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Tout ce qu’il faut savoir sur l’armure War Machine
Conçue par Tony Stark juste avant sa "mort" lui permettant de reprendre en charge ses affaires rapidement, mais aussi pour son successeur Jim Rhodes.
Vue la première fois à la fin du #281, la combinaison de combat contre tout type de menaces, Modèle XVI, Version I, est conçue en tout état de cause pour une guerre globale et totale, d’où le surnom de War Machine (machine de guerre). En fait, Tony lui-même s’est déclaré ravi par son côté multifonctions mais en même temps horrifié par sa capacité meurtrière.
D’une conception de bien meilleure qualité que son prédécesseur (Modular Armor), celle-ci montre au monde entier son aptitude à en découdre, notamment au travers de couleurs typiquement guerrières : noir foncé et blanc argenté. Une armure de combat à toute épreuve, fabriquée à partir d’un composite de treillis en acier amélioré, recouverte d’un revêtement de polycarbonate faisant office de couche de protection supplémentaire afin de résister aux armes à énergie. Elle possède un arsenal de destruction embarqué – encore jamais vu dans une armure Stark auparavant – pour se protéger. Ainsi, les améliorations techniques sont éclipsées par les capacités destructrices de la combinaison, cependant non moins surprenantes. Des modifications ont été faites sur les gantelets auxquels ont été rajoutées des pointes sur les articulations (atout non négligeable pour le combat rapproché) et nous noterons l’absence du rayon sur le plastron, qui est habituellement la "marque de fabrique" Iron Man.
Les modifications du casque comprennent un modulateur de voix avec une sonorité plus agressive et, au niveau du cou, des outils de manœuvre améliorés. Plus solides, ils s’actionnent plus rapidement que les modèles précédents et permettent ainsi des contre-attaques plus adéquates (et plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’armes à guidage laser). Le masque se retire tout comme sur les casques précédents, sauf que celui-ci laisse la mâchoire apparente. Il abrite également un ordinateur visant à améliorer les différentes tactiques de bataille.
L’ordinateur embarqué (et donc l’armure) est contrôlé via l’affichage tête haute maintenant habituel, une interface qui permet à Iron Man de gérer chaque aspect de l’armure mentalement et visuellement. L’ordinateur peut se connecter de n’importe quelle manière sur les autres ordinateurs à l’extérieur, y compris la chambre holographique.
Le scanner à ultrasons se combine avec l’imagerie thermique pour projeter dans l’affichage tête haute des images visuelles réalistes de l’environnement proche d’Iron Man et/ou de ses ennemis. Grâce aux capteurs infrarouges en mode scan de combat, Iron Man peut se battre dans le noir total. Les capteurs lui permettent également de voir des ennemis invisibles tels que les Masters of Silence (3 ninjas engagés par Justin Hammer pour tuer Iron Man). Des détecteurs de mouvement, des capteurs thermographiques. Les optiques du masque ont été améliorées pour pouvoir évoluer dans des environnements très sombres. Tout ceci fait de cette armure un engin tactique incroyablement efficace.
Stark peut programmer l’ordinateur de combat, le système étant intégré au réseau des capteurs, pour scanner et afficher les cibles, y compris celles qui se cachent. Il peut également lancer le mode combat automatique, le programme tactique ira sélectionner les armes les plus appropriées.
Même si l’armure est parée pour une guerre totale, elle a cependant été conçue au départ dans un but dissuasif. Stark souhaitait une armure graduée qui comprenait différents niveaux de contre-attaques et toute une panoplie de possibilités offensives à disposition, et ce quelque soit l’importance de la menace.
War Machine représente la première réelle utilisation par Iron Man d’armes intelligentes (comme les munitions à guidage laser). L’ordinateur de combat, utilisant une pléthore d’informations tactiques en provenance des capteurs, peut trouver et suivre plusieurs cibles en même temps à l’aide d’un casque infrarouge de 20 watts avec visée laser embarquée (et grâce à son avancée technologique, l’emplacement dédié à cette visée n’est pas plus gros qu’un tube de rouge à lèvres). Le cibleur laser peut illuminer les cibles qu’Iron Man n’a même pas dans son champ de vision, lui permettant ainsi de manœuvrer et de faire feu en plein vol. (Il peut tirer aussi bien devant lui que dans son dos – donc même quand il s’écarte d’un objet, il peut faire mouche sans aucun problème). La visée laser permet une bien plus grande précision.
Le modèle XVI comprend toute une armada de missiles (8 au total) située dans une cache spéciale : des "silos" à un coup dotés de protection étanche cassante capable de balancer toute une flopée de missiles en fonction du besoin : anti-char, air-mer, à noyau d’uranium démilitarisé anti-blindage, bombe incendiaire, extincteur, fumigène, lacrymogène, relais radio ainsi qu’une charge subnucléaire (équivalente à 1.8 kilotonnes de TNT). Le compartiment à missiles est un module amovible, utilisé en fonction du besoin. Il est attaché à l’épaule via un système de fermeture magnétique. Lorsqu’il est rangé, il est en mode "stand-by", reposant sur le dos comme un sac à dos. Lorsqu’il est déployé, il remonte rapidement grâce à un rail de positionnement à haute vitesse et se verrouille.
Chaque missile possède des capteurs innovants réglés sur le rythme de clignotement de la visée laser. Stark peut donc cibler plusieurs ennemis en même temps, les éclairant comme un sapin de Noël grâce à son scanner à haute vélocité et aux différents rythmes de clignotement qu’il peut attribuer aux cibles. Il peut tirer les 8 missiles en même temps – tous sur différentes cibles. Et malgré la taille de ces petites merveilles pyrotechniques, ils peuvent atteindre Mach 2 en seulement 5 secondes.
