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John Lindley Byrne est né le 6 juillet 1950 dans le Walsall en Angleterre, où, avec ses parents (Frank et Nelsie), il vivait chez sa grand-mère maternelle. Tandis qu’il vivait là bas, il fut pour la première fois exposé aux super-héros américains à travers les rediffusions de programmes comme les Adventures of Superman, ce qui allait dominer sa vie professionnelle. En Grande-Bretagne, il fut capable de lire des comics comme Eagle et les reprints de DC Comics. Quand il fut âgé de huit ans, il quitta l’Angleterre avec ses parents et partit au Canada. D’après Byrne en personne, il n’était pas un élève très académiquement doué. Plus tard, il épousa la photographe et actrice Andrea Braun Byrne pendant 15 ans.
Sa première rencontre avec Marvel Comics fut en 1962 avec le Fantastic Four #5 de Stan Lee et Jack Kirby. Il commenta plus tard que « ce comics avait atteint un sommet tel qu’aucun comics DC de l’époque ne le surpassait ». Le travail de Jack Kirby en général avait une forte influence sur Byrne et qu’il avait travaillé avec la plupart des personnages que Kirby avait créé ou co-créé. A côté de Kirby, Byrne fut aussi influencé par le style naturaliste de Neal Adams.
En 1970, Byrne s’enrôla au Alberta College of Art and Design à Calgary. Il créa la parodie de super-héros nommé Gay Guy pour le journal de l’université qui attisa de l’amusement dans le campus par rapport à ce stéréotype de l’homosexualité auprès des étudiants d’art. Gay Guy est aussi marquant pour présenter un prototype du personnage d’Alpha Flight nommée Snowbird. Il publia aussi là-bas son premier comic book ACA Comix #1 présentant « The Death’s Head Knight ».
Byrne quitta l’université en 1973 après avoir obtenu son diplôme. Il exposa dans les comics en illustrant deux pages scénarisé par Al Hewetson pour le magazine d’horreur en noir et blanc Nightmare #20 (Août 1974) de Skywald Publication. Il commença ensuite à travailler en freelance pour Charlton Comics, faisant ses débuts aux comics couleurs avec « Rog-2000 », une histoire de fond à E-Man qui présentait un robot qu’il avait créé dans le milieu des années 70 que ses collègues Roger Stern et Bob Layton avaient nommés et qu’il avait commencé à utiliser comme illustrations dans leurs fanzines CPL (Contempopary Pictorial Literature). Une histoire de Rog-2000 écrite par Stern, avec des dessins de Byrne et Layton, a retenu l’attention de l’éditeur de Charlton Comics, Nicola Cuti, qui envoya à Byrne une invitation. Rog-2000 devint une des nombreuses histoires de fond alternatives à la série du super-héros de Charlton Comics « E-Man », démarrant avec l’histoire de huit pages « That was no lady » dans le #6 de janvier 1975.
Byrne vint ensuite à travailler sur les autres comics Wheelie and the Chopper Bunch, Space : 1999 et Emergency ! et il co-créa avec le scénariste Joe Gill la série de science-fiction post-apocalyptique Dommsday + 1, Byrne fit en plus une couverture pour l’anthologie surnaturelle The Many Ghosts of Doctor Graves #54 de décembre 1975.
La première histoire de John Byrne pour Marvel Comics fut Dark Asylum scénarisée par David Anthony Kraft publié dans le Dracula Giant-Size #5. Il commença à dessiner chez Marvel sur de petits titres comme Iron Fist, The Champions et Marvel Team-Up. Pendant de nombreux numéros, il travailla avec Chris Claremont.
