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** Divisions spéciales : ** les Agents d’Elite du SHIELD : le Kid (E.B. Farrell), M-80 (Sayuri Kyota), Nails (Joan Eaton), Silicon (Gerald Simms), Skul (John Skulinkowski) ** la Contingence : Condor, Killdeer, Kite, Rapture, Shrike ** Euroforce : Argento, Danger, Deep Sight (Jane Melville), Key (Grey Kluge), Nuage (Silvie Rouge), Picaro (Antonio Rey), Tiger ** les Howlings Commandos : l’Abominable Homme des neiges, Blade (Eric Brooks), le Colosse vivant (Robert O’Bryan), Dragoom, Fangu, Frère Vaudou (Jericho Drumm), Frankenstein, Glob (Joseph Timms), Golden Gator, le Golem, Goom, Gorgolla, Grogg, Groot, Daimon Hellstrom, l’Homme-Dimensionnel (Joshua), Homphibien, John Jameson, Kraa, Lilith, le Loup-Garou (Jack Russell), la Momie vivante (N’Kantu), Orrgo, Nina Price, Joshua Pryce, Sasquatch (Walter Langkowski), Satana, Warwolf (Vic Marcus), le Zombie (John Doe) ** Silvereye : Commandant Frank Dallas, Herbert Mills, Paul Nathan (Silverfang), Commandant Spencer ** les Super-Agents du SHIELD (première incarnation) : Blue Streak, la Gitane, Marvel-Man (Wendell Vaughn), Texas-Twister ** les Super-Agents du SHIELD (seconde incarnation) : Ivoire, Knockabout, Psi-Borg, Violence
Le SHIELD est l’acronyme de deux organisations d’espionnage et de contre-espionnage successives, consacrées toutes les deux à renforcer la sécurité de la planète contre les menaces de tout genre (terrestres, extra-terrestre ou surnaturelles, avec cependant une activité plus intense vis à vis des différents groupes terroristes ou criminels internationaux). Initialement, le premier SHIELD signifiait Supreme Headquarters International Espionage Law-Enforcement Division (soit Quartier Général Suprême des Divisions de l’Espionnage International et d’Exécution des Lois) ; par la suite, après la dissolution du premier SHIELD, le second fut recréé avec le nouveau sens de Strategic Hazard Intervention Espionnage Logistics Directorate (soit Directoire de la Logistique, de l’Espionnage et des Interventions contre les Menaces Stratégiques). Contrairement aux autres agences d’espionnage, le SHIELD se caractérise par son aspect international : membres, champ d’action et juridiction ; ainsi, plusieurs de ses meilleurs agents ont été recrutés au sein d’autres agences nationales, souvent rivales du SHIELD, comme la CIA américaine, le Mossad israélien, les Hatut Zeraze wakandais ou le MI-6 britannique. Bien que nombre de ces agences ou organisations paramilitaires a mal réagi au fait d’être supplanté par le SHIELD sur la scène internationale, ce dernier et ces agences coopèrent régulièrement, partageant leurs informations voire organisant des opérations communes selon les besoins. Légalement, le SHIELD agit sous mandat des Nations Unies, cependant toutes les nations qui contribuent à l’organisation ont la possibilité de solliciter l’assistance du SHIELD dans le cadre de leur sécurité nationale. Le directorat du SHIELD est ainsi conçu pour respecter l’autonomie des états membres mais les Etats-Unis y exercent un pouvoir prépondérant, faisant souvent du SHIELD une agence plus américaine qu’internationale. Le SHIELD dispose des propres établissements pénitenciers, où sont incarcérés leurs prisonniers, et d’un programme de protection des témoins indépendant de ceux nationaux. Le succès du SHIELD a conduit différents pays à former leurs propres agences spécialisées dans les menaces internationales et de haute technologie ou ésotériques, comme les STRIKE, WHO, FI-6, RXC, Black Air et MI-13 du Royaume-Uni. Même si la plupart des opérations du SHIELD sont conduites dans la plus grande clandestinité, leurs résultats sont volontiers médiatisés et le SHIELD entretient un réseau de relations publiques avec le monde des medias dans la plupart des grandes agglomérations de la planète.
