⏱️ Temps estimé pour la lecture de cet article : 8 minutes.
Sur Sakaar, l’une des traditions impériales les plus respectées sont les Grands Jeux dont l’origine remonte aux premiers jours de la civilisation impériale. Vers l’année 1150 Avant, quand les premiers Impériaux abandonnèrent leurs vies de chasseurs et cueilleurs nomades, commençant à former des sociétés permanentes basées sur l’agriculture, les combats de gladiateurs émergèrent comme la principale méthode de désigner les dirigeants politiques au sein des cités-états balbutiantes. Les Impériaux qui exprimaient leurs désirs de régner étaient équipés d’armements et d’armures rudimentaires et opposés les uns aux autres à l’intérieur d’un cercle fermé. Le dernier Impérial encore debout se voyait attribuer le titre de « Premier Seigneur » et devenait le souverain incontesté de la cité-état.
Avec le passage du temps, ces batailles de gladiateurs conçues pour déterminer la souveraineté évoluèrent pour devenir des événements sociétaux civiques auxquels assistaient, impatients, aussi bien les jeunes que les vieux. La popularité des combats de gladiateurs devint si populaire au sein des masses que les cités-états commencèrent à organiser de tels événements de plus en plus fréquemment, permettant aux jeunes guerriers de tester leurs capacités les uns contre les autres en l’absence d’enjeu de souveraineté. Les combats de gladiateurs contribuèrent même à développer la diplomatie entre les cités-états impériales rivales avec la création d’un événement appelé « les Grands Jeux », organisés tous les dix ans, et opposant les plus grands gladiateurs de chaque cité-état contre les autres afin de couronner le meilleur guerrier du monde.
Finalement, avec le développement des royaumes impériaux, entre 140 et 165 Après, la souveraineté devint héréditaire, déterminée par liens du sang plutôt que par des combats dans l’arène. Malgré cela, les combat de gladiateurs demeuraient la forme de divertissement la plus populaire dans la culture impériale. Alors que les soldats démobilisés et les jeunes sans emploi devenaient des gladiateurs dans l’espoir d’un jour être reconnu dans les Grands Jeux, les criminels condamnés étaient contraints de participer dans des lieux secrets nettement moins chics.
Les jeux demeurèrent largement répandus même durant les Guerres de l’Empire, au cours desquels les prisonniers de guerre étaient obligés de s’affronter les uns les autres pour divertir les troupes régulières. Ce n’est qu’au cours des longues décennies de la Guerre des Piques que les Grands Jeux et presque tous les combats de gladiateurs en lien avec l’événement connurent un arrêt complet. Avec l’essentiel des ressources de l’Empire passant dans l’effort de guerre et les combattants impériaux les plus compétents obligés de servir au sein de l’armée, les ressources n’étaient tout simplement plus disponibles pour les combats de gladiateurs. Obliger les Impériaux à renoncer à l’un de leur passe-temps les plus appréciés représentait une importante victoire psychologique pour les Piques et le moral des Impériaux plongea au cours des années suivantes.
Le Père Empereur remarqua ce changement psychologique parmi ses sujets lors des batailles qu’il livrait et avait conscience que les Grands Jeux avaient besoin d’être restaurés, une fois remportée la Guerre des Piques. A cette fin, il ordonna que l’Arène de Tego décrépite soit transformée en un centre plus grand, plus moderne quand la cité de Géot fut transformée en la nouvelle capitale impériale, la Cité Trône. En l’an 542 Après, quand la Cité Trône fut officiellement rebaptisée pour devenir la capitale de l’Empire après la défaite des Piques, la Grande Arène fut dévoilée au public et les Grands Jeux, ainsi que les combats de divertissement associés furent relancés par décret impérial. En même temps, le Père Empereur créa la Ligue impériale afin de gérer la commercialisation et la promotion des Grands Jeux et d’autres formes associés de combats de divertissement. Pour cette nouvelle génération de Jeux, tandis que le plupart des gladiateurs étaient des criminels condamnés, des esclaves rebelles, des combattants ennemis faits prisonniers ou des étrangers obligés de servir au sein des Jeux, certains soldats démobilisés et des jeunes sans-emplois continuaient à devenir volontairement des gladiateurs dans l’espoir de participer un jour aux Grands Jeux et gagner l’adulation des oligarques de l’Empire.