En 1978, il rejoint Chris Claremont sur les Uncanny X-Men avec l’épisode #108. Leur travail commun les fit devenir les favoris des fans et X-Men devint un des titres les plus vendus de la société. Byrne a répétitivement comparé sa relation professionnelle avec Chris Claremont à celle de Gilbert et Sullivan (duo de compositeurs pour l’opéra talentueux) et dit qu’ils étaient « quasiment constamment en conflit sur ce que devaient être les personnages ». Byrne devint de plus en plus malheureux et quitta le titre avec l’épisode #143. Il décrivit sa relation avec Claremont comme cordiale mais dit également qu’il serait trop « frustrant » de travailler avec lui encore. En 2004, cependant, les deux refirent équipe pour un bref run chez les JLA de DC ; ils oublièrent la frustration de leur collaboration en ayant le talent de Byrne sur un script entier, sans être engagé à comploter sur les numéros sortis.
Dans les années 1980, Byrne travailla sur plusieurs numéros d’autres séries Marvel. Son run de neuf épisodes (#247-255) avec le scénariste Roger Stern sur Captain America comprenait dans l’épisode #250 la nomination de Captain America comme président des Etats-Unis. Marvel persuada Byrne d’écrire et scénariser Alpha Flight, une équipe de super-héros canadienne qui fut pour la première fois introduite « simplement pour survivre à un combat avec les X-Men ». Le comic book fut populaire (son premier numéro partit en 500 000 exemplaires et fut bien vu par les critiques)., mais Byrne considérait que le comics n’était pas assez fun et que les personnages étaient plats. Un de ses personnages, Northstar, devint le premier super-héros ouvertement gay. Bien que destiné par Byrne à être gay dès le début, on fit seulement allusion à son homosexualité pendant le passage de Byrne sur la série. Après l’épisode #28, il échangea avec Bill Mantlo, scénariste de Incredible Hulk. Selon Byrne, il discutait de ses idées avec l’éditeur en chef Jim Shooter à l’époque, mais alors que Byrne était sur Hulk, Shooter y porta une objection. Byrne écrivit et dessina seulement six numéros (#314-319) de Incredible Hulk.
Le plus important travail de Byrne après X-Men à Marvel fut son run de six ans sur Fantastic Four (#232-293), considéré par certains comme un second « golden age » de ce titre. Byrne prétendit que son but était de « revenir dans le temps… encore revenir et voir d’un œil nouveau ce qui avait rendu le comic book aussi grand à ses débuts ». Cependant, il fit aussi un nombre de changements importants sur le titre : la Chose fut remplacée par Miss-Hulk afin de poursuivre ses aventures dans son propre comic (aussi écrit par Byrne) et sa petite amie de toujours Alicia Masters le quitta pour son coéquipier et ami la Torche Humaine ; la Fille Invisible fut développé comme membre le plus puissant avec un contrôlé important de ses pouvoirs raffinés et son assurance de les utiliser en les incarnant lui permit de se faire renommer la Femme Invisible afin de bien marquer cette confiance en soi ; et enfin, le Baxter Building, leur quartier général, fut détruit et remplacé par le Four Freedoms Plaza, Byrne a cité de multiples raisons pour lesquelles il a quitté le comics, dont la « politique interne des bureaux » et qu’il « commençait simplement à devenir vieux ».
Près de la fin de son époque chez Marvel, il fut engagé par DC Comics pour « retaper » leur personnage phare Superman. Ce fut une partie de la restructuration de l’histoire de l’univers DC et de tout les personnages suivant les mini-séries de Crisis of Infinite Earths. Le remodelage de Superman par Byrne en particulier gagna une couverture médiatique en dehors de l’industrie du comic book, dont des articles dans Time Magazine et le New York Times.
A cette époque, Byrne dit « je reprend Superman à la base… C’est fondamentalement le Superman de Siegel et Shuster qui rencontre le Superman de Fleisher en 1986 ». Il cita aussi les films de Superman avec Christopher Reeves comme influence (Byrne utilisa aussi le visage de Reeves comme modèle visuel pour son Superman, principalement parce que Byrne trouva qu’il ne pouvait pas complètement capturer le visage que le précédent artiste de Superman, Curt Swan, avait dessiné). Byrne réduisit fortement les pouvoirs de Superman (bien qu’il soit toujours un des êtres les plus puissants de la Terre), élimina la Forteresse de la solitude, Krypto et rendit les parents adoptifs de Superman, les Kent, toujours vivant tandis que Superman était un adulte pour apprécier les triomphes de leur fils adoptif aussi bien que lui fournir un appui, des conseils et des fondements quand il en aurait besoin.
