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Stan Lee est un scénariste, éditeur américain, Directeur émérite de Marvel Comics, et mémorialiste qui – avec plusieurs autres artistes et co-créateurs, principalement Jack Kirby et Steve Ditko – introduisit des personnages complexes et réalistes par le caractère dans les comics de super-héros, à l’intérieur d’un univers partagé. Il créa ou co-créa Daredevil, le Dr Strange, Hulk, Iron-Man, les Quatre Fantastiques, Spider-Man, les X-Men parmi d’autres personnages et conduisit l’expansion de Marvel Comics d’une petite maison d’édition vers une corporation multimédia.
Stan Lee naquit chez lui, dans l’appartement de ses parents, des immigrants juifs venus de Roumanie, au coin de la 98ème Rue Ouest et de West-End Avenue à Manhattan. Son père, tailleur de formation, ne travaillait que sporadiquement après la Crise de 1929, et la famille déménagea vers les quartiers meilleur marché de Washington Heights, dans la banlieue de Manhattan. Son seul frère, Larry Lieber, naquit alors que Stan était âgé de 9 ans. Stan fut élève au Lycée DeWitt Clinton, dans le Bronx, où sa famille avait déménagé une nouvelle fois. Lecteur vorace, qui aimait écrire dès l’âge de dix ans, il occupa des postes à temps partiels comme la rédaction de rubriques nécrologiques pour un service de presse, la livraison de sandwichs au Rockfeller Center, travaillant comme garçon de courses pour un fabricant de pantalons, comme placeur au Rivoli Theater sur Broadway et vendant des abonnements pour le New-York Herald Tribune. Il sortit du lycée à l’âge de seize ans et demi (en 1939) et rejoignit le WPA Federal Theatre Project.
Aidé par son oncle, Robbie Solomon, qui était également le beau-frère de l’éditeur de comics et de magasines « pulps » Martin Goodman, Stan devint un assistant à la nouvelle branche de la compagnie de Goodman, Timely Comics. Timely, quelques 30 ans plus tard, allait devenir Marvel Comics. Stan fut engagé contractuellement par l’éditeur de Timely, Joe Simon. Le premier travail publié de Stanley Lieber fut un travail de lettreur pour « Captain America Foils the Traitor’s Revenge » paru dans Captain America Comics # 3 (en mai 1941) ; il y utilise pour la première fois le pseudonyme de « Stan Lee », qui allait devenir, des années plus tard, son nom légal. Stan expliqua dans « Origines de Marvel Comics » et dans diverses interviews, qu’il escomptait à l’époque garder son véritable nom pour des travaux plus littéraires. Il passa de simple lettreur à l’écriture de comics proprement dite avec des histoires secondaires deux numéros plus tard. Quand Joe Simon et son partenaire créatif, Jack Kirby, quittèrent Timely plus tard dans l’année, après une dispute avec Goodman, celui-ci proposa à Stan, alors âgé de seulement 19 ans, de devenir son éditeur intérimaire. Le jeune homme fit preuve d’un tel talent pour les affaires et la gestion qu’il resta éditeur-en-chef de la division « comics », ainsi que directeur artistique pour, à peu près, la même période, jusqu’en 1972 où il succéda à Goodman comme éditeur général.
Stan s’engagea dans l’armée au début de 1942 et servit au service des communications, écrivant des manuels, des slogans, scénarisant des films et, parfois, des dessins-animés. Sa classification militaire, selon lui, fut « auteur », ajoutant que seuls neuf hommes de l’armée américaine reçurent ce titre. Vincent Fago, éditeur de la division « comics d’animation » de Timely, qui publiait des comics humoristiques peuplés d’animaux, assura le remplacement de Stan jusqu’à ce qu’il finisse ses obligations militaires en 1945. Au milieu des années cinquante, alors que la compagnie était désormais connue sous le nom d’Atlas Comics, une campagne pour la moralité, conduite par le psychiatre Dr Frederic Wertham et le sénateur Estes Kefauver, reprochait aux comics de corrompre les jeunes lecteurs avec des images de violence et de sexualité débridée. En réaction, les compagnies mirent en place une stricte régulation interne, et finirent par adopter le draconien Comics Code. Au cours de cette période, Stan écrit des comics de genres très différents, d’aventures médiévales, romantiques, humoristiques, de westerns, de science-fiction, d’horreur et de suspense. A la fin de la décennie, il était cependant insatisfait avec sa carrière et envisageait même de quitter le monde des comics.