Un mini-canon électrique pouvant reposer sur l’épaule est déployé depuis le dos en utilisant la même technologie que pour le compartiment à missiles. Avec son propre système de visée à guidage laser, le mini-canon se rabat et pivote pour acquérir les cibles potentielles et les éliminer. Semblable à ceux que l’on trouve sur les avions militaires, la chambre de munitions en forme de spirale contient 1800 balles de plusieurs types : sans cartouche, amorcée électriquement, du 3.9mm standard ou encore à noyau d’uranium démilitarisé anti-blindage. Il peut être programmé pour tirer au coup-par-coup ou 1000 balles à la seconde (les cartouches de munitions supplémentaires sont stockées dans une ceinture tout usage).
Une sulfateuse rétractable est située sur le bras droit (alias gantelet mini-canon). Cette arme à configuration variable contient 8 types de munitions spéciales 3.9mm : à noyau d’uranium démilitarisé anti-blindage, hautement explosives, assommantes, à très haute température (aluminothermique), lacrymogènes, traceuses, à fusée éclairante et fumigènes. Elle est capable de tirer n’importe laquelle de ces munitions à n’importe quel moment.
Gantelet lance-flammes, épée laser (sur le gantelet gauche); répulseurs palmaires (diamètre : 30mm).
Le Modèle XVI possède un outil de communication complet, incluant l’émission d’images en bilatérale.
Défensivement, l’armure est dotée d’un champ de protection renforcé. Elle incorpore également une technologie de dissipation de chaleur améliorée, réclamant moins de ressources de la part des régulateurs de refroidissement.
Un modèle ultérieur, apparu dans le #284, le Modèle XVI, version II-A, fut spécifiquement créé pour Jim Rhodes par Tony Stark juste avant sa "mort" et sa cryogénisation. Elle inclut quelques légers changements dans sa conception qui correspondent mieux au style de combat beaucoup plus physique de Rhodes. Comme à son habitude, Stark a amélioré la technologie, la puissance de feu et a peaufiné le design dans son ensemble – cosmétiquement et mécaniquement.
Sur la version II-A, Stark a modifié le plastron, y ajoutant un rayon amélioré – avec rayon laser et projecteur – un équipement qui faisait défaut sur sa propre armure War Machine.
Une autre différence entre la série I et la série II-A est que sur la première version, la War Machine a un éjecteur de munitions relié à un fil électrique qui va de l’épaule au gantelet gauche (ce que la version II-A n’a pas). La version de Rhodey a également des boots différents.
La dernière chose qui différencie l’armure de Rhodey par rapport au modèle précédent est le mini-conteneur d’armes multi-usages sur le dos, depuis lequel Rhodes déploie son canon à impulsion électrique, ou autre selon le besoin. Ce petit compartiment simplifié permet à Rhodes de combattre sans avoir la désagréable impression d’avoir tout un attirail monté sur ses épaules.
Tout ce que possède la version I plus un canon à plasma (sur l’épaule gauche)
L’ordinateur tactique amélioré a un nouveau système de ciblage automatique – il propose dorénavant des estimations de la menace. Les autres améliorations techniques comprennent un pilote automatique ainsi qu’un tout nouveau système d’exploitation et des points de contrôle très précis. Un meilleur détecteur de radiations a également été ajouté.
Il est également à mentionner que, sur la version II-A, Stark a amélioré le système d’élimination des déchets sur son armure (cela prend en compte les solides, les liquides et même les gaz).
Bien qu’encore vulnérable aux impulsions électromagnétiques (IEMs), Stark s’est toutefois rendu compte de leurs avantages tactiques et a donc rajouté un projecteur IEM offensif. (Lorsqu’il est touché par sa propre IEM ou par celle d’une attaque extérieure, cela prend 6 minutes à l’armure pour se réinitialiser – dans ce laps de temps, elle ne représente qu’un poids mort de quelques centaines de kilos).
Dans la parution #289, afin de prendre le dessus dans son combat contre le Laser vivant, Rhodes a recouvert l’armure d’un revêtement réfractaire en prismapolymère d’argent, qui peut résister même au plus concentré des rayons laser.
Ce revêtement a été retiré un peu plus tard. L’armure War Machine série II-A est également configurée pour l’utilisation ou le combat sous-marin.
Dans la saga "Les Mains du Mandarin", l’armure War Machine fut au bord de la destruction mais Stark put la réparer.
Dans le #313, Tony donna à Rhodey les spécifications techniques afin de retaper l’armure War Machine, la version II-B, au cas où Rhodes aurait besoin de procéder à des réparations ou autres transformations.
La version II-B incluait un système d’autodestruction.
Rhodes a perdu l’armure lors de la Guerre du Temps (War Machine #17). Un peu plus tard (Iron Man vol.3, #11), on apprendra qu’elle était censée revenir aux mains de l’ancien ami mercenaire de Rhodey, Parnell Jacobs. En réalité, bien que Jacobs voulût semer la discorde par la ruse, il s’est avéré que ce n’était pas une "fabrication Stark" lorsque Tony s’aperçut que son pack Negator n’avait aucun effet sur elle (Iron Man vol.3, #12). (Maintenant, savoir pourquoi ni Tony ni Rhodey n’ont remarqué la ressemblance avec l’armure originale modèle I – sans rayon central – et non pas la dernière de Rhodey, nous ne saurions l’expliquer). Dans tous les cas, cette armure War Machine, que Parnell a utilisée pour attaquer Astrodyne, avait été fabriquée par Stuart Clarke via Madame Menace.
Dans Iron Man vol.3, les numéros 18 à 20 montrent le retour de la War Machine de Parnell, agrémentée d’un exo-squelette plus imposant, plus néfaste et plus dangereux.
Traduction par Florian Platel