Byrne passa aussi sur la carrière de l’enfant/adolescent Superboy ; dans l’histoire réadaptée de Byrne, Clark ne portait pas un costume et ne devint un super-héros uniquement alors qu’il fut adulte. Byrne a depuis admis que c’était une erreur, depuis qu’il avait supprimé les prémisses fondamentales de la Légion des Super-Héros, une équipe d’adolescents à super-pouvoirs existant un millier d’années dans le futur, qui furent inspirés par Superboy. Jadis un des plus populaires titres de DC, la Légion n’a jamais réellement évolué en les vingt prochaines années qui suivirent le passage de Byrne ayant enlevé leur histoire avec Superboy.
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Un des plus grands changements fut en Clark Kent, en qui Byrne trouvait que sa vrai personnalité en tant que Superman n’était qu’un déguisement, et que le cœur de ce personnage n’était pas seulement celui d’un étranger cherchant son héritage mais celui d’un jeune homme qui a grandi dans un pays américain et qui embrasse ses éthiques ; Byrne écrivit Clark Kent comme quelqu’un ayant une personnalité plus agressive et extravertie, faisant même de lui une star du football alors qu’il était au lycée. Byrne fit aussi sa part en expliquant comment fonctionnait le déguisement de Superman, comme le fait que le public ne réalise pas simplement qu’il a une identité secrète alors qu’il est démasqué, que Superman peut faire vibrer son visage en super-vitesse afin de leurrer son image aux photographes et ayant donné à Kent un entraînement de poids autour pour expliquer comme l’humain et probablement faible Kent peut avoir une stature aussi massive que Superman. Le Superman de Byrne trouvait que ses racines profondes étaient sur Terre et que sa planète mère Krypton est une malédiction pour lui. Cela pourrait être vu comme une réflexion de Byrne concernant ses propres origines : bien que né en Angleterre et élevé au Canada, Byrne se considère soi-même loyal aux américains.
Le nouveau Superman débute dans la mini-série Man of Steel, qui décrit ses origines et sa carrière qui suivit. Byrne dessina et écrivit deux titres Superman par mois avec les aventures actuelles du héros : un nouveau titre Superman commença avec l’épisode #1 (Janvier 1987) et Action Comics, dans laquelle, commençant avec l’épisode #584, Superman fit équipe avec d’autres héros ou groupe. Le comics original de Superman fut renommé Adventures of Superman démarrant avec l’épisode #424 et était à l’origine écrit par Marv Wolfman et dessiné par Jerry Ordway, mais les travaux furent repris par Byrne un an après (épisodes #436-442 et 444). Alors que 1988 marqua le 50ème anniversaire de la création de Superman, Byrne s’arrangea pour réaliser plus de projets relatifs à Superman tandis qu’il travaillait sur des format Graphic Novel comme Superman : The Earth Stealers et il écrivit aussi trois mini-séries de quatre numéros : The World of Krypton, The World of Metropolis et The World of Smallville.
Byrne passa environ deux ans sur les titres de Superman avant de partir. Il cita le manque de « support consciencieux » pour son travail chez DC Comics et le fait que la version de Superman que la compagnie avait licencié pour les produits dérivés fut différente de sa version dans le comic book comme raison de son mécontentement. Il dit « Après deux ans de ce charabia, je fus juste fatigué. Le fun était parti ».
En 1986, Marvel commença la publication d’une nouvelle ligne de titre de super-héros créé par l’éditeur en chef de l’époque Jim Shooter, qui prenait place dans un univers parallèle à l’univers Marvel, nommé le New Universe. En 1987, la ligne du New Universe vit une réorganisation sous la direction du nouvel éditeur en chef Tom DeFalco et Byrne reprit les scénarios et les dessins du titre phare de cette ligne, Star Brand (renommé The Star Brand pendant la période de Byrne sur le comics). Le run de Byrne démarra avec le #11 et continua jusqu’à l’arrêt de la série au bout de huit numéros sous l’arrêt entier de la ligne New Universe par Marvel.
