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Roderick Kingsley commença sa carrière comme grand couturier mais, dès le début, il ambitionnait beaucoup plus. Homme d’affaires agressif, brutal et impitoyable, Roderick était prêt à œuvrer des deux côtés de la loi afin d’utiliser ses talents de modélistes pour se forger un empire financier. Dès le commencement, Roderick élimina toute concurrence soit en volant les idées de ses rivaux, soit en ruinant leurs réputations avec d’impitoyables campagnes de diffamations ; ironiquement, il fut l’employeur pendant un temps de Mary-Jane Watson, qui allait épouser Peter Parker, alias le héros Spider-Man, la némésis de Kingsley. Afin de dissimuler ses activités occultes, Roderick fit souvent passer pour lui son frère Daniel, timide et presque son jumeau, disparaissant ainsi pendant des durées variables pendant que Daniel donnait l’impression que Roderick restait présent. Après avoir été victime des machinations secrètes de Kingsley, Narda Ravanna chercha à se venger de lui, adoptant pour cela l’identité de la criminelle Belladonna. Son attaque contre Roderick aurait provoqué la mort du couturier sans l’intervention de Spider-Man qui sauva la vie du comploteur. Même s’il n’eut à souffrir que de quelques côtes cassées suite à l’incident, l’incident le laissa avec une sérieuse blessure dans son orgueil. Se promettant à lui-même de se protéger contre toute menace d’une agression ultérieure, Roderick fut de plus en plus obsédé par l’envie de trouver un moyen d’accroître sa force et sa puissance physique, et de se venger de ce qu’il ressentait être une humiliation d’avoir été sauvé par le tisseur.
Peu de temps après l’attaque de Belladonna, Spider-Man devint involontairement le catalyseur de la transformation de Roderick en l’un des plus redoutés criminels de New York. A la poursuite d’un quatuor de voleurs, Spider-Man ne put en rattraper que trois, perdant le quatrième dans les égouts new-yorkais. Au cours de la traque, ce voleur, George Hill, découvrit accidentellement l’une des anciennes cachettes secrètes du premier Bouffon vert (Norman Osborn), qui passait alors pour mort, trouvant ses costumes et ses équipements. Sachant que Roderick recherchait exactement ce genre de puissance matérielle pour avoir déjà été en affaires avec lui, Hill lui vendit l’adresse de la cachette, espérant obtenir une récompense. Mais Roderick, désireux de maintenir le plus grand secret sur cette découverte, se débarrassa de Hill en faisant exploser sa camionnette pour couvrir ses traces. Retrouvant l’un des journaux intimes d’Osborn, Roderick commença à examiner les divers équipements, inventions et armes du Bouffon vert et se mit à nourrir l’idée de bâtir son propre empire criminel au lieu de développer et renforcer son empire commercial. Il modifia l’uniforme du Bouffon vert, adapta son armement et, peu après, sous l’identité du Super-Bouffon, il commença à se tailler un empire dans le milieu de la pègre new-yorkaise. Ses activités criminelles déclenchèrent bientôt un conflit entre lui et Spider-Man et le Super-Bouffon fut contraint d’affronter physiquement le héros. Ne disposant pas de la force surhumaine du Bouffon vert des origines, Roderick fut sévèrement battu et évita de justesse d’être capturé, retournant soigner ses blessures reçues au cours de l’affrontement et s’interrogeant sur la manière dont son prédécesseur avait réussi à tenir tête au tisseur lors de leurs combats.
