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John Jonah Jameson Jr, ou « JJJ », est le fils de John « Jay » Jonah Jameson Sr et Betty Jameson. Dans des circonstances inconnues, le couple se sépara alors que JJJ était encore très jeune et Betty épousa en secondes noces le propre frère de son premier mari, David Jameson, qui éleva JJJ. Celui-ci était un officier de l’armée des Etats-Unis, un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, décoré pour son comportement pendant le conflit. Cependant, chez lui, David Jameson était un tyran, maltraitant régulièrement aussi bien sa femme que son fils. Ainsi, JJJ, abandonné par son vrai père et martyrisé par son père adoptif, acquit bientôt la conviction qu’aucun héros ne pouvait l’être 24 heures sur 24 et que même les plus grands héros ne pouvaient contrôler en permanence leurs instincts. Boy-scout durant son enfance, JJJ s’intéressa à la boxe au lycée ainsi qu’à la photographie. C’est au club de photo de son lycée qu’il rencontra sa future première femme, Joan Jameson ; lorsque trois des meilleurs sportifs de l’école commencèrent à le harceler, JJJ rendit coup pour coup et réussit à les battre tous les trois. Son courage et sa détermination impressionna Joan et ils commencèrent à sortir ensembles. Ils se marièrent dès qu’ils eurent fini leurs études.
Lors de sa dernière année au lycée, JJJ commença à rechercher du travail comme journaliste. Il finit par se faire engager au Daily Bugle où il travailla pour Walter « le Vieux » Jameson, souvent confondu avec le propre père de J. Jonah Jameson, à cause de leurs patronymes. Très vite, eut l’ambition de devenir le propriétaire du quotidien, ce qu’il ne cacha pas à ses collègues. A l’âge de vingt ans, il révéla la corruption policière organisée par le soi-disant héros du service Sam Kenner ; battu et même victime d’une bombe, Jameson persista dans sa recherche de la vérité et, avec l’aide de William Goodman, alors propriétaire du Daily Bugle, il réussit à dénoncer Kenner. Il devint alors un journaliste de plein droit au sein du journal et, en 1939, assista à la première apparition de Jim Hammond, la première Torche humaine, et à celle de Namor McKenzie, le Prince des Mers. Dès le départ, JJJ fut extrêmement sceptique à leur égard, doutant qu’une personne dotée de capacités surhumaines agissant en dehors de la loi puisse être de confiance ; durant la guerre, il dénonça les premiers vigilants masqués, ne voyant en eux que des individus avides de gloires et de célébrités, et un danger pour le simple citoyen. Après la Seconde Guerre mondiale, lui et Joan eurent un fils, John, qui, dès son plus jeune âge exprima l’envie de devenir astronaute.
Lorsque Jameson revint d’un reportage sur la Guerre de Corée, il fut effondré en découvrant que sa femme était morte durant une agression pendant son absence. A partir de là, JJJ se concentra de plus en plus sur sa carrière journalistique, continuant à monter les échelons en devenant rédacteur-en-chef du journal. Lorsque, après la mort de Goodman, les héritiers de celui-ci mirent le journal en vente, Jameson investit jusqu’à son dernier dollar pour racheter le Daily Bugle, fondant sa propre société, J. Jonah Jameson Incorporated. Travaillant dur, il fit du Bugle le premier journal quotidien de New York, récupéra tous ses investissements, devenant même membre du Century Club new-yorkais, un club réservé aux millionnaires de la ville. Au fil de sa carrière, JJJ a acquis une réputation, largement méritée, d’intégrité journalistique ; en même temps, son opportunisme et son entêtement le caractérisent tout autant et lui ont valu l’inimitié de plusieurs personnes. En même temps, il participa à de nombreuses organisations caritatives, n’hésitant pas à soutenir ses employés, ou ses amis, qui éprouvent des difficultés.
Ces défauts devinrent encore plus évidents quand Spider-Man (Peter Parker) commença à devenir la coqueluche des médias. JJJ chercha par tous les moyens à salir la réputation de Spider-Man, dénonçant le héros masqué comme un vigilant déséquilibré autant pour accroître le tirage du Bugle que pour punir le héros d’avoir éclipser la carrière de son fils, l’astronaute John Jameson. Quand Spider-Man sauva John Jameson d’un accident, JJJ se vengea en accusant Spider-Man d’avoir lui-même organisé l’accident pour se faire mousser. Cet épisode initia le schéma type de ce qui allait devenir la relation typique entre Jameson et Spider-Man : JJJ accusant régulièrement le héros de crimes et méfaits, pour finir par publier autant de rétractations après l’apport de la preuve de l’innocence de Spider-Man. JJJ refusait de reconnaître sa propre responsabilité dans son comportement non professionnel, reprochant à Spider-Man de tout faire pour le ruiner. Pour alimenter son hostilité permanente envers Spider-Man, JJJ nécessita rapidement des photographiques du héros en action ; sous son identité civile de Peter Parker, Spider-Man profita de cette situation en prenant des photos de lui-même pour les vendre au Bugle, où il devint photographe indépendant. Bien qu’il ne l’admit jamais, JJJ était en fait jaloux de l’héroïsme désintéressé de Spider-Man, au point que, malgré toutes les preuves du contraire, il se convainquit lui-même que le héros avait ses propres projets cachés et malhonnêtes. Même lorsque Spider-Man lui sauvait la vie, ou celle de ses proches, la détermination de JJJ à trouver une faille dans l’attitude ne fit que croître. De son côté, les réactions de Spider oscillaient entre d’un côté la frustration et la colère envers l’éditeur ingrat, ce qui l’amena à plusieurs reprises à se venger en lui jouant des tours, et de l’autre côté une acceptation amusée de cet entêtement auto-destructeur. Ironiquement, JJJ avait été une sorte de héros durant sa carrière de journaliste, rédigeant de nombreux articles contre le crime organisé ou pour la défense des droits civils. Globalement, l’attitude de JJJ envers Spider-Man s’explique par la conjonction de deux facteurs : les soupçons de JJJ envers Spider-Man peuvent ainsi être interprétés comme une extrapolation des valeurs morales impossible à atteindre que JJJ s’est fixé à lui-même, redoutant que Spider-Man soit plus capable que lui d’atteindre ces idéaux, ainsi que le résultat des abus de son « héros » de père dont, enfant, il eut à souffrir.