Vers la fin des années cinquante, l’éditeur de DC Comics, Julius Schwartz, revivifia le genre des comics de super-héros et connut un succès significatif avec une nouvelle version, plus moderne, de Flash puis avec la super-équipe de la Ligue de Justice d’Amérique. En réaction, l’éditeur Martin Goodman confia à Stan la mission de créer une nouvelle équipe de super-héros. L’épouse de Stan le poussa à écrire le style d’histoire qu’il préférait puisqu’il comptait démissionner et n’avait donc plus rien à perdre. Stan suivit son conseil, donnant à ses héros des défauts humains, un véritable changement par rapport aux archétypes idéaux qui étaient généralement utilisés pour les pré-adolescents. Ses héros allaient avoir mauvais caractère, des crises de mélancolie, être vaniteux ou envieux, etc. Ils se disputaient entre eux, s’inquiétaient du paiement de leurs factures et de sortir avec les filles, et, même parfois, étaient physiquement malades. Avant lui, les super-héros étaient des individus idéaux et parfaits sans aucun problème. Superman était si puissant que personne ne pouvait le blesser et Batman était un millionnaire dans sa véritable identité. Les super-héros de Stan fascinèrent l’imagination des enfants et des jeunes adultes qui appartenaient au baby-boom, post-Seconde Guerre Mondiale. Les ventes explosèrent et Stan réalisa qu’il pouvait encore avoir une carrière florissante et significative dans le média.
Le premier groupe de super-héros que Stan et l’artiste Jack Kirby créèrent fut la famille des Quatre Fantastiques. Sa popularité immédiate conduisit Stan et les dessinateurs de Marvel à produire une cavalcade de nouveaux titres. Avec Kirby, Stan créa l’incroyable Hulk, Iron-Man, le puissant Thor et les X-Men, avec Bill Everett, ce fut Daredevil, et avec Steve Ditko, le Dr Strange et le personnage le plus emblématique de Marvel, Spider-Man. Ce dernier était le premier héros adolescent qui n’était pas le compagnon d’un héros adulte ; Peter Parker incarnait l’insécurité de l’adolescence, les doutes et les complexes des jeunes. Equilibrant ses drames personnels avec un humour à toute épreuve lorsqu’il devenait Spider-Man, Spider-Man devint également l’occasion pour Stan d’introduire des éléments de moralité, lorsque son égoïsme et son envie de gagner de l’argent conduisirent à la mort de son oncle. Ainsi naquit l’un des credos les plus répétés de l’histoire des comics : « Avec un grand pouvoir, vient une grande responsabilité ». En quelques années, Spider-Man allait rejoindre au panthéon des super-héros Superman, Batman et Wonder-Woman, de personnages âgés de deux à trois décennies de plus que lui. En même temps, il « ressuscitait » certains personnages de l’ère de Timely dont Captain América, Namor et la première Torche humaine. La révolution Marvel engendrée par Stan s’étendit au-delà des personnages et des histoires pour modifier les relations entre les comics et leur lectorat, créant un sens de communauté entre les fans et les créateurs. Stan introduisit également la pratique d’inclure un phylactère sur la première page de chaque histoire, citant nom seulement le scénariste et le dessinateur mais également l’encreur et le lettreur. Des nouvelles régulières sur le personnel de Marvel, sur les scenarii à venir étaient présentées sur la page « Bullpen Bulletins » qui (comme la page du courrier des lecteurs qui apparaissait dans chaque titre) était rédigée dans un style amical et familier ; Stan n’hésitait pas à reconnaître ses propres failles, expliquant que l’idée de nom de personnages en allitération (Peter Parker, Red Richards, Stephen Strange, Bruce Banner, etc.) lui était venu à cause de sa mauvaise mémoire, devenant ainsi un truc lui permettant de les mémoriser plus aisément. Pendant ses vingt-cinq années à la barre de Marvel, comme éditeur, directeur artistique et scénariste en chef, Stan n’écrivit jamais moins de deux, et parfois jusqu’à cinq, comics par semaine ; à cela, s’ajoutaient des articles pour les journaux, ainsi que des scripts pour la radio et la télévision.