En 1989, après avoir quitté Superman, Byrne revint à travailler sur un certain nombre de titres pour Marvel Comics. Son travail sur West Coast Avengers (#42-57, bientôt renommé Avengers West Coast) fut le contingent sur ce qu’on lui permit de faire qu’il nomma « mon histoire de la Vision ». Sa Vision était un super-héros Marvel dont la réputation n’était plus à refaire et un membre des Vengeurs, un androïde créé à l’origine par le vilain Ultron à partir du corps de l’originale Torche Humaine. Vision en vint à rejoindre l’équipe, épouser son équipière la Sorcière Rouge et être le père de deux enfants grâce à elle. Byrne changea radicalement cela, révélant qu’Ultron avait menti à propos de la création de la Vision. L’androïde Torche Humaine fut trouvée et rejoignit les West Coast Avengers. Vision fut désassemblé et ôté de ses émotions. Les jumeaux du couple furent dévoilés comme des parties de l’âme du démon Méphisto. En complément de ces changements, le run de Byrne est remémoré comme introduction des Great Lakes Avengers, un groupe éclectique de nouveaux super-héros.
Sur la requête de l’éditeur Mark Gruenwald, Byrne dessina et scénarisa une nouvelle série « The Sensationnal She-Hulk ». Gruenwald ordonna que ce soit différent du personnage de la série des années 70 « The Savage She-Hulk ». La reprise de Byrne fut humoristique et Miss-Hulk, qui fut consciente qu’elle était dans un comic book, brisait fréquemment les règles pour sortir de sa planche. Byrne quitta le comics après avoir écrit et dessiné les premiers huit numéros. Byrne fut appelé pour contribuer au graphic novel de Dwayne McDuffie nommé She-Hulk : Ceremony, et selon Byrne, plusieurs de ses objections sur l’histoire et ses notations d’erreurs furent ignorées et son éditeur, Bobbie Chase « réécrivit la chose pour le rajouter avec » l’histoire dans Ceremony. Suivant la plainte de DeFalco, Byrne dit qu’il fut renvoyé de sa série. Il retourna plus à écrire et dessiner les épisodes #31-50 sous el nouvel éditeur Renée Witterstaetter.
Byrne reprit l’écriture d’Iron Man (#258-277) dessiné par John Romita Jr. Et plus tard par Paul Ryan. Byrne lança un second story arc “Armor War”, remit le Mandarin comme nemesis d’Iron Man et introduisit le « pré-super-héros Marvel » des années 50 Fin Fang Foom.
Byrne démarra aussi une nouvelle série Namor, the Sub-Mariner. Le reprise de Byrne sur le super-héros aquatique Namor nomma le héros à la tête de l’entreprise à la surface Oracle, Inc. (aucunes relations avec la compagnie de software du même nom), dans l’espoir d’aider à garder l’océan non pollué et engagea Namor dans des intrigues industrielles. Byrne scénarisa et dessina le comics pendant 25 numéros jusqu’à ce que le nouvel artiste Jae Lee inspira un changement pointu dans l’environnement de la série et le synopsis du comics. Byrne scénarisa le comics jusqu’au #32.
Dans les années 90, Byrne commença à créer une série d’originaux, des travaux personnels pour la maison d’édition Dark Horse Comics. Ce fut pendant une tendance générale dans l’industrie pour nommer des créateurs travaillant pour Marvel et DC afin d’emmener leurs travaux originaux vers d’autres maisons d’éditions ou créer leurs propres compagnies pour publier leurs travaux ensembles. Un certain nombre de ces créateurs, dont Byrne, Frank Miller, Mike Mignolia et Art Adams se lièrent ensemble pour former Legend chez Dark Horse.