Peu après les premières apparitions de Spider-Man, Jameson montra en exemple les Spacemen, comme des héros plus dignes de respect que le héros arachnéen ; mais, il dut rapidement reconnaître qu’ils ne posaient comme héros que pour mieux dissimuler leurs activités criminelles, un schéma qui allait se répéter plusieurs fois au fil des années, avec des individus tels que Mystério (Quentin Beck). Une nouvelle fois trompé, Jameson engagea alors le détective privé MacDonald Gargan pour suivre Parker afin de découvrir comment il réussissait à prendre autant de photos de Spider-Man. Peu après, il l’amena chez le professeur Farley Stillwell pour lui faire subir un procédé d’amélioration génétique qui fit de McGargan le Scorpion. Cependant, si sur un plan physique le procédé était au point, sur le plan mental il provoqua la folie de McGargan qui se retourna contre JJJ. Celui-ci ne fut sauvé que par l’intervention de Spider-Man, qui devait intervenir à plusieurs reprises au cours des années suivantes pour protéger Jameson du Scorpion. Pendant des années, Jameson tut son rôle secret dans la création du Scorpion, ne se confiant qu’à son ami Norman Osborn, un acte qu’il allait beaucoup regretter par la suite. Après ce nouvel échec, Jameson entra en contact avec le professeur Spencer Smythe, concepteur d’un robot télécommandé qu’il souhaitait utiliser pour capturer Spider-Man ; l’Anti-Araignée, tel que le robot allait être baptisé, fut cependant vaincue par le héros. Au fil des ans, Smythe allait produire d’autres Anti-Araignées pour Jameson, mais ses échecs répétés le plongèrent dans le crime et Smythe finit par travailler pour lui seul. JJJ se tourna alors vers des surhumains déjà existant, les engageant pour capturer Spider-Man et le lui livrer ; ainsi, lorsque Norman Osborn (sous son identité secrète du Bouffon vert) fut apparemment tué dans un combat contre Spider-Man, JJJ engagea Luke Cage (Power-Man) pour traquer et livrer Spider-Man à la justice ; il devait réitérer l’expérience en engageant Silver Sable (Silver Sablinova) et son Wild Pack pour capturer le même héros quelques années plus tard.
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Peu après l’affaire Power-Man, Jameson dut s’occuper en priorité de son fils John, devenu la bête féroce appelée l’Homme-Loup après avoir été contaminé par une pierre trouvée sur la lune ; Spider-Man vint d’ailleurs en aide à l’astronaute, alors que Jameson cherchait tous les moyens pour protéger et soigner son fils unique. JJJ lui-même fut à son tour menacé lorsqu’un ancien lutteur, Maxwell Markham, contre lequel il avait, une décennie plus tôt, lancé une campagne de dénigrement comme celle visant Spider-Man, chercha à se venger, devenant à l’occasion le criminel surhumain appelé le Grizzly Une nouvelle fois, JJJ ne réchappa de l’affaire qu’avec l’aide de Spider-Man. Vexé de ce secours, Jameson engagea Daniel Berkhart pour harceler Spider-Man ; se faisant passer pour le fantôme du premier Mystério, Berkhart échoua cependant et Jameson échappa de peu à des poursuites pour son implication. Enlevé peu après par la Maggia, il fut libéré du Cyclone (André Gérard) par une nouvelle intervention de Spider-Man. Oubliant son échec du Scorpion, il contacta le frère de Farley Stillwell, Harlan, pour créer un nouvel agent capable de vaincre Spider-Man. Mais le procédé fut utilisé sur le voleur Richard Deacon qui devint le super-criminel appelé la Mouche, que Spider-Man dut arrêter lui-même. Vers la même époque, Jameson reçut des photos d’un expéditeur anonyme (il allait s’avérer qu’il s’agissait de Harry Osborn lui-même, sous hypnose de son psychiatre, le Dr Barton Hamilton, respectivement les deuxième et troisième Bouffon vert), montrant le cadavre de Spider-Man avec la tête de Peter Parker, prise peu après la première bataille entre Spider-Man et son clone. JJJ garda pendant un temps le secret et, reprenant l’idée des Anti-Araignées, se décida à contacter une autre chercheuse et rencontra alors le Dr Marla Madison, une scientifique réputée et la fille d’un ami décédé de Jameson. Il lui demanda de concevoir un nouveau modèle d’Anti-Araignée et Madison, intéressée par le défi, se mit au travail ; après plusieurs semaines, elle mit au point un cinquième modèle d’Anti-Araignée ; mais celui-ci, comme les précédents, ne représenta guère une menace pour Spider-Man. En revanche, JJJ et Marla Madison continuèrent à se revoir, et finirent par tomber amoureux l’un de l’autre ; leur idylle dura plusieurs mois et ils finirent par se marier. Après l’échec du robot, il confronta Parker avec les photos mais celui-ci réussit à le convaincre qu’il ne s’agissait que d’un habile montage. Jameson devait une nouvelle fois montrer la solidité de ses principes en dénonçant les activités terroristes du Front de Libération Populaire ; en réaction, celui-ci engagea le mercenaire appelé le Tireur (Burt Kenyon). Mais même menacé d’exécution, Jameson refusa de céder, se moquant de ses kidnappeurs, qui finirent par être vaincus par Spider-Man et le Punisher.