Utilisant les informations acquises dans les différents journaux laissés derrière lui par Osborn, Roderick se lança dans une campagne de chantage envers divers notables de New York, dont l’éditeur J. Jonah Jameson et le fils d’Osborn lui-même, Harry. Inévitablement, cela l’amena à affronter une nouvelle fois Spider-Man, que Roderick considérait comme une simple nuisance et n’envisageait de s’en débarrasser qu’ultérieurement. Après avoir été battu à plusieurs reprises après leur première rencontre et avoir perdu les journaux d’Osborn dans l’incendie de l’une de ses cachettes, Roderick devint au contraire obsédé par Spider-Man et se mit à chercher par tous les moyens à augmenter sa force afin de pouvoir tenir tête à son ennemi lors de leurs affrontements. Après avoir rassemblé tous les journaux disponibles de Norman Osborn dans ses différentes cachettes secrètes, Roderick se retrouva enfin en possession de la formule originelle responsable de la force du Bouffon vert. Utilisant un simple voyou appelé Arnold « Lefty » Donovan comme cobaye involontaire, Roderick testa sur lui la formule originelle, puis l’envoya combattre Spider-Man dans l’uniforme du Super-Bouffon. Roderick surveilla à distance le combat, à la recherche d’anomalies biologiques. Donovan fut vaincu, démasqué mais, avant qu’il ne puisse compromettre Kingsley, celui-ci activa le planeur à distance qui se crasha sur la façade d’un immeuble, tuant Donovan sur le coup et laissant croire à la mort du Super-Bouffon.
Convaincu que le test était un succès, Roderick améliora la formule afin d’en éviter les effets négatifs latents sur la santé mentale, qui avaient frappé Osborn et mené à sa disparition. Même si Roderick était désormais presque l’égal de Spider-Man sur le plan de la force physique, et bien plus fort que le premier Bouffon vert, le tisseur réussit malgré tout à maîtriser son ennemi lors de leur rencontre suivante, le criminel manquant de se noyer en s’échappant. Ebranlé par son bref aperçu de la mort, Roderick se décida à manœuvrer à l’arrière plan pour réaliser ses projets, comme il l’avait fait avec Donovan. Découvrant que le journaliste Ned Leeds avait appris sa double identité, il l’enleva et lui fit subir un lavage de cerveau afin de l’utiliser comme un pion dans ses projets ; puis, il lui fit revêtir à son tour l’uniforme du Super-Bouffon, le contrôlant à distance par hypnose, ce qui permettait désormais à Roderick de poursuivre ses activités criminelles tout en évitant le danger croissant d’une confrontation physique avec Spider-Man, et en renforçant le secret de sa double identité. Sous les ordres de Kingsley, Leeds noua ainsi une alliance avec l’un des chefs de la pègre new-yorkaise, la Rose (Richard Fisk, le propre fils du Caïd), dans le but de renverser ce dernier ; en effet, Leeds avait déjà rencontré Richard Fisk auparavant et avait gardé des contacts avec lui, des contacts que Kingsley avait décidé d’utiliser à son avantage, Fisk étant persuadé que Leeds était le véritable Super-Bouffon. Afin de renforcer encore le secret autour de l’identité du Super-Bouffon, Roderick hypnotisa également Flash Thompson ; celui-ci, également sous le costume du Super-Bouffon, se fit capturer peu après par Spider-Man et fut alors incarcéré. Libéré peu après par Jack O’Lantern (Jason Macendale), Thompson fut traqué par la police avant d’être finalement reconnu innocent et victime de manipulations. De son côté, Macendale, ayant découvert que Thompson n’était qu’un pion, se sentit manipulé par le vrai Super-Bouffon et décida de chercher un moyen de se venger de lui.
