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Encyclopédie - Tayo (système stellaire de)

2. Encyclopédie

Temps estimé pour la lecture de cet article : 5 minutes.

• Nom officiel : Système stellaire de Tayo

Description globale

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Depuis l’apparition de la civilisation sur Sakaar, ses habitants sont demeurés largement ignorants en ce qui concerne leur système stellaire, ses autres planètes et sa place au sein de l’univers. Même si d’anciennes légendes suggèrent que le Peuple de l’ombre arriva sur Sakaar depuis l’espace, les scientifiques impériaux n’ont découvert aucune preuve crédible pour soutenir cette théorie. Ainsi, bien que les anciens Impériaux aient développé des outils télescopiques rudimentaires pour observer et baptiser les corps célestes à proximité immédiate de Sakaar, ce n’est pas avant que la technologie d’autres espèces exploratrices de l’espace n’arriva sur Sakaar au travers du Grand Portail que les Impériaux acquirent des informations spécifiques sur leur système stellaire.

Sakaar est la quatrième planète en orbite autour de l’étoile Tayo, l’une des huit planètes qui forment le système stellaire de Tayo, au sein de la galaxie de Fornax. Tayo est le cœur de ce système stellaire, une grosse étoile dont la taille écrase tous les autres éléments du système stellaire réunis et les maintient tous en orbite par sa force gravitationnelle. Les sept autres principaux membres du système de Tayo sont des planètes, plusieurs d’entre elles ayant en orbite autour d’elles des corps satellites plus petits. Toutes les planètes sont en orbite presque circulaire autour de Tayo, sur le même plan, à l’exception de Glaciar, la planète la plus extérieure, dont l’orbite est beaucoup plus elliptique que celles des autres planètes.

Les planètes

Jigokar est la planète dont l’orbite est la plus proche de Tayo. C’est pour cette raison que Jigokar est un monde brûlant dont le paysage est composé exclusivement de volcans et de rivières de lave aux couleurs sombres. La température à sa surface oscille entre 540 et 635 °C, Jigokar est supposée être incapable d’abriter une forme de vie organique. La planète n’est dotée que d’un seul satellite et a un diamètre équatorial de 12 700 km.

La seconde planète la plus proche de Tayo, Tuksnesis, est un monde désertique et aride couvert « d’océans » de sables de quartz en mouvements permanents. La plus petite planète du système de Tayo, à la fois en surface et en masse, Tuksnesis est dotée d’un climat aride avec des températures de surface allant de 14 à 37 °C et possède une diamètre équatorial de 3 500 km, ce qui en fait la plus petite planète du système de Tayo.

Gangalo est la troisième planète de Tayo, un monde humide recouvert de végétations exotiques et de formes de vie fongiques. Avec une atmosphère riche en oxygène et presque 70% de sa surface couverte d’étendues d’eau fraîche, Gangalo est considérée être une planète capable d’entretenir diverses formes de vie. Toutefois, les scanners ont été incapables de pénétrer l’épaisse canopée des jungles de la planète afin de déterminer s’il existe des preuves d’une vie consciente sur la planète. Deux satellites sont en orbite autour de Gangalo, qui partagent tous les deux son climat et ses terrains. Le diamètre équatorial de Gangalo est de 32 700 km.

Kaasu, la cinquième planète en distance depuis Tayo, est une géante gazeuse et la plus massive des planètes du système stellaire. Composée principalement d’azote, d’hydrogène et de méthane, Kaasu ne possède aucune surface solide et aucune caractéristique topographique. Même si la surface peut sembler solide depuis l’espace, ce n’est qu’un effet d’optique induit par les couches successives de nuages et de gaz qui entourent un noyau métallique. D’immenses tempêtes électriques, souvent visibles depuis l’espace, se forment en permanence dans l’atmosphère basse de la planète. Avec le plus puissant champ magnétique de toutes les planètes du système de Tayo, Kaasu possède trois satellites en orbite et un diamètre équatorial de 200 000 km.