Malgré ses sentiments envers Spider-Man, JJJ est capable de faire preuve d’une certaine loyauté envers lui. Ainsi, quand Spencer Smythe, réalisant qu’il était mourant, décida de se venger de JJJ et Spider-Man, il manipula d’abord John Jameson, envoyant l’Homme-Loup contre Jameson ; au cours du combat, l’Homme-Loup fut apparemment désintégré. Smythe enleva alors ses deux ennemis, et les attacha à une bombe à retardement, avant de finalement rendre l’âme. Se voyant condamné à mort, Jameson craqua, reconnaissant que son obsession avec Spider-Man lui avait causé plus de mal que le héros lui-même ; lorsque Spider-Man, en tentant d’échapper à la Mouche, se retrouva inconscient, JJJ, bien que tenté, décida de ne pas lui retirer son masque, montrant là une forme de respect envers le héros. Finalement, Spider-Man, revenu à lui, réussit à les débarrasser de la bombe, avant d’abandonner un Jameson confus, tiraillé entre sa reconnaissance pour le héros et son obsession toujours vivace. Jameson fut ensuite la cible du scientifique fou Jonas Harrow, qui réussit à le rendre fou et le fit plonger dans une profonde dépression ; sauvé par Spider-Man, JJJ reprit la direction du Bugle après une courte convalescence, retombant bientôt dans ses travers traditionnels. Lorsque, des mois après, John réapparut bien vivant, Jameson fut envahi de joie en retrouvant son fils, qui fut finalement guéri de la malédiction de l’Homme-Loup grâce à l’aide conjointe du Dr Curt Connors et de Spider-Man.
Lorsque l’ancien collègue de JJJ, Ian Fate, réapparut, devenu un sorcier et accompagné du monstrueux Homme-Chose (Ted Sallis), le directeur du Bugle refusa d’aider son ami à refaçonner le monde ; furieux de ce rejet, Fate libéra ses pouvoirs. Alors que Spider-Man affrontait l’Homme-Chose, JJJ calma son ancien ami et réussit à le convaincre d’abandonner ses projets. Ayant pris plaisir à ce rôle plus actif, Jameson reprit quelques temps ses activités de journaliste, enquêtant sur le chantage du Waterfront, allant même jusqu’à confronter le Caïd (Wilson Fisk) lui-même et risquant sa vie pour mettre la vérité au grand jour, même s’il fut, secrètement, assisté de Spider-Man. Peut-être JJJ s’aperçut-il de ce soutien, car ses campagnes ultérieures pour discréditer le héros s’avérèrent moins acharnées que les précédentes. C’est alors que le premier Super-Bouffon, secrètement Roderick Kingsley, un membre du Century Club new-yorkais auquel JJJ appartenait également, découvrit les secrets d’Osborn et apprit que Jameson avait participé à la naissance du Scorpion ; tentant de le faire chanter, le Super-Bouffon fut mis en échec par Spider-Man et les documents compromettants furent brûlés au cours de leur bataille. Cependant, tourmenté par sa culpabilité, JJJ décida de reconnaître publiquement ses torts dans le Daily Bugle, même s’il évita d’évoquer ses liens avec la Mouche ou avec la série des Anti-Araignées. Ceci fait, et pour éviter tout doute quant à l’objectivité et la qualité journalistique du Bugle, Jameson abandonna son poste de rédacteur-en-chef, qu’il confia à son ami Joe Robertson, ne restant que l’éditeur du journal et limitant ses écrits aux éditoriaux du quotidien.
