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La vérite sur l’Homme de fer
Après la confirmation que la technologie de l’armure S.K.I.N. ait été compromise par Ultron, Tony Stark retourna à sa méthode traditionnelle : travailler jour et nuit jusqu’à créer une nouvelle et fantastique armure de combat. Il en résulta l’armure Homme de Fer, Modèle XXVI, Version I. Conçue pour évoluer dans n’importe quel environnement, elle prit vie dans Iron Man #50 (Vol. III).
Au niveau esthétique, le Modèle XXVI s’éloigne légèrement des précédents. Revêtu des traditionnelles couleurs rouge et or, il demeurait familier et néanmoins caractéristique. Les grandes cuissardes et les câbles entourant les jambes et l’abdomen ne sont pas sans rappeler le Modèle XXII de l’armure Prométhée, alors que le blindage accentue le reste et procure à cette armure un look à la fois original et redoutable.
Les plaques métalliques à absorption de choc sur les épaules, les gantelets, la poitrine et les tibias, telles des lames, apportent une certaine protection mais donne également à cette armure une apparence un tant soit peu sinistre. En plus, le casque possède une ailette (ou une lame) escamotable. (Le masque lui-même se soulève puis le casque tout entier se rétracte dans un compartiment à l’arrière).
L’armure elle-même était plus dure et plus résistante que la précédente. Stark abandonna la matière S.K.I.N. pour un alliage en composite, associé au niveau moléculaire. Chaque pièce est cybernétiquement et directement liée aux neuro-capteurs qui courent tout le long de son épiderme. Résistante mais légère, l’armure s’assemble de manière à être dure comme l’acier, comme par le passé. (Bien sûr, dans sa version non assemblée, ce n’est ni plus ni moins qu’un smoking en métal). La combinaison Homme de Fer était si solide qu’elle pouvait absorber l’impact d’une décharge de mortier à bout portant ou encore supporter tout aussi facilement une frappe de missiles digne des feux de l’Enfer. (Cependant, Iron Man allait découvrir que sa puissante carapace d’acier ne pouvait rien contre les griffes anti-métal de la Panthère Noire ni contre les non moins redoutables griffes de Wolverine).
Dans sa version non assemblée, l’armure Homme de Fer se plie automatiquement pour être stockée dans le fameux attaché-case de Tony. Comme précédemment, revêtir l’armure est automatique : elle s’enveloppait autour de Stark sur commande. (Tony a même placé par la suite dans sa montre un signal d’appel qui, une fois activé, faisait venir l’armure à lui.)
L’unité centrale d’alimentation était rangée sous le plastron. Elle comprenait également une unité d’alimentation de secours. Par l’intermédiaire de cellules disséminées tout le long de l’armure, l’énergie ainsi répandue permettait à une pièce en particulier – comme les gantelets par exemple – de s’activer indépendamment (mais avec un rayon d’action plutôt limité). Le dispositif de prise d’énergie de l’armure est si efficace qu’elle peut se recharger à partir d’un simple appareil comme un défibrillateur par exemple.
L’armure possède une capacité limitée en milieu aquatique mais renforcée toutefois par un apport d’oxygène supplémentaire via des cellules d’oxygène liquide. (Si jamais les cellules cessent de fonctionner, Iron Man a approximativement dix minutes d’oxygène respirable dans l’environnement confiné de sa combinaison. Et si jamais ces cellules explosaient à l’intérieur même de l’armure, cela produirait des avaries en cascade et aboutirait au final à une extinction totale des systèmes).
Le système ECLS (Extracorporeal Life Support, en français : oxygénation par membrane extra-corporelle) pressurisait l’armure et régulait le mélange carburant/air pour les modules de propulsion entre autres choses, y compris un mélange comprimé de CO2 qui permettait à Iron Man de se mouvoir dans l’eau. Sans oxygène, le système ECLS ne fonctionnerait pas. Les turbines des bottes tourneraient mais il n’y aurait pas de propulsion. L’Homme de Fer possédait un respirateur/purificateur d’air de secours capable de faire pénétrer l’air environnant dans l’armure, à condition bien sûr que celle-ci se trouve dans une atmosphère riche en oxygène.
Les systèmes du modèle XXVI (à l’instar des armures précédentes) étaient tous contrôlés cybernétiquement. En une seule pensée, Tony Stark avait la capacité d’utiliser l’ensemble de son informatique embarquée – bien que la plupart des opérations fussent automatiques. Un affichage tête haute montrait des informations sur des écrans polyvalents, contrôlés par un laser s’adaptant au mouvement des yeux. (Sans un casque adéquat, une grande partie des systèmes principaux – incluant les armes – ne pouvaient pas être utilisés.)