Le premier titre de Byrne pour Dark Horse fut Next Men, un travail qu’il considérait sombre et plus réaliste que ses précédents travaux. Les cinq jeunes gens de Next Men étaient le produit d’une expérience secrète gouvernementale. Byrne dit « Je pense que je veux voir ce que je peux faire avec des super-héros dans le « monde réel » » et « explorer l’impact que leur existence pourrait avoir ». Les autres titres Dark Horse de Byrne furent Babe (une sorte de Miss-Hulk pour lecteurs avertis) et Danger Unlimited, le dernier à propos d’une équipe de héros comme les Quatre Fantastiques dans le futur combattant une occupation extraterrestre sur Terre.
Les Next Men durèrent jusque le numéro 30 en 1994 quand Byrne mit fin à la série. Etant prévu alors de revenir « dans pas moins de six mois ». Cependant, Byrne prétendit qu’il « n’a pas compté sur… l’effondrement réel de l’industrie du comic book, qui semble se produire juste après que je mette Next Men en rayon… Actuellement, la marché tant au plus bas, je ne pense pas que les Next Men auront plus de chances, donc je laisse le comics hiberner jusqu’à ce que le marché ne remonte ».
Dans les dernières année,s Byrne a réalisé des titres pour Marvel, DC et d’autres maisons d’édition, dont le prestige de 1992, le fameux graphic novel Green Lantern : Ganthet’s Tale avec l’auteur de science fiction Larry Niven chez DC.
Il écrivit aussi d’autres séries pour DC, comme le titre Wonder Woman de 1995 à 1998. Pendant cette période, il relégua la super-héroïne au statut d’observateur de nombreuses fois, mettant en valeur des personnages secondaires comme la Reine Hyppolyte dans leurs propres aventures. Il prit en plus les New Gods volume 4 fin 1996, comme scénariste et artiste des épisodes #12 à 15, continuant avec ceci alors que les séries furent relancés avec un nouveau #1 comme Fourth World de Jack Kirby. Ceci conduisit à 20 numéros de 1997 à 1998. Byrne écrivit aussi des nouvelles en prose pour Wonder Woman : Gods and Godesses (1997).
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Son travail pour Marvel dans les années 1990 a été controversé. L’exemple le plus frappant, selon les déclarations de fan est Spider-Man : Chapter One, en lequel Byrne chercha à faire revivre les intérêts en le personnage de Spider-Man en refaçonnant ses premières aventures, changeant certaisn aspects clés et déclarant que la nouvelle version avait supplanté les histoires officielles du Spider-Man officiel. Plus tard, en 1998, Byrne devint aussi le scénariste de la série « The Amazing Spider-Man » à la fin de la série avec le numéro 440 par lequel Marvel a décidé de relancer le comics. Le « dernier » numéro de Amazing Spider-Man fut le numéro 441 (novembre 1998), avec lequel Marvel introduisit le nouveau Amazing Spider-Man avec l’épisode #1 (janvier 1999) avec Howard Mackie comme scénariste et John Byrne en tant que dessinateur. Byrne dessina les épisodes #1 à 18 (de 1999 à 2000) et scénarisa les 13 et 14.
Marvel engagea Byrne en 1999 pour un second volume de la série comportant le titre Incredible Hulk mais renommé Hulk avec Ron Garney au dessin. Byrne scénarisa selon ses plans la première année, mais comme avec son précédent run sur le personnage en 1986, les différences créatives le conduisirent à partir avant que l’année ne soit fini. Byrne écrivit les sept premiers épisodes et également l’annuel de la série. De 1999 à 2001, Byrne écrivit et dessina la série flash-back X-Men : The Hidden Years. La série dura 22 épisodes. Relativement en dépit des faibles ventes, Byrne maintenait que le comics était toujours profitable et était convaincu que l’annulation était inexplicable. Ce désagrément renforca sa décision de ne plus travailler pour Marvel.