Ironiquement, la Rose engagea dans un premier temps Jack O’Lantern lors de la guerre des gangs qui éclata après la mystérieuse disparition du Caïd. Furieux, Roderick affronta son adversaire, le battit, contraignant Lantern à trouver un autre moyen de se venger du Super-Bouffon. Peu après, Roderick, qui cherchait à abandonner son identité costumée, et la Rose se disputèrent et ce dernier tenta d’assassiner son ancien partenaire, persuadé qu’il était Leeds. De son côté, Roderick vendit au Caïd, revenu à New York, le secret de l’identité de la Rose en échange d’informations permettant à Leeds de faire un reportage, renforçant ainsi l’illusion que le journaliste était le Super-Bouffon depuis le début. Roderick ayant suffisamment bien dissimulé son rôle de Super-Bouffon derrière Leeds, ce fut ce dernier qui paya finalement le prix de la lutte entre les deux criminels. Leeds commençait à devenir de plus en plus incontrôlable, probablement une conséquence des lavages de cerveau récurrents que Roderick lui imposait et celui-ci laissa alors filtrer auprès de l’Etranger – qui avait été engagé par Macendale pour tuer le Super-Bouffon – que la véritable identité de l’homme qu’il recherchait était le journaliste Ned Leeds. L’Etranger fit assassiner Leeds peu de temps après, lors d’un voyage du journaliste en Allemagne. A son retour d’Europe, Spider-Man reçut des mains du Caïd des preuves établissant que Leeds était le Super-Bouffon ; pour protéger la réputation de son ami et de son épouse Betty Brant Leeds, Spider-Man détruisit les preuves, persuadé que le vrai Super-Bouffon avait fini de nuire. Avec la carrière du Super-Bouffon officiellement terminée et son secret parfaitement préservé, Roderick se retira alors dans les Caraïbes puis au Bélize.
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Pendant son absence, Macendale reprit le nom du Super-Bouffon, convaincu lui aussi que son rival était décédé. L’imposture de Macendale amusa initialement Roderick mais, plusieurs mois après, lorsque Macendale révéla au cours de son procès qu’il n’était pas le premier Super-Bouffon mais uniquement le successeur du premier Bouffon, dénonçant alors Ned Leeds, Roderick commença à se sentir menacé, pensant qu’un risque existait pour que la supercherie finisse par être découverte si une enquête approfondie était menée sur la carrière de Leeds. Il rentra alors à New York avec l’intention de tuer Macendale, qu’il assassina effectivement dans sa cellule en le réduisant en cendres, tout autant pour protéger son secret que pour le punir de n’avoir pas été digne du nom du Super-Bouffon, dont il reprit alors l’uniforme. Comme le craignait Roderick, Betty Leeds commença immédiatement à enquêter sur son défunt mari, souhaitant connaître la vérité à son sujet. Du coup, Roderick l’enleva, escomptant par la même occasion attirer Spider-Man dans un piège. Mais, au cours du combat, le frère de Roderick, Daniel, fut capturé et révéla qu’il avait parfois remplacé son frère dans son identité civile pendant que celui-ci revêtait l’uniforme du Super-Bouffon. Pendant ce temps, Roderick affrontait une nouvelle fois Spider-Man mais il fut battu et enfin démasqué par le héros, lavant ainsi le nom de Leeds de toute accusation. Roderick fut alors incarcéré.
Peu de temps après la défaite de Roderick, Norman Osborn réapparut sur la scène publique, annonçant qu’il avait simulé sa mort pour échapper à Spider-Man et niant avoir jamais été le Bouffon vert. Furieux de cette duplicité, Roderick laissa alors entendre qu’il était en possession du dernier journal intime d’Osborn et pouvait prouver les mensonges d’Osborn concernant ses activités de Bouffon vert. Cherchant alors à éliminer tout témoin potentiel, Osborn fit évader Roderick de prison et, contre la promesse de son silence, lui fournit un nouvel équipement de Super-Bouffon alors qu’un nouveau Bouffon vert (une construction génétique artificielle d’Osborn) enlevait Daniel Kingsley, censément le seul à connaître l’emplacement du journal. Après capturé Daniel et Spider-Man, les deux Bouffons retournèrent chez Osborn qui révéla savoir parfaitement qu’il n’y avait aucun autre journal et qu’il avait profité de la diversion pour mettre la main sur l’empire criminel de Roderick. Furieux, Roderick attaqua son rival et une bataille mettant aux prises les deux Bouffons et Osborn s’en suivit ; Spider-Man fut capable de mettre Daniel Kingsley en sécurité avant que l’immeuble entier ne s’effondre. Les trois criminels s’échappèrent mais, même si Osborn s’estima le vainqueur de la rencontre, Roderick avait réussi à prendre la fuite avec plusieurs millions de dollars récupérés sur divers comptes offshore. Puis, tranquillement, il décida de s’installer au Bélize pour profiter de sa fortune.