A l’origine, le SHIELD fut conçu sous le nom de « Projet : SHIELD », plusieurs décennies avant sa naissance officielle ; le soutien de l’industriel et inventeur américain Anthony Stark permit de mobiliser de nombreux hommes d’affaires et politiques du monde entier afin de soutenir officiellement la création réelle du SHIELD. Stark voyait dans le SHIELD un moyen d’unir les efforts pour combattre le terrorisme, la tyrannie et les organisations criminelles internationales de la planète. Il fournit ainsi la plupart des équipements et armements exotiques initiaux de l’agence ; une fois en place, le SHIELD diversifia ses fournisseurs, se tournant par exemple vers le mutant Forge ou le génie Red Richards ; les trois hommes réalisèrent ensembles le premier héliporteur du SHIELD, un transporteur aérien extrêmement volumineux (sorte de porte-avions volant), capable d’héberger des milliers d’agent, une centaine d’avions, tout en demeurant en haute altitude grâce à un rayon vortex anti-gravité et servant de quartier général du SHIELD. L’héliporteur est aussi doté d’un missile balistique intercontinental. L’héliporteur fut mis au point parce qu’à l’origine, aucune nation ne voulait voir s’installer le quartier général de l’organisation sur son territoire, redoutant l’attention qu’un tel bâtiment ne manquerait pas d’attirer. Le tout premier modèle ne fut cependant jamais achevé, saboté par l’organisation terroriste Hydra durant sa phase de fabrication mais les entreprises Stark furent capables d’assembler rapidement un second véhicule qui put être lancé. Depuis lors, le SHIELD a, en permanence, disposé d’un héliporteur et souvent de plusieurs simultanément. Occupé par sa propre société, Stark délaissa progressivement les besoins techniques du SHIELD, les confiant à divers subordonnés, tel le technicien surnommé « Boothroyd ». Rapidement, l’organisation développa ses propres services techniques, recherchant la perfection dans ses équipements, améliorant les tenues de combat traditionnelles, tout en mettant au point des armements et équipements exotiques, comme des voitures volantes grâce à un générateur de champ vortex, des uniformes complets, et léger, à l’épreuve des balles et des flammes, des pistolets à lasers, et divers gadgets de surveillance. Le SHIELD fit également fabriquer de puissants ordinateurs (comme l’AUTOFAC), des satellites d’espionnage, des propulseurs dorsaux pour constituer des troupes aéroportées, et même une technologie de téléportation et les armures de combat appelées les Mandroïdes. Une autre invention significative du SHIELD est le LMD (Life Model Decoy / Simulacre de Vie Modélisé), un androïde conçu pour ressembler à un être humain réel, avec les mêmes ondes vocales et empreintes digitales, qui furent bientôt fabriqués en série ; alors que le SHIELD destinait les LMD à demeurer des unités disponibles pour des stratégies de leurre et de substitution, l’organisation rivale d’Hydra, qui infiltra rapidement l’agence internationale, réalisa de suite le potentiel dévastateur de cette technologie et implanta un LMD au cœur du SHIELD (qui allait être appelé le « Deltite »), avec pour mission de provoquer la lente corruption de l’organisation depuis l’intérieur.
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En dehors de l’héliporteur, la principale base d’opérations du SHIELD sur la surface fut installée à New York ; constituée d’un réseau souterrain, l’accès principal s’effectuait par une prétendue boutique de barbier, dont les employés étaient uniquement des agents du SHIELD. Les différents alliés et associés de l’organisation accédait au réseau secret en descendant depuis la boutique par un système d’ascenseurs monoplaces montés dans les fauteuils du barbier. Mais la base fut finalement découverte et, après plusieurs attaques et infiltrations par des agents ennemis, le SHIELD abandonna et détruisit cette base, se réinstallant dans un entrepôt abandonné, dont l’entrée était dissimulée derrière un hologramme de mur de briques. Hormis ses bases d’opérations, le SHIELD maintient des bureaux publics à New York (surnommés le SHIELD central), dont la principale fonction était d’assurer les relations publiques et l’information du grand public.
Dès l’origine de l’agence, Stark recommanda un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale et de la CIA : le colonel Nicholas « Nick » Fury, comme directeur de l’organisation. Cependant, le conseil exécutif lui préféra initialement le colonel Rick Stoner. Celui-ci forma les tous premiers agents du SHIELD et enquêta sur le sabotage du premier héliporteur. Rapidement, Stoner découvrit l’implication d’un technicien de Stark Industries, Jacob Fury (le propre frère de Nick Fury), un agent infiltré en relation avec Hydra et la Roxxon Oil Company. Mais avant qu’il ne puisse révéler l’affaire, Stoner fut assassiné par Hydra. Cette fois, Stark eut gain de cause et Nick Fury devint le second directeur du SHIELD. Après la mort de Stoner, Fury fut chargé de s’occuper d’Hydra et, rapidement réussit à démanteler le réseau de l’Impérial Hydra (Arnold Brown), qui jouait le rôle de chef suprême d’Hydra pour le compte du Baron Wolfgang von Strucker, véritable maître de l’organisation terroriste. La disparition de Brown poussa des branches dépendantes d’Hydra, comme le Secret Empire ou l’AIM, à prendre leur autonomie et se détacher de la structure centrale de l’organisation, devenant autant de nouveaux adversaires pour le SHIELD. Fury réussit cependant à faire échec aux projets de ses démembrements d’Hydra, avant de porter un coup fatal à cette dernière lors de sa confrontation avec Strucker lui-même sur l’Ile d’Hydra. Le Baron trouva la mort lors de cet affrontement, tandis que la base de l’organisation était engloutie par les flots, marquant ainsi une victoire décisive pour le SHIELD mais enclenchant du coup le programme de secours du Deltite, qui engagea alors ses propres plans pour détruire le SHIELD.