Lorsque l’incroyable Hulk (Bruce Banner) arriva sur Sakaar, les Grands Jeux étaient organisés lors d’occasions spéciales ou d’anniversaires, comme la commémoration des naissances ou de décès des grands héros impériaux. Spécifiquement, cette année-là les Grands Jeux célébraient le centenaire de la naissance du Père Empereur. Il existait plusieurs différentes attractions au cours des longs mois du programme des Grands Jeux. L’ouverture du spectacle commence en général avec des esclaves et des criminels sans entraînement chassés par différents types d’animaux, souvent des Grands diables ou des animaux enragés. La principale attraction, les Grands Jeux proprement dits, impliquent des équipes de gladiateurs entraînés combattant soit des monstres, soit d’autres équipes. D’autres représentations spéciales incluent des reconstitutions de célèbres batailles de l’histoire impériale ou des manches au cours desquelles le public participe en projetant des lances ou des dagues sur des animaux ou des esclaves dans l’arène. Des divertissements non violents comme le chant ou de brèves pièces de théâtre étaient également organisés dans le passé, même si ce type de programmation est devenu moins fréquent après que plusieurs divas de la Compagnie impériale d’opéra ont été mises littéralement en pièces par un couple de Grands diables qui s’étaient échappés.
Il n’y a plus beaucoup de règles formelle dans les Grands Jeux modernes. La combat est en général jusqu’à la mort. Même si, traditionnellement, les gladiateurs esclaves reçoivent la citoyenneté après avoir remporté trois matchs consécutifs dans les Jeux, l’Empereur détient toujours le mot final pour amnistier ou condamner. La seule règle qui est restée en application au cours des siècles d’existence des Jeux est que les combats sont généralement à mains nues, sans l’aide de l’armement technologiquement avancé qui est arrivé à travers le Grand Portail au cours des dernières décennies. C’est à cause de cette adhésion aux techniques traditionnelles de combat que l’apparition d’un Cuirassé impérial ou de la Garde bellique lors de récents Grands Jeux a été ressenti comme un choc par les spectateurs.
En plus des Grands Jeux et de la Ligue impériale, de nombreux lieux secrets de combats de gladiateurs existent dans des bâtiments abandonnés et même dans le réseau d’égouts performants de la Cité Trône.
L’année 515 Après fut désastreuse pour l’Empire. Les Piques envahissantes venaient juste de piller et saccager la capitale impériale et de tuer des dizaines de milliers de personnes. Avec la suspension des Grands Jeux à cause de la guerre et avec peu de victoires à célébrer, le moral des soldats de la Garde impériale était au plus bas. Même dans les cités de l’Empire qui n’étaient pas directement affectées par le conflit, grandissait un consensus sur l’idée que ce n’était qu’une question de temps avant les Piques ne deviennent dominantes. Mais le stoïque Père Empereur ne se décourageait pas. Regroupant et transférant temporairement sa base d’opérations vers un cratère volcanique reculé dans les Montagnes de Mawkaw, il ordonna secrètement à ses généraux de la province de Tego de commencer le projet d’expansion de la cité, qui allait transformer la cité de Géot en la Cité Trône impériale.
Mais le Père Empereur savait qu’il avait besoin de plus qu’une nouvelle capitale pour redonner le moral à ses sujets. Ainsi, tandis que le gouverneur de Tégo et ses conseillers réunissait une immense force de travail constituée d’esclaves ouvriers qui étaient soit trop vieux ou trop handicapés pour être envoyés combattre les Piques, le Père Empereur ordonna que l’ancienne Arène de Tégo de Géot soit reconstruite sous la forme d’un centre plus spacieux et plus moderne et qui servirait de centre de divertissement et de la vie sociale de la nouvelle capitale. La construction du « Projet de la Grande Arène » commença en 517 Après tandis que les architectes commencèrent à casser en fragments les façades en marbre de l’arène de Tégo afin d’étendre sa superficie. Des milliers d’esclaves furent amenés depuis les quatre coins de l’empire, plusieurs mourant lors du trajet, se retrouvant pris dans le feu croisé entre les Piques et les Impériaux. La construction proprement dite de la Grande Arène ne fut pas plus sûre, des centaines d’esclaves mourant de fatigue ou de blessures reçues au cours des travaux. Des équipe de vingt esclaves furent envoyés dans les carrières du sud des Montagnes de Maga afin d’obtenir le marbre nécessaire pour étendre le centre, prenant des années pour amener les énormes blocs de roche au travers d’un terrain hostile séparant les carrières de la cité. Peu après l’ouverture du Grand Portail en 536 Après, des équipes d’esclaves masculins furent envoyés dans l’arrière-pays environnant afin d’obtenir d’énormes morceaux de carcasses de métal qui étaient tombées depuis le Portail, et qui furent ensuite employés pour former les murs extérieurs du bâtiment. Les esclaves féminines étaient habituellement laissées derrière pour couper et souder les morceaux de métal au fur et à mesure de leur arrivée.