Sixième planète du système stellaire de Tayo, Suishus est dépourvue de toute vie organique. Sa surface est composée exclusivement de métaux et de gisements de pierres précieuses. Les températures de la surface de cette planète géologiquement endormie varient de -30 à 0 °C. Suishus a un seul satellite ; cependant, l’orbite de ce satellite a dévié au cours des siècles à cause de l’attraction magnétique de la planète voisine Kaasu. Il est émis l’hypothèse que la plus puissante attraction de Kaasu finira un jour par arracher totalement le satellite de l’orbite de Suishus. Le diamètre équatorial de Suishus est de 65 000 km.

La septième, et la plus extérieure, planète de Tayo est Glaciar. Avec une orbite elliptique unique dans le système de Tayo, Glaciar dérive la plus loin de la lumière vitale de Tayo et, comme telle, possède le climat le plus froid de tous les planétoïdes de ce système, avec des températures qui varient entre -160 et -130 °C (qui ne peuvent être attribuées qu’à la composition atmosphérique de la planète). Le paysage de Glaciar est composé entièrement d’énormes glaciers cristallisés et jets de glace. Deux satellites sont en orbite autour de Glaciar ; celle-ci possède un diamètre équatorial de 5 200 km.

Sakaar

Sakaar, dont le diamètre équatorial est de 19 500 km, est la seule planète du système de Tayo connue pour abriter une vie consciente. La planète et ses lunes sont actuellement habitées par quatre principales espèces conscientes, même si la question de savoir lesquelles de ces espèces est actuellement originaire de la planète est encore un sujet de débats enflammés entre les scientifiques. De plus, diverses espèces venues de mondes au-delà du système de Tayo ont été piégées sur Sakaar au cours de ces dernières années.

Sakaar est considérée être une planète sauvage où se côtoient les extrêmes. Cependant, elle est la planète la plus diversifiée sur le plan géographique dans le système stellaire de Tayo. Les régions extérieures comprenaient autrefois de grands déserts, avec d’incroyables formations rocheuses, des paradis tropicaux aux pieds de volcans fumants, de terres arides arctiques montagneuses et d’immenses archipels, lacs et océans. Sakaar possède d’immenses étendues de régions sauvages inexplorées, peuplées d’une grande variété de créatures dangereuses dépourvues d’intelligence, aussi bien petites que grandes. La planète est dotée de deux satellites, Aakar et Sabyr (« la lune brisée »).

En 536 Après, à l’apogée de la Guerre des Pointes qui frappait Sakaar depuis des décennies, un vortex cosmique s’ouvrit en orbite autour de la planète. Lors de sa première manifestation, le vortex émit une puissante décharge énergétique qui fracassa la lune Sabyr et provoqua d’importants séismes et raz de marée à la surface de Sakaar. Au début, les habitants de Sakaar, déjà en état de siège à cause des Piques, virent l’apparition du vortex comme un signe de la fin de leur monde. Toutefois, avec le temps, les peuples de Sakaar apprirent que le vortex apportait des détritus valorisables sur leur planète sous la forme de technologies extra-terrestres, voire d’espèces extra-terrestres. Baptisant le vortex du nom de Grand Portail, les habitants de Sakaar en vinrent bientôt à le voir comme un cadeau plutôt qu’une malédiction.

Les scientifiques de l’Empire ont été incapables de déterminer la cause de l’apparition du Grand Portail mais ils ont émis l’hypothèse que sa première manifestation était en lien avec les Piques, des envahisseurs extra-terrestres dont l’arrivée sur Sakaar déclencha la Guerre des Piques en 504 Après. Le Grand Portail disparaît de manière sporadique avant de réapparaître, déposant détritus et espèces extra-terrestres exotiques venus des quatre coins de l’univers à la surface de la planète quand il se rouvre. Cependant, le Grand Portail a aussi un effet négatif sur ceux qui le traversent, sapant drastiquement la force physique de tous les organismes et perturbant tous les éléments technologiques qu’il avale. Même si les scientifiques impériaux ont consacré énormément de temps à l’étude du Grand Portail, ils ont été incapables de suivre ses mouvements, pas plus que d’expliquer ses allers et venues apparemment aléatoires.