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Tout au long des années soixante, Stan écrivit, dirigea, et édita la plupart des séries de Marvel, servant également de modérateur pour les pages des lecteurs, écrivant un article mensuel baptisé « Stan’s Soapbox » et rédigea une myriade presque infinie d’exemplaires promotionnels, signant souvent de ce qui allait devenir sa marque de fabrique « Excelsior ! » (qui se trouve également être la devise de New-York). Pour maintenir les délais de livraison des histoires alors que son travail augmentait de façon considérable, Stan utilisa un système qui avait déjà été employé par d’autres compagnies de comics mais qui, à cause du succès de Stan avec celui-ci, allait être baptisé la « méthode Marvel » ou le « style Marvel » pour la création de comics. Globalement, Stan créait une histoire avec un artiste et puis rédigeait un bref synopsis plutôt qu’un script détaillé. A partir de ce synopsis, l’artiste fournissait le nombre de pages prévu en décidant et dessinant case par case l’histoire. Une fois que le dessinateur lui avait communiqué les pages dessinées, Stan écrivait le texte dans les phylactères, les commentaires et puis supervisait le lettrage et la colorisation. Ainsi, les dessinateurs étaient en fait co-scénaristes, les collaborateurs de Stan. A cause de ce système, la répartition exacte de la part de chacun sur les comics de Stan est encore discutée, particulièrement dans le cas de ceux dessinés par Kirby et Ditko. Même si Stan a toujours vanté avec effusion ces artistes, certains observateurs arguent que leur contribution fut bien plus importante que celle de laquelle ils ont été crédités. Les disputes avec Ditko sur Spider-Man ont parfois été rudes.
En 1971, Stan reforma indirectement le Comics Code. Le Département de la Santé, de l’Education et de l’Assistance Sociale demanda à Stan d’écrire une histoire sur les dangers de la drogue et il écrivit une histoire au cours de laquelle le meilleur ami de Spider-Man se droguait et devenait dépendant de pilules. L’histoire, en trois parties, devait être publiée dans Amazing Spider-Man # 96-98 mais le Comics Code Authority (CCA) refusa cette histoire car il y était question d’usage de drogues, le contexte de l’histoire étant déclaré sans importance. Avec l’approbation de son éditeur, Stan publia les trois comics sans le sceau du CCA ; le comics se vendit très bien et Marvel reçut de nombreux éloges pour ses efforts de soutien social. Par la suite, le CCA devait en conséquence relâcher sa rigidité pour permettra la description négative de la drogue, parmi d’autres nouvelles libertés. Stan soutenait aussi l’idée que les comics fournissent une certaine mesure de commentaires sociaux sur le monde réel, évoquant régulièrement le racisme ou la bigoterie. « Stan’s Soapbox », en dehors de la promotion de futurs nouveaux comics, évoquait également les problèmes de la discrimination, de l’intolérance ou des préjugés.
Lorsqu’il fut nommé éditeur de Marvel Comics en 1972, les comics de Stan Lee étaient les plus grosses ventes des Etats-Unis. Sa notoriété ne cessait de grandir et il devint emblématique de Marvel en particulier et du monde des comics de super-héros en général. Cependant, ce succès de Marvel commença à pousser les auteurs à demander une plus juste rémunération pour leurs contributions créatives, de meilleurs salaires et la propriété intellectuelle sur leurs travaux. Au centre de la controverse se situaient Ditko et Kirby, qui se disputèrent violemment avec Stan lorsque celui-ci se mit en avant comme principal créateur de la vague marvélienne des années soixante, et coupèrent à une époque ou une autre tout lien avec Stan et Marvel. En 1977, Stan introduisit Spider-Man dans les journaux sous la forme d’un strip. Ces illustrations (sept jours par semaine) qu’il écrivait et éditait depuis sa création est aujourd’hui le strip ayant le plus de succès, apparaissant dans plus de 500 journaux à travers le monde. Stan Lee a écrit plus d’une douzaine de livres figurant dans les best-sellers dont « The Origins of Marvel Comics », « The Silver Surfer » ou encore « The Superhero Women ».
