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Le Bailli d’Inanna était l’un des principaux agents de l’archidémone, et ancienne déesse, Inanna. Appartenant à une race de démons collectivement appelés les Baillis de la Folie, il servait loyalement sa maîtresse, à l’instar de celui de Daimon Hellstorm, et ce depuis des siècles. Sous son apparence habituelle d’un humanoïde sans visage, vêtu d’un costume et d’un chapeau haut de forme gris, mais recouvert d’araignées, le Bailli se manifesta récemment dans la demeure de Christoph Haizmann, récemment rachetée et reconstruite par Jack Wintergarden en Floride. A son époque, Haizmann avait passé un pacte avec Inanna et sa maison avait été transformée en antichambre de ce domaine. Cependant, en consignant ses études occultes, Haizmann avait refermé le portail par le biais de symboles mystiques écrits dan son journal. Plus tard, Haizman sombra dans la folie et entra dans la légende, personne ne connaissant les secrets et protections renfermés dans son journal.
Lors d’une réception organisée par Wintergarden, le journal fut détruit et, les protections disparues, le portail vers l’enfer d’Inanna se rouvrit immédiatement. Le Bailli d’Inanna se précipita sur place, bien décidé à marquer le retour des démons. Il asservit les invités et la famille de Wintergarden, les soumettant à la torture sous les yeux même de l’écrivain, cherchant à stimuler son imagination et le pousser à créer des œuvres délirantes et maléfiques. Cependant, l’arrivée du démon attira l’attention d’Anton Devine, qui s’empêcha de prévenir ses alliés Daimon Hellstorm et Jaine Cutter. Le couple se rendit sur place pour arrêter le Bailli qui put toutefois neutraliser rapidement Cutter. Il s’apprêtait même à la torturer à son tour avec une poire d’angoisse quand Hellstorm, qui était devenu lui-même l’un des seigneurs des Enfers, libéra sa puissance contre son adversaire et réduisit le Bailli en cendres.
Le Bailli tirait sa puissance d’Inanna elle-même ; il utilisait cette puissance pour contrôler les mortels, et pouvait en subjuguer plusieurs à la fois et ceci indépendamment de leurs puissances respectives. N’ayant pas de vraie consistance physique, il ne pouvait pas être blessé par des moyens conventionnels et n’était donc vulnérable qu’à la magie. Son corps pouvait créer des extensions en forme de serpents capables d’attaquer ses proies. Il pouvait aussi ouvrir des portails entre la Terre et la dimension des Enfers et transporter, à travers ceux-ci, divers instruments de torture.
Le Bailli raffole du sang, de la violence et de la cruauté. Ainsi, plutôt que de susciter des visions chez Wintergarden, il préfère réaliser les scènes de torture, utilisant sa famille et ses amis. Le Bailli possède un savoir et une pratique étendues dans le domaine de la torture, un « talent » qu’il a pu perfectionner au cours des siècles voire des millénaires.
Au fil du temps, le Bailli a rassemblé un ensemble d’instruments de torture des plus divers ; lors de son invasion de la demeure de Wintergarden, il a utilisé divers collier, des bancs de torture, des bûchers, les poires d’angoisse et bien d’autres encore.