Libéré d’une partie de son passé, Jameson se décida à épouser Marla Madison, au cours d’un mariage qui fut interrompu par le Scorpion lui-même. A ce jour, JJJ et Marla restent mariés ; l’éditeur a adopté une attitude plutôt protectrice envers sa femme, peut-être même trop protectrice, une conséquence de la mort tragique de sa première épouse, Joan. Revenu de son voyage de noces, il engagea les supposés chasseurs de mutants de Facteur-X – les X-Men des origines – puis la mercenaire Silver Sable et son Wild Pack pour capturer Spider-Man. Mais, en même temps, il semblait se satisfaire de ses régulières invectives contre le héros dans son journal, plutôt qu’intervenir plus directement contre Spider-Man. C’est ainsi que JJJ et Spider-Man se battirent côte à côte lors de l’invasion de New York par des démons venus des Limbes, lors des événements connus sous le nom d’Inferno. Sa vendetta sembla néanmoins atteindre un nouveau sommet lorsqu’il fut enlevé, et remplacé, par le Caméléon (Dmitri Smerdyakov), qui lança une campagne anti-Spider-Man sans précédent. Inévitablement sauvé par le héros, il dut faire face à une nouvelle crise quand le financier Thomas Fireheart, secrètement le mercenaire appelé le Puma, racheta le Daily Bugle pour redorer le blason du héros. Jameson se lança, avec certains anciens employés du Bugle comme Robertson, dans la création d’un nouveau journal ; il s’attaqua alors dans ses articles au néo-nazi Eric Hartmann et, pour une fois, il joua les sauveurs en battant Hartmann avant que le fou furieux ne puisse abattre Spider-Man.
Fireheart finit par rendre le Bugle à Jameson pour un dollar symbolique, mais celui-ci perdit de nouveau son journal quand Norman Osborn, qui s’avéra finalement bien vivant, s’en empara ; cette fois, cependant, Jameson resta l’éditeur, à défaut d’être le propriétaire. Il décida ainsi d’enquêter sur la mystérieuse Opération : Tolérance Zéro conçue pour chasser les mutants. Son chef, Bastion, tua l’un des journalistes du Bugle et tenta de corrompre JJJ en lui offrant un CD-ROM contenant tous les secrets des X-Men et de leurs alliés. Jameson refusa net, son opposition envers les justiciers costumés s’inclinant devant son intégrité journalistique et son dégoût envers les préjugés raciaux, refusant d’être utilisé par n’importe quelle organisation. Jameson s’opposant régulièrement à Osborn, celui-ci envoya contre lui d’abord Berkhart, le second Mystério, et la cousine du premier, Maguire Beck, qui adopta l’identité de Mad-Jack, et ensuite Venom (Eddie Brock) pour lui faire peur. Venom eut une interprétation plus radicale des ordres d’Osborn, et même JJJ fut ébranlé en assistant à la correction que subit Spider-Man en le défendant contre le symbiote. Lorsque Norman Osborn perdit l’esprit après avoir subi un rituel destiné à accroître ses pouvoirs, Jameson récupéra l’entière propriété de son journal ; à la même époque, il recueillit, avec Marla, la nièce de celle-ci, Mattie Franklin, qui avait reçu des pouvoirs surhumains au cours du même rituel ayant rendu fou Osborn. Franklin adopta rapidement l’identité de Spider-Woman, la troisième du nom, sans que, bien sûr, JJJ ou Marla ne le découvre. Peu après, ils devaient même adopter officiellement la jeune fille. JJJ fut bientôt harcelé par le fils de Spencer Smythe, Alistair, puis une nouvelle fois par Berkhart et Beck, désormais à leur propre compte, mais ils furent vaincus par Spider-Man et Daredevil (Matt Murdock). Bien que sauvé par ce dernier, cela n’empêcha Jameson, dans son éternel combat contre les justiciers masqués, de profiter de la révélation de l’identité secrète de celui-ci mais il dut faire face à l’opposition de l’un de ses principaux journalistes, Ben Urich, et abandonna bientôt sa campagne. Il recruta alors la détective privée, et ancienne héroïne costumée elle-même, Jessica Jones pour obtenir la même information sur Spider-Man ; Jones fit semblant de chercher ce qui n’empêcha pas JJJ de l’engager de nouveau par la suite pour retrouver Mattie Franklin qui avait disparu. Aidée de Jessica Drew, Jones retrouva la jeune fille exploitée par un de ses amis qui utilisait son sang pour fabriquer de la MGH (Mutant Growth Hormone / Hormone de Croissance mutante). En reconnaissance, JJJ engagea à temps complet Jessica Jones pour son nouveau magazine, The Pulse, plus centré sur les activités des vigilants.
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Malgré son attitude envers les héros en général et Spider-Man en particulier, il convient de créditer JJJ de son combat incessant pour les droits civils, pour les droits des syndicalistes, et pour ses articles dénonçant le crime organisé, n’hésitant pas à enquêter lui-même ; en plusieurs occasions, il s’est opposé au Caïd et à ses hommes, ou à d’autres chefs de la pègre. En fait, si JJJ reste opposé aux vigilants masqués, cette opposition se place sur un plan strictement légal, à savoir l’opposition absolue à l’application de la justice par des individus ne rendant des comptes à personne ; son hostilité n’est ainsi nullement motivée par des préjudices envers les surhumains ou même les mutants, comme son affrontement avec Bastion le confirme. Malgré son opposition, il respecte également d’une certaine manière certains héros, et il lui est arrivé de compatir pour certains d’entre eux, comme avec Hector Ayala quand celui-ci fut mitraillé par Gideon Mace après avoir perdu sa famille. Cela se constate également au travers de ses relations avec la première formation des Avengers ou celle des Quatre Fantastiques, qui sont beaucoup moins conflictuelles que celles avec Spider-Man. C’est aussi pour cela qu’il dénonça la seconde formation des Avengers, qui n’étaient pas sanctionnées par une autorité officielle, sans parler de l’arrivée de Spider-Man dans le groupe ni de la tentative de Tony Stark d’acheter son opinion, un acte que Jameson ressentit comme une insulte à son intégrité journalistique.