Au fil des années, Stan devint la figure de proue et même le visage humain de Marvel Comics. Il faisait évidemment des apparitions aux conventions de comics à travers les Etats-Unis, des conférences dans les collèges, participant à des discussions. En 1981, il déménagea en Californie afin de développer les projets et droits télévisuels et cinématographiques de Marvel. Ainsi, il est devenu le producteur exécutif des adaptations Marvel au cinéma, faisant de brèves apparitions au cours de ces films. En 1990, Stan fut le producteur exécutif d’une série de dessin-animés pour la télévision, intitulée « Spider-Man : The Animated Series). Il apparaît, comme personne animé (et avec sa propre voix) dans le dernier épisode (# 65) baptisé « Farewell, Spider-Man ». En 1995, Stan fut nommé au Jack Kirby Hall of Fame (une récompense pour l’ensemble de la carrière des créateurs de comics), après avoir été, l’année précédente, introduit au Will Eisner Award Hall of Fame. Il ne s’agit là que deux des nombreuses récompenses qui furent attribuées à Stan.
Stan se lia d’amitié avec un ancien avocat appelé Peter Paul, qui supervisa les négociations pour un contrat non exclusif avec Marvel Comics pour la première fois dans la carrière de Stan au sein de Marvel ; Stan resta néanmoins Directeur émérite (Chairman Emeritus) de Marvel, recevant un salaire annuel de un million de dollars. Cela permit à Stan et Peter Paul d’ouvrir un nouveau studio de création, production et commercialisation de super-héros par Internet, Stan Lee Media, en 1988. Rapidement, les effectifs de la société atteignirent 165 personnes et commença à être connue du public, mais, vers la fin de l’an 2000, des investisseurs découvrirent des manipulations illégales dans les stocks faites par Peter Paul et un cadre de la société, Stephan Gordon. Stan Lee Media se déclara en faillite en février 2001 alors que Paul s’enfuyait à Sao Paulo, au Brésil. Il en fut extradé et ramené aux Etats-Unis et plaida coupable de malversations financières. Stan Lee ne fut jamais inquiété au cours de l’affaire. Certains des projets de Stan Lee Media concernaient une série animée pour le Web « The 7th Portal » où Stan donnait sa voix au personnage Izayus, The Drifter (le « dériveur ») et The Accuser (l’accusateur). Les personnages de « The 7th Portal » avaient été adaptées d’une attraction interactive cinématographique en trois dimensions de quatre parcs de jeux de la Paramount.
Dans les années 2000, Stan accomplit son premier travail pour DC Comics, lançant la série « Just Imagine… » au sein de laquelle Stan réimaginait les principaux super-héros de DC : Superman, Batman, Wonder-Woman, Green Lantern et Flash. Stan créa aussi la série animée, et risquée, de super-héros « Stripperella » pour Spike TV, en collaboration avec Pamela Anderson ; le dessin-animé présentant le personnage sulfureux d’Erotic Jones, une strip-teaseuse la nuit, et super-héroïne « la nuit mais encore plus tard ». En 2004, il annonça des projets de collaboration avec Hugh Hefner sur un dessin-animé de super-héros similaire et mettant en scène des Playmates de Playboy. Il évoqua aussi un programme de super-héros qui présenterait Ringo Starr, l’ancien membre des Beatles, comme le héros principal. De plus, en août 2004, Stan annonça le lancement de « Stan Lee’s Sunday Comics », hébergé sur komikwerks.com, où les abonnés mensuels pouvaient lire un nouveau comics, mis à jour hebdomadairement et le « Stan’s Soapbox » tous les dimanches. Dans une interview donnée en 2006, Stan racontait qu’il était en train de créer un nouveau super-héros, Foreverman, en vue d’une adaptation cinématographique.