Plusieurs mois après, Daniel Kingsley réapparut, se faisant passer pour son frère et travaillant de concert avec la Main. Se rendant dans un ancien repaire d’Osborn, il y rencontra Phil Urich, qui avait lui-même l’un des Bouffons verts et cherchait à impressionner sa collègue Norah Winters du Daily Bugle. Utilisant son rire démoniaque, Urich étourdit suffisamment Daniel Kingsley pour le décapiter, adoptant alors le nom de Super-Bouffon, croyant avoir tué le criminel des origines.
Pendant ce temps, Roderick avait repris ses activités criminelles, en Equateur, portant maintenant le nom de Devil-Spider. Apprenant la nouvelle de la mort de son frère et l’apparition d’un nouveau Super-Bouffon, il décida de rentrer à New York. S’introduisant dans l’appartement d’Urich, il découvrit la relation entre lui et Winters, qu’il décida d’utiliser contre son rival, reprenant à son tour l’identité du Super-Bouffon. Roderick attaqua Urich et le Caïd dans leur repaire mais les deux Bouffons mirent vite de côté leur différent quand Peter Parker et Max Modell, prisonniers du Caïd, profitèrent de la confusion pour s’échapper. Roderick et Urich les poursuivirent mais quand Parker utilisa l’équipement des Bouffon pour fuir avec un planeur, Roderick refusa de poursuivre, étourdissant Urich avec un taser quand le nouveau Super-Bouffon insista pour poursuivre la traque. Roderick décida alors de laisser Urich garder le nom du Super-Bouffon en échange d’une part de ses profits. Roderick résolut d’étendre son réseau de franchise de costumes criminels jusqu’en Russie, vendant alors les identités et les équipements de criminels décédés ou en retraite, contre une part de leurs gains.
Revenu à New York, Roderick commença par voler et revendre l’identité de Mystério, abandonné sur la Terre-1610, à un nouveau criminel qui prit le nom de Mystérion. Celui-ci affronta le Spider-Man supérieur dès sa première tentative de braquage ; prenant la fuite devant le tisseur et le Punisher, Mystérion mena Spider-Man à Roderick, qui fut entoilé par le héros. Mais Roderick incita alors le Spider-Man supérieur à retrouver Mystérion pour le protéger du Punisher et Roderick put s’échappe avant que le Spider-Man supérieur ne revienne sur les lieux. Poussé par Roderick, Urich dut multiplier les vols pour pouvoir payer l’usage du nom du Super-Bouffon, attirant finalement l’attente de Spider-Man. Pendant que Urich rejoignait les rangs de l’armée du Bouffon vert, Roderick revendait l’identité du Maître du crime, qui fut finalement battu par l’Agent Venom (Flash Thompson) et Spider-Man. Roiderick multiplia alors les franchises, créant de nouveaux 8-Ball, l’Anneau, Blaze, Devil-Spider, le Fondeur, le Gibbon, la Licorne, le Mauler, le Pygargue, la Réponse, Steeplejack, le Tireur, Tumbler ainsi que l’Ours brun, qui avait récupéré l’uniforme et l’équipement du Grizzly (Maxwell Markham). Celui-ci fut trompé par le Bouffon vert et reversa à ce dernier les gains prévus pour Roderick. De leur côté, les nouveaux Steeplejack, Tumbler et l’Anneau furent battus par Menace, entrée au service du Roi Bouffon, et le Monstre. Quand Urich abandonna le Roi-Bouffon, Roderick reprit contact avec lui et ils s’accordèrent sur une trêve contre leur ennemi commun. Les deux armées des deux cerveaux criminels s’affrontèrent, jusqu’au moment où le Roi Bouffon proposa à Roderick de s’affronter tous les deux dans un duel à mort, le vainqueur prenant la tête des deux groupes. Mais, secrètement, Roderick avait renoué avec son habitude de se dissimuler derrière des imposteurs et il envoya son domestique Claude, contrôlé mentalement, pour combattre Osborn. Claude fut finalement tué par le Roi Bouffon qui récupéra alors les criminels que Roderick avait financé. Urich découvrit la vérité en fouillant le corps du « Super-Bouffon » tandis que Roderick fuyait pour Paris, décidé à se faire discret pendant un temps, ce qui ne l’empêcha de revendre les identités du Calmar, d’Hydro-Man, du Requin-Tigre et du Scarabée.