De même, malgré son caractère colérique, ses exigences d’éditeur, et, autrefois de rédacteur-en-chef, Jameson reste sensible aux problèmes de ses employés. Ainsi, discrètement, il est venu plusieurs fois en aide à Peter Parker lorsque celui-ci avait des problèmes financiers et c’est lui qui paya son avocat lorsque Parker fut accusé du meurtre de Louise Kennedy. D’une manière similaire, il engagea la jeune Betty Brant à la place de sa mère, plongée dans le coma, pour secourir la jeune fille et l’aider à faire face aux coûts financiers de l’hospitalisation ; opposé au crime, JJJ reste cependant partisan de la réinsertion des anciens condamnés, réengageant le journaliste Frederick Foswell, qui avait été arrêté et condamné pour être le chef de gang appelé le Grand Patron. Cet acte de JJJ devait lui sauver la vie plus tard, lorsque Foswell sacrifia la sienne pour éviter à JJJ d’être tué par une balle, après avoir été enlevé par le Caïd et ses hommes.
L’influence de Jameson et ses idées sur les héros masqués resurgit brutalement lors de l’adoption du Superhuman Registration Act. Prenant clairement une position en faveur de la loi, il dénonça l’attitude de Captain América (Steve Rogers) et de ses partisans, même si le fait que Spider-Man rejoigne le camp d’Iron-Man (Tony Stark) fut, au départ, un choc pour lui. Lorsque ce dernier se démasqua en public, le choc fut tel qu’il perdit momentanément conscience en découvrant Peter Parker sous le masque de Spider-Man. JJJ avait toujours eu le sentiment qu’un lien particulier, de confiance, existait entre lui et Parker, le considérant presque comme un second fils, le « dernier honnête homme » sur Terre, et, malgré sa rudesse, achetait systématiquement ses photos, même les moins bonnes, pour le soutenir financièrement. Cette confession publique lui donna un sentiment de trahison, qui brisa ce lien. Déterminé à se venger, il commença par le renvoyer du Bugle, et entama un procès contre lui, au motif qu’il les avait trompés et que les photographies qu’il leur avait fournies toutes ces années devenaient suspectes, lui demandant le remboursement de toutes les sommes versées par le Daily Bugle. Mais un autre événement devait encore le déstabiliser : à la même époque, son fils, John, épousa Jennifer Walters (Miss Hulk). Furieux, il envoya contre elle un des derniers modèles d’Anti-Araignée, qui fut réduit en miettes par la géante verte. Pour calmer la situation, Walters accepta de reprendre le dossier de fraude contre Parker, afin de calmer JJJ et d’apaiser leurs relations ; en secret, elle expliqua à John qu’elle comptait bien faire durer l’affaire autant que possible. Depuis, John Jameson et Jennifer Walters se sont séparés et ont divorcé, ayant découvert que leurs sentiments avaient été artificiellement entretenus par Starfox (Eros). Cependant, l’amnistie gouvernementale accordée à Spider-Man pour tous les actes accomplis pour protéger son identité secrète (dont la prise des photos) mit un rapide terme au procès.
Puis, Spider-Man abandonna le camp d’Iron-Man et rejoint les Secret Avengers de Captain América, se retournant ouvertement la contre la nouvelle loi et combattant ses anciens alliés. La réaction de Jameson ne se fit pas attendre et il promit une prime pour celui, ou celle, qui lui ramènerait Parker. Cependant, JJJ dut également faire face à d’autres problèmes ; ainsi, Betty Brant, longtemps sa secrétaire et aujourd’hui journaliste au Bugle, fournit secrètement des informations au grand rival du Bugle, le Daily Globe, pour un éditorial incendiaire accusant le Bugle de campagne de diffamation contre Parker. Finalement, Robertson s’opposa directement à JJJ au sujet de sa manière de traiter Parker/Spider-Man. Refusant néanmoins d’admettre ses torts, l’éditeur préféra renvoyer son vieil ami. Apprenant ceci peu après grâce à Brant, Spider-Man décida d’avoir une discussion avec Jameson ; au cours de celle-ci, le héros se laissa frapper par Jameson après s’être moqué de sa lâcheté, et l’éditeur se brisa même la main en tapant sur le héros. Celui-ci lui laissa même une pellicule de leur « combat », qui permettrait à Jonah de passer pour un héros dans son journal ; mais, l’éditeur, sans vraiment comprendre lui-même, détruisit la pellicule, avant de se rendre chez Robertson pour le reprendre au service du Bugle et abandonna tout projet de poursuivre Parker devant les tribunaux. Quelques jours après, l’apparition des trois Scarlet Spiders de l’Initiative de l’Ombre commencèrent à jeter un doute sur la révélation de l’identité du héros, voire s’il existait un seul ou plusieurs Spider-Man/Men.