En 2005, Stan, Gill Champion et Arthur Lieberman formèrent POW! Entertainment (Purveyors Of Wonders) pour produire des films, des téléfilms et des jeux vidéos. La première création produite par POW! fut le téléfilm « Lightspeed » (également vendu sous le nom de « Stan Lee’s Lightspeed »), qui passa sur Sci-Fi Channel le 26 juillet 2006. Selon son article sur l’Internet Movie Database, plusieurs acteurs et techniciens de la région de Salt Lake City – dans l’Utah – où fut tourné le film comptaient engager un procès contre le producteur du film, Jeff Franklin et POW! Entertainment pour salaires non versés. De son côté, en 2005, Stan conclut un accord de plus de dix millions de dollars avec Marvel pour des dividendes sur les films de Marvel non versés ? En 2006, Marvel commémora les 65 années de Stan avec la compagnie en publiant une série de comics « one-shot » mettant en scène Stan lui-même en train de rencontrer et interagir avec certaines de ses créations, dont Spider-Man, le Dr Strange, la Chose, le Surfeur d’argent et le Dr Fatalis. Ces comics offraient également des histoires courtes imaginées par des scénaristes tels que Joss Whedon ou Fred Hembeck, ainsi que des rééditions de certaines aventures classiques écrites par Stan.
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Stan Lee est apparu, parodié ou non, dans plusieurs comics. Ainsi, dans les années soixante-dix, Jack Kirby parodia Stan à travers le personnage de Funky Flashman, apparu dans la série Mister Miracle ; plus tard, Kirby devait dessiner Stan, lui-même, ainsi que Sol Brodsky et Flo Steinberg, la secrétaire de Stan, dans What if (vol.1) # 11 « ….Et si la direction de Marvel était devenue les Quatre Fantastiques ? » ; Stan y tenait le rôle de Mr Fantastic. Dans sa mini-série satirique « 1963 », basée sur plusieurs personnages de Marvel des années soixante, l’alter ego d’Alan Moore, « Affable Al » parodie clairement Stan Lee. D’une manière plus « sérieuse », Stan apparaît dans New Avengers Annual # 1 comme le prêtre qui préside aux noces de Luke Cage et Jessica Jones ; dans Daredevil (vol.2) # 8, il apparaît dans l’église lors des funérailles de Karen Page.
Au-delà des comics, c’est à présent dans les films, et téléfilms, d’adaptation de Marvel que Stan apparaît, et, en ces occasions, en chair et en os. Sa première apparition du genre est en 1989, avec « Le Procès de l’incroyable Hulk » où Stan joue le rôle du président du jury lors du procès de David Banner. En 1996 et 1998, Stan fait de brèves apparitions dans les téléfilms de la Fox « Generation X » et « Nick Fury Agent of SHIELD ». Dans le film « X-Men » de 2000, Stan tient le rôle de vendeur de hotdog sur la plage lorsque le sénateur Kelly émerge des flots. Dans « Spider-Man » de 2002, il apparaît lors du premier combat entre Spider-Man et le Bouffon vert, sauvant une petite filles de la chute de débris (d’une manière similaire à celle qui causa la mort de George Stacy dans Amazing Spider-Man # 90). Dans « Daredevil » de 2003, Matt Murdock, encore enfant, empêche Stan de traverser la rue et d’être écraser par une voiture. Dans « Hulk » de 2003, il apparaît aux côtés de l’ancienne incarnation de Hulk dans la série télévisée, Lou Ferrigno, tous les deux comme gardiens au laboratoire de Bruce Banner. Dans « Spider-Man 2 » en 2004, il sauve à nouveau un innocent du danger lors du premier combat entre Spider-Man et le Dr Octopus et apparaît à l’arrière plan alors que Peter marche dans la rue, sous la pluie. Dans « Fantastic Four » en 2005, il incarne pour la première fois un personnage de comics, le facteur Willie Lumpkin. Enfin, dans « X-Men : The Last Stand » en 2006, Stan, avec Chris Claremont, apparaît parmi les voisins de Jean Grey dans la scène d’ouverture qui se déroule vingt ans plus tôt, Stan y est en train d’arroser son jardin.
En dehors des comics, Stan apparaît dans son propre dans « L’Ambulance » de Larry Cohen en 1990, dans lequel Eric Roberts joue le rôle d’un auteur qui veut se lancer dans les comics. Il prête sa voix à son propre personnage dans l’épisode des Simpsons « I Am Furious Yellow » du 28 avril 2002 ; enfin, il est le narrateur du jeu vidéo Spider-Man sorti en 2000 ainsi que la séquelle Spider-Man 2 : Enter Electro en 2001.
En 2002, Stan Lee publia une autobiographie, intitulée « Excelsior ! The Amazing Life of Stan Lee ».