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Nér et élevée dans le Michigan, Deborah « Debbie » Whitman s’inscrivit dans une université du Mid-West où elle rencontra Biff Rifkin, un autre étudiant qui tomba amoureux d’elle. Cependant, Deb épousa le professeur d’université Mark Whitman, qui devint rapidement violent avec elle après leur mariage. Deb finit par quitter l’université et commença à se cloîtrer chez elle, sortant de moins en moins, jusqu’au jour où, lors de l’une de ses rares sorties, elle croisa Rifkin qui découvrit immédiatement qu’elle portait un coquard. Après l’avoir suivi jusque chez elle, Rifkin s’aperçut que Whitman battait son épouse ; fou de rage, il força la porte, assomma le professeur et emmena Deb à l’hôpital ; là, la jeune femme refusa d’admettre qu’elle était battue et que son mari était violent, trouvant d’insensées excuses au comportement de son époux, qu’elle s’acharnait à décrire gentil et attentionné. Conscient des problèmes de Deborah – peut-être par l’intermédiaire de sa famille – le professeur Morris Sloan de l’Empire State University de New York et directeur du département de biologie lui offrit un emploi de secrétaire dès qu’elle sortit de l’hôpital. Déménageant alors à New York, et s’installant à Greenwich Village, Deb devint la secrétaire personnelle de Sloan. Elle retomba bientôt amoureuse d’un jeune étudiant et assistant du professeur Sloan, Peter Parker (qui était secrètement le héros Spider-Man) tout en se sentant indigne de lui.
Lorsque Parker l’embrassa un jour sans arrière-pensées, Deborah commença à rêver, mais Parker ne la considéra jamais rien de plus qu’une simple amie. Espérant le séduire, elle lui faisait ses courses, préparait ses déjeuners, le laissait dormir sur sa banquette, acceptant toutes ses invitations à sortir mais il l’abandonnait souvent sans prévenir – quand il ne lui posait pas un lapin – à cause de ses activités comme Spider-Man ou, tout simplement, de sa propre inconséquence. Parker faillit même en une occasion abandonner Deborah en faveur d’une nouvelle et superbe voisine, qui se révéla être la criminelle Llyra sous un déguisement. Menacée de manière régulière par les ennemis de Spider-Man, Deb fut agressée par les hommes de main de Belladonna, presque asphyxiée par Goldbug, insultée par le second Foolkiller (Greg Salinger) et enlevée par Mystério (Quentin Beck), échappant à ce dernier en brisant son casque avec une maquette de cinéma. Cherchant de l’aide, Deborah se rendit brièvement aux séances psychiques de Madame Web. Son inquiétude envers son oncle par alliance dont l’affaire florissante connaissait quelques difficultés amena Spider-Man à combattre Namor, un combat qui devait conduire à la transformation de Morris Bench en Hydro-Man.
Finissant par se lasser de la négligence de Parker, Deborah commença à sortir avec Rifkin, qui venait d’arriver à New York. Peu après, apercevant Parker en train de casser une serrure en acier avec un seul coup puis se débarrasser sans effort d’un Rifkin bien plus costaud, Deborah le suivit jusque sur le toit d’un immeuble, remarquant Spider-Man s’en éloigner alors que Parker restait introuvable. Devinant l’identité secrète de son ami mais refusant d’y croire, elle commença à s’inquiéter de sa santé mentale, commençant à parler à ses peluches pendant des heures d’affilée, persuadée qu’elle était en train de se créer de nouvelles illusions comme auparavant quand elle cherchait à se convaincre que son mari ne la battait pas. Elle alla parler de ses peurs à un psychiatre, le Dr Bailey Kuklin, qui entra alors en contact avec Parker et lui recommanda de se déguiser en Spider-Man pour se démasquer devant Deb afin de lui faire réaliser l’absurdité de ces hypothèses et lui faire reprendre conscience avec la réalité. Initialement, Parker refusa de se livrer à ce jeu, mais, après avoir appris le passé difficile de Deborah de la bouche de Rifkin, il finit par accepter et se présenta chez elle sous son uniforme de Spider-Man avant de se démasquer devant elle. Persuadée que Parker simulait, exactement comme le Dr Kuklin l’avait pressenti, Deborah réussit à surmonter ses peurs. Elle décida alors de rentrer dans le Michigan, de divorcer de son mari et recommencer enfin sa vie.
Après que Deborah avait ainsi repris sa vie en mains, sa mère tomba malade, nécessitant des soins médicaux extrêmement onéreux. Lorsque Spider-Man révéla sa véritable identité en public, au début de la première Guerre Civile des super-héros, des représentants de l’éditeur new-yorkais J. Jonah Jameson rendirent visite à Deborah, désormais sans travail et croulant sous les dettes, lui offrant une large rémunération s’il elle acceptait d’écrire un livre sur Peter Parker. Blessée d’avoir réalisé que ses « illusions » n’avaient été finalement que la stricte vérité et que Parker volontairement laissé douter d’elle-même, Debbie accepta, bien qu’elle fut extrêmement mal à l’aise en découvrant le ton extrêmement négatif de son récit après sa révision par un coauteur engagé par Jameson. Lors d’une tournée de signature, Deborah passa par New York et y rencontra Spider-Man, la journaliste du Daily Bugle Betty Brant, l’ami de Parker Flash Thompson et le criminel appelé le Vautour (Adrian Toomes) ; celui-ci attaqua Spider-Man lors de la séance de signatures. Ayant l’impression d’avoir trahi son ami, Debbie se confia à Brant, qui s’arrangea discrètement pour que le Daily Globe, le rival du Bugle, ne révèle la vérité sur les relations entre Parker et Deborah ainsi que sur son livre, permettant ainsi à Deb de conserver l’argent nécessaire pour soigner sa mère.
Aucun.
Peu sûre d’elle, timide et craintive, Deborah Whitman peut faire preuve d’un étonnant courage selon les occasions et possède sinon des capacités physiques et intellectuelles normales.