La question fut totalement résolue quand Parker accepta de passer un pacte avec le démon Méphisto pour sauver la vie de sa tante, May Parker, blessée par une balle perdue alors qu’ils se cachaient des autorités. Le démon rétablit la santé de la vieille dame et, en même temps, effaça tout souvenir de l’esprit des gens de la véritable identité de Spider-Man, lui permettant de reprendre sa carrière de photographe au Daily Bugle. Cependant, avec le départ de Ben Urich, et la réduction du nombre de photographies de Spider-Man – le héros s’étant fait discret quelques temps pour échapper aux autorités – les ventes du Bugle diminuèrent, plongeant le journal dans des difficultés financières. Quand JJJ fit un infarctus, après une nouvelle dispute avec Parker au sujet du retard de paiement des salaires induit par ces difficultés, Marla Madison, pour épargner tout nouveau stress à son époux, accepta de vendre ses parts du journal à Dexter Bennett. Jameson resta hospitalisé pendant cette vente, ignorant tout des agissements de sa femme et ne découvrant la vérité que lors d’une récente visite de Spider-Man dans sa chambre. JJJ fit alors un second infarctus et fut ranimé d’urgence par le tisseur. Peu à peu, après une longue convalescence (faite de séances de physiothérapie et même de tai chi), la santé de JJJ s’améliora, tandis qu’il tournait sa colère permanente contre Bennett. En revanche, reprochant à Marla la vente du Daily Bugle, les époux se séparèrent.
Peu de temps après, Jonah se porta candidat aux élections municipales de New York après que le candidat récemment élu, William Hollister, avait du démissionner suite au scandale de la révélation que sa fille, Lily Hollister, n’était autre que la criminelle costumée nommée Menace. Peu après sa prise de fonctions, JJJ reçut la visite de son père biologique, John Jonah Jameson Sr, qui lui demande de cesser sa vendetta contre Spider-Man que l’élu semblait vouloir reprendre avec l’appui des autorités de la ville. Ironiquement, le tisseur pénétra dans le bureau au même moment, proposant également une trêve ; mais Jonah annonça son intention d’organiser une « Escouade Anti-Spider-Man », poussant le héros à multiplier les actes héroïques pour doper sa popularité, provoquant la fureur de JJJ qui redoubla d’efforts, au détriment des finances de la ville. Pendant ce temps, Gargan (récemment devenu Venom et surtout l’un des Avengers d’Osborn en se faisant passer pour Spider-Man) chercha de nouveau à se venger de l’ancien éditeur, abandonnant le cadavre d’une strip-teaseuse dans la chambre de JJJ puis déclenchant une guerre des gangs au sein de New York. Jameson dut se résoudre à faire appel à Osborn qui lui « prêta » le faux Spider-Man, obligeant JJJ à changer de stratégie envers le tisseur, d’autant que la popularité du maire s’améliora nettement de son association avec celui qui semblait être le vrai Spider-Man. Cependant, sur ordre d’Osborn, Gargan dut abandonner ses projets, renonçant, au moins pour le moment, à se venger de Jameson. Peu après, JJJ découvrit que son père allait épouser May Parker, une situation qu’il désapprouva initialement, d’autant que cela faisait de lui un parent par alliance de Peter Parker. Mais, ne pouvant naturellement s’opposer aux choix de son père, JJJ fit contre mauvaise fortune, bon cœur, acceptant la situation.
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Quand Spider-Man tenta d’empêcher le Caméléon de déclencher une bombe au cœur de New York, Jameson envoya son escouade composée de Mandroïdes dotés de technologie anti-araignée pour capturer le tisseur. Cependant, en découvrant que celui-ci cherchait à protéger la ville, les policiers décidèrent plutôt de lui venir en aide, refusant d’arrêter le héros, en dépit des ordres de Jonah. Dès le lendemain, les policiers démissionnaient de l’escouade. Ramené à la raison par un conseiller, JJJ abandonna son désir de vengeance envers le monte-en-l’air, d’autant qu’il assista peu après à la destruction de l’immeuble du Daily Bugle, lorsque le criminel Electro (Max Dillon) s’attaqua directement à Bennett. La disparition de ce bâtiment qui avait tant représenté pour lui fut un crève-cœur pour JJJ. Celui-ci fut bientôt attaqué par un nouveau Vautour (James Natale), qui avait été manipulé par la pègre afin de croire que le récent maire était responsable de sa transformation, pour le pousser à attaquer Jonah. Celui-ci fut défendu par Spider-Man ainsi que l’un des agents de sécurité, Gabriel Graham, qui trouva la mort lors de la bataille. Ignorant jusqu’au nom de celui qui avait sacrifié sa vie avant la mort de ce dernier, JJJ fut ébranlé par cette situation. Parker tenta de compenser cela en truquant des photos pour valoriser l’image publique du maire mais, par souci d’honnêteté, JJJ révéla la supercherie lors d’une conférence de presse, renvoyant Parker de son poste, tout en le décrédibilisant auprès de tout autre employeur potentiel. Le nouveau Rhino (Alexander O’Hirn) vint interrompre peu après un autre discours de Jonah, peu avant qu’il n’assiste à la reformation des vrais Avengers, suite à la chute d’Osborn. Echappant à un nouvel assassin, l’Extrémiste (Tyler Smithson), Jonah reçut la visite de son fils et de Steve Rogers qui voulaient le convaincre d’organiser une cérémonie en l’honneur de Spider-Man, qui venait de sauver une fois de plus la ville, cette fois de bombes conçues par le Dr Octopus (Otto Octavius). Toujours hanté par son ancien journal, JJJ donna peu après l’argent nécessaire à Robertson pour lui permettre de transformer le Front Line en un nouveau Daily Bugle.