Les scanners embarqués de l’Homme de Fer représentaient une avance technologique majeure. Pour la première fois, Iron Man avait la capacité de lire les signatures énergétiques émises par les bagues du Mandarin et pouvait par conséquent ériger un champ protecteur afin de les contrer. De plus, il pouvait diffuser une brume ionisée contenant des milliards de particules microscopiques. Utilisant un écran et un panneau de commandes montés sur son poignet gauche, il pouvait ensuite activer l’ensemble de ses capteurs afin de traquer toutes les particules pour finalement s’intéresser à une seule – celle qui était restée accrochée à la personne ou à l’objet qu’Iron Man visait. A notre connaissance, le dispositif comprenait également des scanners thermiques à spectrale complète, des capteurs infrarouges et UV, ainsi qu’un radar.
L’armure possède un système de communication à spectrale complète (y compris une radio multi-bandes et un récepteur FM spécifique), qui lui permettait de rester en contact en temps réel avec tout un assortiment de satellites Stark Enterprise en orbite autour de la Terre. En sortant un disque circulaire des gantelets, cela permettait à la combinaison de faire l’interface avec les machines à l’extérieur via de minuscules ergots.
Un programme informatique d’auto-diagnostic avec une capacité limitée d’auto-réparation ; GPS intégré pour la navigation ; logiciel de traduction. Sur le bout des doigts du gantelet gauche, des compartiments s’ouvrent pour pouvoir utiliser divers petits outils tels que pince coupante, tournevis et ainsi de suite.
L’armure est également équipée de contre-mesures défensives sous la forme d’un champ de force qui la recouvre entièrement. Une pression estimée à plus d’une tonne par cm2, le champ de force se module sur différentes fréquences au hasard plusieurs fois par seconde, basé sur un algorithme sinusoïdal. La puce de l’algorithme pour le modulateur de champ était située sur les excroissances de l’armure au niveau des hanches. Un champ de force de secours comblait les éventuelles brèches dans l’armure, tandis que le composite de l’armure faisait office de couche protectrice contre les impulsions électromagnétiques. Au cas où Tony perdait connaissance, des mécanismes d’auto-défense se mettaient en fonction automatiquement pour le protéger. Au final, Tony s’assura que son armure ne puisse pas être portée par personne d’autre que lui en l’encodant sur son propre cœur artificiel.
Ayant été coincé plusieurs fois à l’intérieur de son armure tout en ayant besoin de soins médicaux, Stark installa de nouveau un système de traitement médical d’urgence, confiant la "clé" à sa fidèle assistante Pepper Potts. Dans cette éventualité, un mélange entre la voix de Pepper, un mot de passe secret et un scan rétinien provoquait l’éjection de Tony de son armure, afin qu’il puisse se faire soigner. (Mais maintenant que le monde entier connaît son identité secrète, peu importe finalement si jamais quelqu’un voit Tony Stark émerger d’une armure de combat high-tech.)
A cause des récents problèmes auxquels Tony Stark a dû faire face, notamment les armures vivantes et les voyages dans le temps, les seigneurs de guerre extra-terrestres contrôlant les esprits et le remplaçant par une version ado de lui-même, il s’efforçait de préserver le monde, le protégeant finalement d’une mauvais version de lui-même. A cette fin, Tony donna à Pepper une petite télécommande laser. En pointant simplement celle-ci sur le centre de l’armure et en appuyant sur un bouton, Pepper pouvait la désactiver et piéger ainsi Tony à l’intérieur. (Mais cet équipement n’a pas marché comme Stark le souhaitait.)
Les répulseurs furent améliorés avec le Modèle XXVI, bien que toujours réalisés à partir des principes magnétiques originaux. Les rayons accordables fonctionnaient soit comme "rayon repousseur" ultra-concentré ou comme répulseurs incapacitants à arc large pouvant assommer une foule entière. Stark chercha à les faire fonctionner sous l’eau, mais ils n’étaient pas aussi performants qu’à l’air libre (ou même dans l’espace). Autres armes : rayon central (avec projecteur) ; système AGO, pouvant produire un son assez puissant pour servir d’arme ; rayons à pulsation magnétiques.
Le Modèle XXVI, version II fit sa première apparition dans Iron Man #62, arborant des améliorations principalement esthétiques. Le tissage de câbles sur les côtes et les jambes fut remplacé par un blindage complet. Stark fut forcé d’apporter des modifications un peu plus tard, améliorant les points de tension de l’armure suite à son combat contre Temugin (qui utilisa son kung-fu mystique pour déchiqueter l’armure comme du papier d’aluminium).
Le Modèle XXVI fut détruit dans Iron Man #70 après que l’armure fut infectée et piratée par un nanoplasma extra-terrestre (un fluide, ressemblant à du sang, rempli d’organismes mécaniques submicroscopiques). Cette espèce de "slime" s’attaqua à l’armure, convertissant le métal et les circuits électroniques en muscles et nerfs, transformant ainsi l’armure en une machine à tuer pensante que Stark n’eut d’autre choix que de détruire. Il fut forcé d’activer le dispositif d’autodestruction à l’aide de sa montre, ce qui déclencha 2 micro-charges de 300 grammes de C4. L’explosion en résultant transforma l’armure Homme de Fer en un tas de ferraille visqueux.
Traduction par Florian Platel