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Le jeu de la recharge...
Après s’être débarrassé de Spymaster, Stark appliqua à l’armure classique Ultrapower (modèle VIII-A) une révision majeure, engendrant par là même une nouvelle combinaison. Débutant dans la parution #118, l’armure classique Ultrapower solaire, modèle VIII-B, version I, était une combinaison dotée de micro-circuits d’une puissance inimaginable. Cependant, cela n’empêcha pas une vague de dysfonctionnements d’apparaître (qui s’avéra plus tard être du sabotage).
En connectant les circuits d’amplification musculaire sur un modem, Iron Man devenait plus fort, bien au-delà du standard habituel. Il pouvait devenir tellement puissant que – même en vol – il avait la capacité d’attraper et de soulever un héliporteur du SHIELD. Une fois, il a même eu la force de ramener en lieu sûr cinq destroyers de l’US Navy.
D’autres prouesses techniques permettaient aux supports d’alimentation de se régler afin d’émettre une onde de chaleur électrique pour faire bouillir l’eau autour d’Iron Man. Ces supports pouvaient également être utilisés pour déclencher de grosses impulsions électromagnétiques. L’armure Ultrapower avait aussi la capacité d’absorber l’électricité – et, en activant un petit bouton pression sur sa ceinture, Iron Man pouvait la renvoyer à sa source en inversant le flux des électrons.
La structure de l’armure elle-même est alimentée à l’énergie solaire, dure comme le diamant, pourvue d’une multitude de micro-circuits, ce qui fait d’elle l’une des plus robustes jamais conçues. Elle était capable de résister à deux impacts simultanés de missiles air-air et était insensible aux fléchettes de glace de Blizzard.
Un revêtement réfractaire amélioré protégeait contre le froid, la chaleur et autres agressions extérieures. Mais encore plus impressionnant, ce nouveau revêtement permettait à l’armure aussi bien d’être baignée dans une chaleur de 3500 degrés que d’être confrontée à un froid extrême.
L’armure bénéficiait également d’un système de refroidissement intégré. Un réseau de tubes de fréon courait entre les couches internes et externes tout le long de l’armure. Ils absorbaient la chaleur excessive. Le contrôle de la polarisation de l’armure était situé au niveau de la nuque. Un petit interrupteur permettait à Stark de durcir son armure jusqu’à la rigidité de l’acier ou bien de la rendre aussi souple qu’un vêtement de tissu.
L’ordinateur de l’armure classique Ultrapower solaire bénéficiait d’un relais de transmission, d’un port de données permettant à Iron Man de s’interfacer et de télécharger des informations sur d’autres ordinateurs. Ce port restait accessible même lorsque l’armure était complètement pliée dans la mallette.
Les gants et les bottes contenaient des ventouses, permettant à Tête de Fer de "jouer à Spider-Man" si besoin. Les bottes contenaient également des boot-jets qui accroissaient sa vitesse de manière spectaculaire. Le modèle VIII-B conserva également les patins du Vengeur doré.
les capteurs du modèle VIII-B, version I, étaient vraiment sophistiqués, ils permettaient à Iron Man d’isoler un simple battement de coeur parmi des centaines. Ils pouvaient également repérer les missiles en approche. L’ensemble de ces capteurs, une fois combinés, permettaient même d’estimer le poids des objets. La combinaison possédait également un scanner anti-radiation. Sur le revers du poignet gauche se trouvait un écran radar rabattable.
Le matériel de communication comprenait un receveur FM (agrémenté d’une antenne téléscopique rangée dans l’épaule gauche) pour le loisir alors que la radio standard incluait la fréquence de la police. Au niveau défensif, l’armure classique Ultrapower solaire possédait un projecteur d’images intégré qui pouvait reproduire huit hologrammes d’Iron Man afin de dérouter ses adversaires.
Aimant jouer avec le magnétisme, Stark réussi à emmagasiner une incroyable puissance magnétique dans son rayon tracteur (celui au niveau de la poitrine).
Stark conserva des exemplaires supplémentaires de son élégant attaché-case un peu partout, dont un dans son bureau à Paris.
La partie visage du casque s’escamotait comme sur les modèles précédents. De même, les protections en plexiglas sur les yeux et la bouche se fermaient automatiquement en cas de besoin. (L’armure était prévue pour les opérations sous-marines).
Le système a mal fonctionné sur un point, lors des ouvertures des fermetures étanches, car dû à une manipulation de Hammer. Et d’autres problèmes ont continué à tourmenter Iron Man à cause de ce sabotage.
Cette combinaison bénéficiait de l’énergie solaire pour le vol. Moins puissant mais plus efficace que le pack d’alimentation complet habituel, ce mode conservait néanmoins à la fois l’énergie de l’armure et celle du porteur. Particulièrement pratique pour les longs vols.
Répulseurs (avec des unités améliorées de rayon à émission de particules ; continue de fonctionner sous l’eau) ; rayon central ; le tout agrémenté de l’équipement standard d’Iron Man.
