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Alors qu’il portait l’armure post-protoclassique (modèle III), Happy Hogan fut kidnappé par le maniaque Mandarin et Stark se trouva dans une situation difficile sans armure pour l’aider. Ayant juste auparavant souffert d’une autre importante crise cardiaque (et celle-ci en direct sur la télévision nationale), Tony fut forcé d’en construire une nouvelle, une version complète plus puissante avec des systèmes de survies améliorés.
La flexi-armure, modèle IV, version I, fit ses débuts dans Tales of Suspense #85. Connue comme la flexi-armure, les matériaux de ce costume étaient flexibles et légers, mais toujours aussi durs qu’aucun autre auparavant – rendant Iron Man plus invincible que jamais. Tandis que le modèle IV pouvait contrer de puissants chocs et était résistante à de petits tirs de mitraillettes, elle était toujours vulnérable aux rayons du Fondeur. La maille d’armure est ultra-fine et extraordinairement flexible, mais ses mouvements étaient très tendus, et c’était un grand problème pour sa force. Il est également intéressant de préciser que ce modèle était ajustable. Tandis que les nouvelles armures de Stark étaient sculptées et usinées pour produire un Iron Man sexy (voir la Silver Centurion et d’autres), les muscles vus sur Iron Man étaient ceux de Stark que l’on voyait à travers. Ce qui ne veut pas dire que la force de Tony était celle d’Iron Man. Non, Iron Man était assisté par de puissants transistors qui dirigeaient l’armature très compacte qu’étaient ses muscles mécaniques. Des ordinateurs de bords calculaient même le degré de force à appliquer quand Iron Man frappait ou fléchissait pour attraper quelque chose.
Mais la réelle puissance de l’armure venait également de là : de plus de puissance. Stark doubla la capacité naturelle disponible au costume avec une nouvelle matrice d’induction d’énergie radicale couplée avec une nouvelle conception de transistors (Au même moment, il améliora aussi l’efficacité des systèmes de son armure). En conséquence de ses nouveaux systèmes d’énergie, les seules prises murales ne pouvaient pas le recharger aussi rapidement. Iron Man relia alors une matrice d’induction d’énergie capable d’absorber l’énergie dans de plus grandes quantités – et beaucoup plus vite. Maintenant, une paire spéciale de faisceaux d’énergie dans son laboratoire fournirent Iron Man avec une dose massive de puissance, le rechargeant en quelques secondes.
Non seulement, les transistors pouvaient manipuler la prise de puissance massive, mais ils permirent également à Iron Man d’augmenter la flexibilité dans ses systèmes de secours de puissance. Ses nouvelles conceptions de captations lui permirent de se recharger complètement sur n’importe quelle source de puissance grâce à un cordon adaptateur situé dans ses protège-hanches tandis qu’un autre cordon se branchait dans la lentille de son poitrail (grâce à un petit panneau caché à l’intérieur). Ce prototype fonctionnant, nommé le chargeur rapide, prit des années à Stark à concevoir. Plus tard, Stark ajouta un câble universel de recharge amélioré. (qui pouvait être plongé dans un allume-cigare comme les accessoires des portables aujourd’hui).
L’armure comprenait un scanner radar et d’autres capteurs sonar, le nec plus ultra – pour l’époque – en système de communication. Un transmetteur de radio à spectre pouvait envoyer des commandes ultrasoniques, et avait un récepteur manuel séparé qui plongeait dans son faisceau de poitrail (Aussi à noter, les oreilles du casques étaient séparées et détachables). L’ajustable (rétractable) antenne sur l’épaule aida en terme de communications mais déploya aussi une sorte de paratonnerre brouilleur statique (cela neutralisait les champs magnétiques avec une onde à haute-fréquence).
Le vol fut accompli par des réacteurs à air dans les bottes, maintenant équipé avec un accessoire « turbo ». Grâce à un petit contrôle clouté sur sa manchette d’épaule droite, Iron Man activa des roquettes boosters intégrés, donnant un coup de turbo afin de décoller.
Aidé par son accessoire de poitrail amélioré, le cœur de Stark fut maintenant plus fort que jamais, mais cela ne l’empêcha pas d’inclure un amplificateur au niveau du système d’urgence. Caché dans le compartiment de son poignée droit, l’amplificateur était un système de survie pour son cœur. En complément des accessoires pour faire fonctionner son cœur, les fonctions du système de survie de l’armure comprenaient un fournisseur d’oxygène interne pour des actions brèves sous-marines.
La poignée d’induction de chaleur de l’armure – le « mamelon » droit si vous préférez – activa des circuits intégrés dans la surface de l’armure, produisant assez de chaleur pour libérer Iron Man de blocs de glace.
Le costume pouvait aussi protéger le héros alors qu’il était inconscient. Les goupilles de dégagements sur le masque étaient chargées avec un courant électrique pour fournir un choc à quiconque essaierait d’enlever le masque d’Iron Man.
En tournant ses parties d’oreilles, Stark activa les patins à réactions. Ces roues à réaction consommaient moins d’énergie que le vol, mais elles étaient aussi maniables pour des manœuvres rapides, vertigineuses sur le sol.
Répulseurs (pouvant être ajusté pour délivrer une dose de fréquence élevée capable de rendre une personne inconsciente une fois concentré dans un faisceau fin et à haute-pression semblable à un laser) ; le faisceau de poitrail (capable d’émettre de la lumière ou être utilisé comme arme d’énergie) ; rayons électro-assommant (tiré à partir du poitrail ; réglé manuellement en tournant l’anneau du faisceau ; peut électrifier les armes des ennemis) ; des petites granules explosives (gardées dans l’épaulette droite, délivrant de fortes explosions) ; reproducteur d’image avec duplicateur de son opérant sur batterie (peut faire apparaître jusque cinq opposants pour rendre confus les ennemis).
Avec toutes ses merveilles de technologie, la flexi-armure devint finalement obsolète. La technologie avance toujours et bientôt le miracle des transistors devint démodé pour l’alimentation de l’armure. Le futur fut les circuits intégrés. Et c’est vers ces derniers que Tony se tourna.