète de vol ; peuvent bombarder une cible avec des fréquences contradictoires d’énergie (contrôlé depuis un écran sur le gantelet gauche).
Stark possédait un petit placard spécial derrière son bar au bureau où il rangeait son armure (mot de passe : "Sésame"). Ce compartiment pouvait décontaminer l’armure si besoin – notamment en cas de radioactivité. L’armure était rangée avec soin sur un mur dans un réceptacle matelassé. Souffrant à l’époque d’inexplicables crises de paralysie temporaire, et dépendant ainsi de l’armure plus que jamais, Stark opéra quelques légères modifications sur le Modèle XIV, ajoutant des systèmes de secours secondaires à tous les systèmes principaux – comme les moteurs de la partie épaule-bras squelettique musculaire par exemple.
Mais même pour Tony Stark, ces armures sont coûteuses. Cependant, il ne manquait jamais une occasion de les améliorer.
Les armatures des doigts du gantelet étaient tellement précises qu’Iron Man avait assez d’habileté pour mettre un fil dans le chas d’une aiguille. Piégé à l’intérieur de sa propre armure par les agissements diaboliques de Kearson DeWitt et des jumeaux Marrs, Stark utilisa son armure télécommandée expérimentale pour le sortir de ce pétrin. Utilisant les circuits encéphaliques de son casque, Tony put utiliser son esprit pour faire fonctionner l’armure Modèle XV.
Lorsque Tony Stark se rendit en Chine dans l’album #270, il rapporta Iron Man avec lui, ou du moins, Jim Rhodes. Se glissant dans une armure de rechange, une variante de la ligne du Modèle XIV, la version III-B, Rhodey réalisa ce voyage en Chine afin de garder un œil sur son boss. La version III-B ne différait pas trop de la "A" si ce n’est l’ajout d’un générateur bio-rythmique aux circuits électroniques afin de prévenir les maux de tête dont Rhodey a souffert durant sa dernière sortie en tant qu’Iron Man.
Tony Stark étrenna sa nouvelle salle d’entraînement dans l’album #258. A l’intérieur d’un énorme building situé dans son complexe de la Côte ouest, une maquette d’un quartier typique de New York servait idéalement une méthode pour tester les modifications apportées à son armure dans un environnement de combat réel. Ce complexe d’entraînement possède des gratte-ciels et des voitures comme à New York, ainsi que toute une variété de robots – et même des mannequins de crash-test pour simuler théoriquement tout type de victimes, comme dans la réalité.
Traduction par Florian Platel