Explorez les dernières offres spécialement sélectionnées pour vous. Profitez de prix exclusifs sur une sélection de produits populaires !
La construction s’acheva finalement en 548 Après, huit ans après la fin de la Guerre des Piques et vingt-neuf ans après le début des constructions de l’immense structure. A l’époque de Hulk, la Grande Arène existe exactement comme le Père Empereur l’avait imaginée, comme centre de la vie sociale aussi bien pour les classes les plus aisées de la Cité Trône que pour ses habitants les plus pauvres. Se dressant à presque 70 mètres de hauteur, la Grande Arène écrase toutes les autres structures du District de l’Arène de la Cité Trône. Enclose par des murs de pierres de 10 mètres de haut, le sol de l’arène, large et elliptique, est couvert de sable et soigneusement entretenu par une équipe d’esclaves avant et après les matchs de gladiateurs. Un labyrinthe de tunnels souterrains en pierre court dessous le sol de l’arène, contenant d’immenses cages où les féroces animaux utilisés pour les compétitions sont gardés avant un combat. Un tunnel souterrain relie également la Grande Arène aux proches Quartiers des gladiateurs, où les différents guerriers esclaves sont hébergés avant leurs combats. Les sièges, maintenant construits maintenant principalement en métal, sont partagés en différentes sections selon le statut social. Le premier niveau de places assises est réservé pour les sièges des oligarques impériaux, qui observent les duels tout en bénéficiant d’équipes de serviteurs robots et inclut également la tribune métallique privée, à ciel ouvert de l‘Empereur. Au-dessus du niveau des oligarques est le tiers intermédiaire des places assises, occupées par les riches marchands et d’autres membres de la classe moyenne aisée de la société. Le troisième et dernier niveau, situé au plus haut de l’arène, est accessible aux citoyens les plus pauvres et les esclaves domestiques, qui font l’objet de patrouilles constantes des légions de la Garde impériale tenant les neuro-lances.
Nommé à cause de sa localisation dans la partie septentrionale des montagnes de Mawkaw, le Centre d’entraînement de gladiateurs du Maw est en fait situé à l’intérieur du cratère volcanique le plus grand connu dans la chaîne montagneuse. La notoriété du Maw commença au cours de la Guerre des Piques, peu après que celles-ci avaient lancé leur assaut dévastateur sur la première Cité capitale impériale à Umegus. Le Père Empereur et son armée, qui survécurent à l’attaque, commencèrent à rechercher une nouvelle base d’opérations temporaire. En 515 Après, alors qu’il traversait les montagnes de Mawkaw, battant en retraite après une offensive des Piques dans la province de Kumar, le Père Empereur découvrit le Maw. Réalisant rapidement que l’intense chaleur produite par les rivières de magma du Maw empêchait les systèmes de détection des Piques de repérer leur localisation, le Père Empereur décida de faire du Maw son quartier général temporaire jusqu’à ce que sa nouvelle capitale fut construite pour devenir la Cité Trône.
Après la défaite des Piques, le Père Empereur restaura les Grands Jeux et l’ensemble des événements associés aux combats de gladiateurs. Mais, contrairement aux jeux d’antan, ces nouveaux jeux mettaient principalement en scène des criminels, des esclaves et des combattants ennemis capturés. Comme tel, la conclusion en fut tirée qu’un tel environnement d’entraînement, semblable à une prison, était nécessaire afin de former ces participants forcés en gladiateurs acceptables – et le Père Empereur décida que le Maw était parfaitement adapté à cette fonction. Déjà équipée avec des tours de garde métalliques datant de son époque comme forteresse impériale au cours de la Guerre des Piques, le Maw fut doté de cages pour accueillir ses apprentis et des centres élevés, dotés d’air conditionné, pour héberger les entraîneurs. Le Maw ne tarda pas à gagner une réputation comme l’école d’entraînement de gladiateurs la plus mortelle de l’Empire.
Les apprentis gladiateurs sont conduits au nord des montagnes de Mawkaw dans des cages géantes fixées aux dos des drammouth et, à leur arrivée, sont immédiatement obligés de se battre contre un assortiment d’animaux vicieux au sein de la chaleur épuisante du volcan. Afin de réduire le nombre d’apprentis à des effectifs plus facilement gérables, des matchs d’élimination sont organisés au cours desquels vingt-deux combattants sont obligés de se combattre les uns les autres, et seuls les sept derniers survivants peuvent avancer jusqu’aux duels suivants. Ces rares survivants, suffisamment chanceux pour survivre aux nombreux défis du Maw, se rapprochent d’un pas du rêve de chaque gladiateur : participer aux Grands Jeux.