Lorsque l’Onslaught rouge fut libéré à Génosha, utilisant des Sentinelles pour combattre les héros, Magnéto recruta plusieurs criminels pour leur prêter main forte. En voyant Magnéto, Roderick l’attaqua mais fut vite maîtrisé et rejoignit la force de frappe de Magnéto comme le Super-Bouffon. Profitant de la diversion fournie par les criminels, la Sorcière rouge et le Dr Fatalis lancèrent un sort pour modifier le cerveau de l’Onslaught rouge et pouvoir ainsi le vaincre. Cependant, le sortilège affecta non seulement Crâne rouge mais aussi les autres combattants, corrompant les héros et transformant les criminels en héros. Roderick regagna New York, heureux de ce changement, même s’il restait motivé par l’ambition bien plus que l’altruisme. Il réactiva son système de franchise, fournissant maintenant les identités d’anciens héros ainsi que son identité du Super-Bouffon à plusieurs individus, les chargeant de se comporter en héros pendant qu’il finançait la publication d’un comics faisant sa propre promotion. Pendant que Phil Urich reprenait de son côté l’identité du Roi Bouffon, Roderick recruta Lilly Hollister (Menace), faisant d’elle Queen-Cat. Puis Roderick, sous le masque du Super-Bouffon, affronta Urich, qui venait d’enlever plusieurs enfants, les gardant comme otages, contribuant à leur libération avec ses hommes. Urich et Roderick tentèrent en vain de trouver un accord financier et, après l’échec de toute entente, Urich recruta l’un des hommes de Roderick, Mr Missile, pour que ce dernier assassine le Super-Bouffon. Toutefois, Roderick s’attendait à une telle trahison et utilisa des hologrammes pour échapper à la tentative d’assassinat, avant de battre Urich en duel, l’abandonnant aux autorités. Peu après, Roderick fut cette fois contacté par Steve Rogers pour rejoindre une éphémère incarnation des Avengers afin d’arrêter les héros devenus des criminels et notamment les X-Men qui étaient sur le point de déclencher une bombe visant à tuer tous les non mutants de la planète. Les anciens criminels réussirent à sauver le monde mais, durant les combat, le sortilège fut inversé et Roderick redevint, comme ses coéquipiers, un criminel convaincu.
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Après avoir obtenu la formule originelle du Bouffon vert et l’avoir modifiée pour en éviter les effets néfastes, Roderick Kingsley acquit une force surhumaine lui permettant de soulever (ou d’exercer une pression) environ 9 tonnes. La formule améliora également ses réflexes, sa vitesse et son endurance physique. Il est aussi probable qu’elle lui conféra à un certain degré un facteur de guérison accéléré, même si aucune preuve n’en a été apporté.
Roderick Kingsley est relativement versé en chimie, biologie, hypnose et les diverses drogues permettant de faciliter le contrôle mental d’une autre personne. Il était aussi un homme d’affaires impitoyable, dirigeant à la fois une entreprise légale que d’une organisation criminelle.