Peu de temps après, Alistair Smythe, devenu un cyborg en intégrant la technologie des Anti-Araignées dans son propre corps, attaqua de nouveau JJJ pour le tuer ; Spider-Man vint au secours de l’ancien éditeur mais ce fut Marla Madison, avec laquelle JJJ était en voie de réconciliation, qui fut mortellement blessée par Smythe. Pour une fois, Jonah ne fit aucun reproche à Spider-Man, se jugeant au contraire lui-même responsable du décès de son épouse. Pris en otage avec d’autres clients d’une banque par le criminel appelé Massacre (Marcus Lyman), JJJ prit soin de réconforte un garçon prénommé Liam pendant l’épreuve après que la mère de l’enfant avait été tuée par le criminel. Spider-Man put libérer les otages, arrêtant Massacre avant que la police new-yorkaise ne le tue lors de l’intervention ; Jameson reprocha au tisseur d’avoir épargné un assassin, lui qui réclamait la peine de mort pour Alistair Smythe, mais Spider-Man demeura ferme sur ses convictions, affirmant devant le maire qu’il ferait tout pour que personne ne meure, au plus grand dam de JJJ. Progressivement, la popularité de Jonah comme maire commença à baisser, notamment à cause du coût prohibitif de son Escouade Anti-Spider-Man, qui n’était pas soutenue par la majorité de la population new-yorkaise. Lorsque Manhattan fut infectée par un virus transformant ses habitants en araignées, JJJ fut naturellement infecté et manqua de peu de tuer Smythe, pour venger la mort de son épouse. Jameson fut finalement soigné grâce à un virus développé par Mr Fantastic (Reed Richards) et reprit ses fonctions.
Après que Otto Octavius, ayant pris temporairement le contrôle du corps de Peter Parker, sauva les Laboratoires Horizon des Sinister Six, Jameson reconnut finalement un héros en Spider-Man. JJJ sollicita le Spider-Man supérieur pour veiller à l’exécution d’Alistair Smythe ; quand ce dernier essaya de s’échapper, Octavius le tua à la demande de Jameson puis obligea ce dernier à lui confier le Raft, rallumant la rancœur de Jameson à l’égard du tisseur. Alors que la ville de New York était assiégée par la Nation Bouffon, l’organisation de Norman Osborn, il fut révélé que Jameson continuait à financer des Anti-Araignées pour s’occuper de Spider-Man, provoquant la colère de Glory Grant, devenue son attachée de presse, en constatant qu’il préférait entretenir sa rancune plutôt que protéger la ville. Cependant, la Nation Bouffon prit le contrôle des Anti-Araignées, les envoyant attaquer le Spider-Man supérieur et Spider-Man 2099 (Miguel O’Hara). Cette débâcle déclencha un scandale politique qui contraignit Jameson à démissionner dans la honte, alors que Parker, qui avait repris le contrôle de son propre corps, réussissait à vaincre Osborn et la Nation Bouffon.
Jonah décida de réintégrer le Bugle mais renonça vite à ses intentions quand il se sentit trahi par son journal, qui dénonçait désormais ses agissements comme maire. Il fut peu après contacté par Fact Channel qui lui proposa un emploi d’éditorialiste sur la chaîne télévisé. Acceptant l’offre, il apprit en préparant sa première intervention qu’il devait passer après un reportage sur Parker Industries et son idée de nouvelle prison pour criminels surhumains. L’interview fut interrompue par la Chatte noire (Felicia Hardy) et Electro, rapidement combattus par Spider-Man et Silk (Cindy Moon) ; au cours de la bataille, JJJ tenta de filmer le tisseur, brièvement démasqué par la Chatte, mais il s’interposa involontairement entre la caméra et le héros, bloquant la vue sur le visage du héros. Peu de temps, Jay Jameson Sr tomba malade et son médecin, le Dr McCray, diagnostiqua une maladie mortelle, le condamnant à brève échéance ; McCray contacta le Dr Rita Clarkson, qui travaillait pour une nouvelle entreprise, New U Technologies, et qui affirmait que la société avait mis au point un moyen de ressusciter les morts et soigner n’importe quelle maladie. Parker, méfiant vis à vis de New U, convainquit sa tante et Jameson Sr de refuser le traitement, à la grande colère de JJJ, surtout quand Jay Jameson finit par décéder. Clarkson invita alors JJJ à New U et, pour prouver les capacités de l’entreprise, lui montrèrent son épouse, Marla Madison, revenue à la vie et qui poussa son mari à promouvoir les remèdes de New U lors de ses interventions sur Fact Channel. JJJ se rendit au quartier général de New U, à San Francisco, pour y retrouver sa défunte épouse mais il apparut rapidement que la technologie révolutionnaire était une supercherie, les patients et défunts étant en fait des clones. La situation se dégrada encore quand le Dr Octopus provoqua la dégénérescence des clones en variantes de Carrion, menaçant la planète entière. Spider-Man put contrecarrer l’épidémie, déclenchée en fait par son propre clone, Ben Reilly, et sauva le monde mais la plupart des clones fut détruit et JJJ perdit de nouveau sa femme. Ayant compris son erreur, il demanda à Spider-Man de ne rien révéler des événements à Parker, qui avait eu raison dès le début. Cet incident poussa Fact Channel à renvoyer Jonah qui fut toutefois réconforté par Moon lorsqu’il vint à la radio pour débarrasser son bureau.