Tony Stark s’est finalement rendu compte que les dysfonctionnements de son armure étaient dus à un sabotage. Plus précisément, Justin Hammer utilisait un scanner hypersonique pour manipuler et contrôler l’armure. En produisant le modèle VIII-B, version II, Tony mit un terme à tout ceci.
Cette version bénéficiait d’un tout nouveau type de revêtement réfractaire qui ne permettait pas uniquement une défense significative contre les décharges hypersoniques de Hammer mais offrait également une meilleure résistance au rayon incapacitant de l’Homme de Titanium et à d’autres agressions extérieures. La résistance aux décharges laser était limitée et devait être probablement nulle face à une frappe directe du Laser vivant. (L’armure fut finalement détruite par les macro-décharges du Laser vivant. Il pénétra même l’épaule d’Iron Man à l’aide d’un rayon ultrafin.)
La construction en métal grillagé polarisé fut améliorée au même titre que l’électronique des systèmes d’armement. La coque externe pouvait facilement résister à des rafales de mitrailleuse en calibre .50. L’électronique de l’armure multipliait la force du porteur par cent.
Les unités thermiques réchauffaient ou refroidissaient l’armure, laissant ainsi la combinaison dans un environnement thermo-régulé capable de maintenir Stark dans une situation confortable que ce soit dans le bassin d’un réacteur nucléaire ou au beau milieu du vide glacial de l’espace. Une réserve interne d’oxygène d’une autonomie de six heures peut être utilisée si besoin. De plus, un système de ventilation d’urgence pouvait pomper l’eau à l’intérieur de la combinaison. Une couche supplémentaire d’isolation protégeait l’occupant.
Des capteurs embarqués thermiques (ayant la capacité de suivre une trace grâce à la chaleur du corps), radars, scanners infrarouges (le précurseur de l’imagerie thermique), ainsi que d’autres micro-détecteurs électroniques. Un appareil de télémétrie intégré au casque permet de tracer l’origine d’une radio/télédiffusion. Un micro-scanner spécial dans son gantelet gauche avec écran et panel de contrôle permettait à Iron Man d’élargir ses capacités sensitives. (Les circuits électroniques des capteurs furent améliorés, lui permettant ainsi de détecter d’imperceptibles changements de chaleur dans son environnement – y compris en pleine mer).
capteurs visuels et systèmes de traçage ; scanner sonique et radiocommunications complètes ; rayons X ; les capteurs pouvaient repérer les appareils de visée dirigés et verrouillés sur Iron Man. Grâce à quelques manipulations sur son panel de contrôle radar, Iron Man pouvait saturer toute une zone en produisant un bruit à haute fréquence afin de brouiller les transmissions.
La combinaison est tapissée de capteurs solaires. Cependant, le fait que l’alimentation soit solaire, le processus est plus lent donc Tony y a rajouté tout un assortiment d’options supplémentaires.
A l’instar des autres modèles, les bobines d’induction de l’armure, situées sur la poitrine, peuvent absorber l’électricité depuis n’importe quelle source, rechargeant ainsi les supports d’alimentation. (Et en cas de besoin, ces supports peuvent également être utilisés pour produire une chaleur électrique à l’extérieur de l’armure). Les supports d’alimentation peuvent également libérer des charges d’électricité négative ou être utilisées comme bombes en les détachant et en réglant le temps pour qu’elles puissent libérer leur masse d’énergie à un moment précis. Bien sûr, en cas de perte d’un de ces supports, la capacité offensive d’Iron Man diminuerait de moitié. Cependant, Stark, très prévoyant, avait conservé le fidèle bon vieux cordon d’alimentation, lui permettant ainsi de se brancher sur n’importe quelle prise de courant en dernier recours. (Iron Man possède un bouton marche-arrêt sur la boucle de sa ceinture).
L’armure solaire classique Ultrapower, version II, était si puissante qu’une fois, Iron Man s’est appuyé sur un building en train de s’écrouler afin de le remettre à sa place sans encombre. Cependant, cette action lui pompa l’intégralité de son énergie, ne lui laissant que sa réserve de sécurité.
Divers répulseurs (rayon large ou diffusion de micro-rayons, une conception améliorée pouvant tirer des particules subatomiques à la vitesse de la lumière [en gros, c’est un rayon à particules] ; les répulseurs fonctionnent sous l’eau) ; le système de lentille sur la poitrine ou vario-rayon, ou uni-rayon (le rayon central est également équipé d’un important rayon magnétique qui permet à Tête de Fer de pousser ou de tracter des objets en métal, plus un laser permettant de tirer une sorte de rayon déflecteur).