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Le Super-Bouffon utilisait un vaste arsenal d’armement divers, dont la plupart a été adaptée à partir de l’arsenal du premier Bouffon vert. Il utilisait ainsi diverses grenades à concussion ou incendiaires, ayant la forme de citrouilles miniatures d’Halloween. L’une de ses grenades incendiaires explose presque sans bruit et libère suffisamment de chaleur pour faire fondre une plaque d’acier d’une épaisseur de 7 centimètres. Il transporte aussi diverses bombes émettant de la fumée ou d’autres gaz, qui sont chacune d’elles d’un manteau en plastique léger qui ressemble à un fantôme quand la bombe est projetée. Le Super-Bouffon a amélioré une découverte chimique du premier Bouffon qui peut neutraliser les perceptions extrasensorielles de Spider-Man, appelées « sens d’araignée ». La version du Super-Bouffon peut neutraliser ce pouvoir du héros pendant une durée d’environ 24 heures, voire même 36. Le Super-Bouffon possède aussi plusieurs lames de jet, aussi tranchantes que des rasoirs, et qui ont l’apparence d’ailes de chauve-souris. Le Super-Bouffon porte l’essentiel de ses armes dans sa sacoche.
Les gants du Super-Bouffon sont dotés de filaments alimentés par des microcircuits et qui sont capables de canaliser des décharges électriques de haute fréquence d’environ 10000 volts ; des batteries rechargeables sont attachées à ces gants ainsi que dans sa tunique. Ils peuvent libérer leurs décharges pendant une durée de 5 minutes continues avant d’épuiser leurs réserves d’énergie. Le Super-Bouffon accrut la puissance des décharges du premier Bouffon en rajoutant un mécanisme de tir automatisé, par informatique, qui permet à son bras de se déplacer dans une séquence aléatoire, libérant rapidement une succession d’éclairs électriques, dans le but d’empêcher Spider-Man d’utiliser son sens d’araignée afin d’éviter un tir intentionnel.
Bien que visuellement différent, l’uniforme du Super-Bouffon soit équivalent à celui du premier Bouffon vert, il incorpore aussi une cotte de mailles légère comme protection sous la tunique. Pour se déplacer, le Super-Bouffon chevauchait un planeur monoplace, propulsé par un réacteur unique miniaturisé, doté également d’une poussée verticale, qui lui conférait une grande manœuvrabilité. Le planeur peut atteindre une vitesse de 150 km/h et peut supporter un poids d’environ 180 kg, dont le poids du Super-Bouffon et de son équipement (voire beaucoup plus sur de très courtes durées). A vitesse maximale avec un poids de charge normal, le planeur a une autonomie d’environ 1 heure. Les contrôles manuels, assistés par microprocesseurs, se situent derrière la tête du planeur et peuvent être également activés par commandes vocales via un système de radio intégré au masque du Super-Bouffon. Le planeur est, néanmoins, conduit essentiellement par le poids et le comportement de celui qui l’utilise. Les bottes du Bouffon se glissent dans des « étriers » fixés sur le dessus du planeur afin d’assurer sa stabilité et son contrôle du véhicule.
Pendant un temps, le Super-Bouffon utilisa également un camion équipé de divers armements, comme un fourgon de guerre, conçu à l’origine par Norman Osborn mais que celui-ci n’utilisa jamais lorsqu’il fut le Bouffon vert. Le fourgon est conçu pour atteindre une vitesse moyenne de 150 km/h. Il contient un système d’autoguidage automatique et informatisé. Il peut supporter un impact égal à l’explosion d’un projectile de mortier avant que son pare-brise, fait d’une plastique noir opaque spécialement renforcé, ne soit endommagé. Ce pare-brise reste bien moins résistant, et lourd, que le reste du fourgon. L’un des fourgons employés par le Super-Bouffon fut détruit lorsque le système d’autodestruction fut déclenché mais le Super-Bouffon disposait vraisemblablement d’au moins un autre modèle, sans compter le fait qu’il pouvait certainement en reconstruire un autre.