Lorsque Manhattan fut engloutie sous un dôme de ténèbres par Blackout (Marcus Daniels), JJJ fut menacé par Kraven le Chasseur (Sergei Kravinoff), convaincu que le journaliste avait des informations sur la véritable identité de Spider-Man. Avertie par Jenny Sheldon, Spider-Woman (Jessica Drew) secourut Jonah en triomphant de Kraven. Sans emploi, ni but dans la vie, JJJ libéra toute la haine qu’il avait à l’égard de Spider-Man dans un blog, Dangers et Menaces. Il y fut contacté par des agents renégats du SHIELD, la Lame Grise, qui lui envoyèrent des photos mettant en cause le tisseur, en train d’aider une fugitive, Teresa Parker. Suspicieux de cette source anonyme, Jameson décida d’enquêter avec Betty Brant et proposa à Spider-Man de lui communiquer toutes les informations qu’il réunirait conter une interview exclusive avec lui. Au cours de l’entretien, la tension monta entre les deux hommes et Jonah finit par reconnaître qu’il détestait Spider-Man parce qu’il n’avait plus que cela. Ebranlé par l’aveu, Spider-Man décida de se démasquer devant Jameson, lui révélant sa véritable identité. Peu après, enlevé par Norman Osborn, devenu le Bouffon rouge, et laissa échapper la véritable identité du tisseur en faisant allusion entre la liaison entre Parker et Gwen Stacy. Il fut sauvé par l’Agent Anti-Venom (Flash Thompson) et tenta de protéger les proches de Parker, alors que Thompson trouvait la mort au cours du combat. Quand Osborn fut vaincu, Jonah envisagea de le tuer lui-même mais Spider-Man l’en empêcha, le convainquant qu’ils ne leur appartenait pas de prendre la vie d’une autre personne, même le pire des criminels. Au cours des funérailles de Thompson, peu après, Parker pardonna à JJJ son harcèlement des années passées et les deux hommes se réconcilièrent.
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Dès lors, JJJ tenta de s’amender vis à vis de Spider-Man et de réparer les torts qu’il avait commis vis à vis du héros, l’aidant en fournissant des informations lors des enquêtes du tisseur. Il réussit à trouver un emploi sur une radio, défendant désormais Spider-Man, en dépit de résultats d’audiences plus que mitigés. JJJ fut, peu après, enlevé par un robot contrôlé par Barney Bushkin, son vieux rival du Daily Globe. Mais, en apprenant que Bushkin jalousait Jameson à cause de sa résilience et que le Globe avait fermé, Jonah proposa un poste à la radio à son rival. Jonah fut ensuite invité par le Fisk, devenu le nouveau maire de New York, pour une cérémonie organisée en l’honneur de Spider-Man. Au même moment, il fut enlevé par le nouveau Grand Patron, fils du premier, qui espérait utiliser Jameson pour se venger de Spider-Man, jugé responsable de la mort de Frederick Foswell. Quand JJJ découvrit l’identité de son kidnappeur, il fut choqué et réalisa à quel point son obsession pour détruire Spider-Man avait détruit plusieurs vies, y compris celle de Frederick Foswell. Après l’arrestation du Grand Patron, Jonah décida de réparer ses erreurs et alla trouver Fisk pour lui dire qu’aucun des deux n’avait été un bon maire pour New York et que Fisk n’était qu’un criminel qui finirait par faire face un jour à la justice. Quand Spider-Man fut attaqué par l’Héritier Morlun, le tisseur appela JJJ pour que celui-ci lui amène sa montre de voyages dimensionnels ; Jonah la lui apporta mais, quand Spider-Man la passa à son poignet, Morlun la détruisit aussitôt. Mais le jeune Spider-Man (Miles Morales) vint affronter également Morlun, pendant que JJJ conduisait Parker en sécurité, avant d’appeler la police de New York pour venir les aider. Mais, quand ceux-ci tentèrent d’attaquer Morlun pendant le combat entre Morlun et les Spider-Men, Parker demanda à la police et à Jonah se s’éloigner, le gênant plus qu’autre chose et le distrayant de son ennemi. Après la défaite de Morlun, Spider-Man remercia Jonah, qui lui paya le taxi pour le ramener chez lui.
Aucun.
J. Jonah Jameson est un journaliste, un éditeur et un homme d’affaires accompli, compétent dans tous les domaines de l’imprimerie et de l’édition. Il fait preuve d’une résistance physique assez impressionnante, malgré des accès de colère réguliers et terribles, et le fait d’avoir déjà eu plusieurs crises cardiaques, et d’être un gros fumeur de cigares. Son comportement brutal, ses allures de capitaliste impitoyable et son obsession avec Spider-Man donnent souvent l’impression qu’il est un homme sans principes et sans compassion, alors qu’en fait, il cache ces qualités derrière cette façade de brusquerie.