Ces travaux post 2000 ont inclus des évènements et des personnages dans des périodes temporelles souvent en rebond par rapport aux autres comics (Marvel : The Lost Generation) ou des lignes de temps alternatives (Superman & Batman : Generations) ; une caractéristique commune est d’avoir les personnages qui ont le même age que pendant le cours de leur série, pas comme des personnages typiques dans des séries ongoing. Son travail dans les années 2000 a été pour DC Comics : JLA (#94-99, l’arc « Tenth Circle »), Doom Patrol, Blood of the Demon et un bref retour au dessin avec Superman (scénarisé par Gail Simone) dans Action Comics #827 à 835. Peu après, Simone et Byrne refirent équipe pour lancer la série du All-New Atom en 2006, avec Byrne dessinant les trois premiers numéros. Il travaille actuellement sur un comics non-titré de vanité, payé pour et écrit par Wayne Osbourne, un membre de son forum et colorisé par Greg Cordier.
Au fil des ans, Byrne a gagné une réputation de personnage controversé et a noté cela lui-même, constant que « comme les gens qui m'ont trouvé ont dit, je ne subis pas juste des imbéciles avec joie ». Gail Simone, qui a travaillé avec Byrne sur All New Atom (2006) décrivit Byrne comme « vraiment intransigeant » bien qu’elle ait qualifié son état, elle nota le talent de Byrne et évalua sa personnalité comme intégrales à ses aptitudes : « Je pense que John Byrne est brillant et sa forte personnalité est une partie de cela ». L’opinion de Byrne peut diriger à des disputes et des commentaires, en particulier ceux de Rich Johnston, et aussi des disputes avec Peter David, Jim Shooter, Joe Quesada, Mark Evanier, Marv Wolfman et Erik Larsen. La nature opiniâtre de Byrne a aussi été évincé par les Comics Journal. En 1982, pendant un salon de discussion au Dallas Fantasy Fair, Byrne fit des commentaires pas très flatteurs sur Roy Thomas. Après une transcription du salon publié dans le Comics Journal #75 (septembre 1982), Thomas menaça de l’entraîner en diffamation si Byrne ne s’excusait pas. Dans une lettre imprimé dans le Comcis Journal #82 (juillet 1983), Byrne revint sur ses dires. Clamant qu’il répétait uniquement des informations venant de Wolfman et Wein et écrivit « J’ai seulement été dans un bureau de perroquets ».
Dans les années 80, Steve Gerber et Jack Kirby en firent une satire dans Destroyer Duck, le dessinant comme un personnage nommé Cogburn, possédant une épine détachable et existant seulement pour servir comme dent dans la société de mammouth qui l’engageait. Erik Larsen créa un vilain dans les années 90 pour ses séries Savage Dragon et Freak Force, Johnny Redbeard/Le Créateur, qui parodia aussi Byrne ; un crâne massif avec des appendices atrophiés, il peut accorder la superpuissance sans distinction. Cependant, Byrne est aussi vu comme un parleur enthousiaste et quelqu’un avec un amour maladif de sa méthode choisie. Tony a commenté à propos l’approche de Byrne lors d’une convention de comics, le décrivant comme « amical, marrant, recevait toujours bien ceux qui assistait à son show ».
Le magazine Heroplay examina le traitement de Byrne sur les femmes dans ses comics et en conclut ceci « Aussi dynamique soit son art, et aussi ambitieux que soient ses scénarios, il semble juste avoir une hache pour modéliser la femelle de toutes espèces » et ceci rend ses femmes « soit traînées, frivoles ou méchantes ».
Byrne a souvent reçu sa tendance à prédire les évènements en temps réel avec ses comic books, les nommant la « malédiction Byrne ». Dans une lettre aux sceptiques, il écrivit :
J’ai été un scénariste et illustrateur de comic books pendant les 30 dernières années et à cette époque, j’ai prédit le « futur » tant de fois dans mon travail que mes collègues ont finalement pris comme terme pour référencer cela la « malédiction Byrne ».