La puissance d’Iron Man est marquée par le magnétisme inversé, et l’électronique du Modèle VIII-B possède toujours la capacité d’altérer la polarité de la coque externe, inversant sa charge magnétique, repoussant les objets. Bien sûr, ce que les aimants donnent, ils peuvent également le reprendre. Ces aimants surpuissants ont infligé des dégâts à l’armure, et plus particulièrement en bloquant son système d’alimentation principal. Tête de Fer a pu également exploiter ses systèmes de manière à ériger des barrières magnétiques, des champs de grande amplitude qui pouvaient dévier de grands objets et/ou les maintenir en place. Cet équipement est en plus de ses rayons tracteurs.
Les bottes ne sont pas uniquement équipées de jets technologiquement avancés pour le vol mais également de roulettes. Les bottes sont équipées de petits crampons sur les semelles – un peu comme les petites pointes sur les chaussures de golf – afin d’avoir une meilleure assise sur la glace. Tony Stark pouvait utiliser des boot-jets ajustables, les poussant au maximum afin de déblayer d’éventuels débris autour de lui –comme un outil de nettoyage. Il a également installé des chambres de post-combustion sur ses boot-jets afin d’amplifier la vitesse.
La mousse retardatrice de flamme (stockée dans les revers des bottes et des gants) refroidissait l’extérieur de l’armure au besoin. Elle pouvait également être aspergée vers l’extérieur afin de combattre le feu. Et en augmentant la pression dans les conduits, Iron Man pouvait disperser la mousse sur de plus grandes étendues. (Le Modèle VIII-B, Version II, pouvait aussi diffuser des petites quantités de sprays extincteurs depuis ses paumes).
Bien que la combinaison fut contrôlée cybernétiquement – un équipement déjà très au point à cette époque – Tony continuait à utiliser un panel de contrôle manuel placé sur le revers de son gant droit. Celui-ci comprenait une horloge digitale, une jauge d’énergie/alimentation, un détecteur de radiations, et divers scanners. Le système de commande cybernétique plutôt sophistiqué de l’armure solaire classique Ultrapower, version II, pouvait être mis en surcharge à l’aide d’électrochocs importants (d’après le Mauler). L’armure était aussi vulnérable aux attaques psioniques et pouvait même hors d’état avec suffisamment de force psi.
Le casque de la version II permettait un contrôle cybernétique de l’armure et était équipé de tous les accessoires standards tels que les protections oculaires polarisantes pour se protéger contre la lumière intense et des lentilles infrarouges télescopiques se rabattant depuis les fentes oculaires, le tout travaillant de concert avec l’ensemble de la gamme de capteurs. Les amplificateurs du casque permettent à Iron Man d’écouter discrètement des personnes depuis une certaine distance. Ils l’aident également à entendre les gens proches de lui. En réalité, sans alimentation, il est très dur d’entendre (ou même de voir) depuis le casque. Et pour finir, en plus de l’alimentation principale interne en oxygène, il existait un appareil de respiration qui lui permettait de rester sous l’eau pendant un peu plus d’une heure.
La Version II a vu la première apparition de l’unité de navigation Stark, un système coordonné qui reliait les différents systèmes mécaniques de navigation au logiciel comme cela n’avait jamais été réalisé auparavant. Combiné aux super boot-jets, l’armure passait régulièrement le mur du son.
L’armure solaire classique, Modèle VIII-B, Version II était révolutionnaire à bien des égards. Pour la première fois, une découverte capitale dans l’électronique intégré permettait à Stark de donner vie (mais de manière limitée) aux pièces de l’armure individuellement, sans qu’elles ne fassent partie de l’ensemble. (Ainsi, avec juste l’aide du plastron et d’un support d’alimentation, Tony pouvait passer à l’offensive, ayant même la possibilité d’utiliser le rayon central).
Des applications plutôt ingénieuses des microprocesseurs et une nouvelle conception des supports pour les capteurs, le tout complété par des améliorations radicales sur le logiciel, font de cette combinaison l’une des plus sophistiquées à ce jour.
La Version II possédait des compartiments spéciaux pour tous les gadgets et autres trucs de Tony. Son épaulette gauche contient un tube en verre de fréon concentré anticalorique. Une minuscule bombe gelante qui peut être actionnée et déclenchée mentalement. On trouve sur son index gauche une mini-perceuse tandis que sur le droit se trouve une mini-scie à disque diamanté. Cette combinaison possédait un projecteur d’images (ou inducteur d’images) pour déboussoler les adversaires.
Bien qu’améliorée, l’armure demeurait toutefois vulnérable à certaines substances hautement corrosives – et plus particulièrement concernant les parties sensibles comme les répulseurs. L’acide concentré tel que la brume violette diffusée par une des redoutables armes du Club des Damnés devenait une réelle préoccupation.
Stark modifia sa fidèle mallette afin qu’il puisse l’avoir avec lui partout où il va. Une fois de plus, à l’aide de son harnais magnétique, il pouvait la placer sur son dos et s’envoler.
En revêtant l’armure solaire classique Ultrapower, Iron Man était capable de botter les fesses du (soi-disant) Incroyable Hulk – le rétamant littéralement. Un Hulk pas si incroyable que ça finalement...
Traduction par Florian PLATEL