Elle commença dans les années 70 quand je travaillais sur une série Spider-Man titré « Marvel Team-Up », j’ai réalisé une histoire à propos d’une panne d’électricité à New York. Ce fut réellement une panne d’électricité qui se produisit le mois où l’épisode fut en vente (six mois après l’avoir dessiné). Tandis que je travaillais sur « Uncanny X-Men », j’ai frappé le Japon avec un important tremblement de terre et encore une fois, cette chose arriva le mois où l’issue fut mise en rayon.
[…]
J’ai dessiné et scénarisé « Wonder Woman ». J’ai créé une histoire dans laquelle le principal personnage était tué comme prélude de sa nouvelle ascension en tant que déesse. La couverture pour cet épisode fut sous al forme d’un journal annoncant en gros titre « Princess Diana Dies » (Diana est le vrai nom de Wonder Woman). Cet épisode fut en vente un jeudi. Le samedi qui suivit… je n’ai pas besoin de vous raconter la suite je pense.
Il voit la « malédiction » comme une coïncidence, disant que son « … aptitude en tant que prestidigitateur […] lui semble être fourni assurément, bien sûr, nous nous référons seulement à ce qui est dessus, et je rebondit sur les centaines d’autres comics que j’ai réalisé qui présentent toutes sortes de catastrophes, grandes et petites, ce qui ne semble d’ailleurs pas s’arrêter. »
Byrne a évalué que ses influences majeures dans son style artistique sont Jack Kirby, Gil Kane, Steve Ditko, Neal Adams et Frank Giraud (plus connu en tant que Moebius), tout comme les artistes de comics britanniques Frank Hampson et Franko Bellamy et le cartooniste Giles. Il se décrivit plus tard lui-même comme « une éponge de Frank Miller », et a répété à plusieurs interviewers son désirs d’incorporer le style de Frank Miller et Gene Colan dans son style. Il a aussi cité les artistes de science fiction John Berkley et Syd Mead comme contributeurs de son style.
Les travaux originaux de Byrne furent jugées comme étant rudes, avec ses dessins accentuant des courbes sur les lignes droites. Byrne a lui même admis rendre droite ses lignes comme étant « son élément artistique le moins préféré ».
Ron Goulart a nommé l’art de Byrne comme « un mélange éminemment acceptable de bravoure, de complexité et de clarté dans le scénario. »
Dans le livre de Scott McLoud « Understanding Comics », Byrne est noté auprès d’autres artistes comme étant le « Big Traingle ». Le placement de Byrne dedans indetifie son style comme similaire à celui de Gilbert Hernandez et Jim Lee, faisant le point que le style de ligne de Byrne est naturel sans être pour autant détaillé.
Byrne est, en 2007, un créateur de comics accompli et est capable de produire quasiment tout les aspects d’un comic book, bien qu’il produise toujours des travaux en collaboration. La seule exception est la colorisation depuis que Byrne est aveugle des couleurs. Il a des problèmes à distinguer certains formes de gris et de marron et dessina Iron Fist pendant un an en pensant que le costume était marron. Alors qu’il opérait avec son propre lettrage fait main dans les années 80, il utilise maintenant des polices par ordinateur du lettreur Jack Morelli.
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Le style artistique de Byrne, ses planches et ses scénarios ont été sources d’instruction et d’inspiration à plusieurs artistes de comics dont Georges Perez, Jim Lee, Todd McFarlane, Bryan Hitch et Marcos Martin.
Il reçut le Comics Buyers Guide Fan Award en tant que lettreur favori en 1986 et en 1988 et le Squiddy Award comme dessinateur favori en 1983.
Pour ses écritures, il fut nominé aux Comics Buyer’s Guide Fan Award pour le scénariste favori six fois. Pour son travail en tant qu’artiste, il fut nominé par le Comics Buyer’s Guide Fan Award en tant que cover artist cinq fois. Pour son travail en tant qu’encreur, il fut nominé toujours par le Comics Buyer’s Guide Fan Award comme encreur favori trois fois. Pour son travail en tant que dessinateur, il fut nominé par (encore !) le Comics Buyer’s Guide Fan Award comme dessinateur favori trois fois.