Sur le plan organisationnel, la structure de commandement du SHIELD évolua peu après la nomination de Fury. La plus haute autorité de l’organisation, le conseil exécutif, réunit douze personnalités, représentant les soutiens politiques, financiers et économiques de l’agence. Statutairement, le directeur du SHIELD est leur seul interlocuteur, qui retransmet ainsi les ordres du conseil. De son côté, le directeur est responsable de la conduite et de la supervision des opérations nationales et internationales du SHIELD, représente le SHIELD lors des réunions avec les gouvernements des pays en relation avec le SHIELD, et est l’interlocuteur avec les autres agences, les médias et le public. Seul le conseil exécutif est habilité à renvoyer le directeur. Après le court service de Stoner, Fury devint donc le directeur et demeura à ce poste jusqu’à son apparent décès des mains du Punisher ; il fut alors remplacé par G.W. Bridge, Timothy « Dum Dum » Dugan et Sharon Carter ; quand Fury réapparut bien vivant, il reprit ses fonctions, avant d’être destitué après le scandale de la Guerre secrète et Maria Hill fut nommée à sa place. Au lendemain de la Guerre civile de la communauté héroïque américaine, Tony Stark remplaça Hill à la tête du SHIELD jusqu’à sa propre destitution après à l’invasion de la Terre par les Skrulls. Le directeur est secondé par les directeurs spéciaux, qui sont chargés de différents aspects de la gestion du SHIELD : principalement, la coordination militaire (qui a longtemps relevé de Dugan), les affaires internes (chapeautées par Jasper Sitwell) et les relations publiques (sous la responsabilité de Valentina de Fontaine). Les directeurs spéciaux sont responsables uniquement devant le directeur et non le conseil exécutif ou toute autre autorité extérieure au SHIELD. A la structure fonctionnelle s’ajoute une structure géographique, avec des directeurs régionaux, placés sous les directeurs spéciaux ; les premiers sont responsables des opérations du SHIELD dans le ressort de leur territoire. Toutes les nations membres ou alliées du SHIELD disposent d’un bureau de l’organisation dans leur capitale, et parfois également dans les autres centres urbains importants. Parmi les directeurs régionaux, il est possible de citer Eric Koenig (pour Bonn puis Berlin, en Allemagne), Barth Bukowski (pour Los Angeles, Californie) ou Karl Delandan (New York, New York). Sous les directeurs régionaux figurent les officiers spéciaux, qui sont les assistants des directeurs spéciaux dans le cadre de leurs activités fonctionnelles internationales. Ensuite, ce sont les officiers régionaux, assistants des directeurs régionaux, et qui supervisent un territoire plus petit dans le périmètre de leur directeur régional et commandent directement les agents de terrain. Ceux-ci forment le groupe le plus nombreux du SHIELD et sont chargés de la plupart des missions de combat et d’infiltration. Deux autres groupes, de soutien, complètent cette infrastructure : les administrateurs (qui incluent avocats, comptables, secrétaires, réceptionnistes, psychologues, médecins, divers employés de bureau) qui n’ont pas vocation à être sur le terrain ; et les techniciens qui sont chargés de l’entretien du matériel (ordinateurs, systèmes de communications, maintenance de la technologie et de l’armement). Ce dernier groupe comprend le département de recherches et développement, baptisé ExTechOp, qui a, entre autres, conçu John Garrett et autres agents cybernétiques du SHIELD. Existe également la division PES (« perceptions extra-sensorielles ») qui est composée d’agents dotés de capacités télépathiques (plus ou moins importantes) qu’ils emploient dans le cadre des opérations de surveillance. Les différents agents et responsables sont classés selon différents niveaux d’habilitations, qui reflètent la hiérarchie des différentes fonctions. La hiérarchie de base va du « niveau 1 » (le plus faible) au « niveau 10 », le plus élevé possible aussi bien au sein du SHIELD qu’au sein du comité exécutif ou des responsables politiques nationaux et internationaux. Lors de sa nomination, Maria Hill bénéficia d’une habilitation de « niveau 9 ». Toutefois, avec le temps, il est apparu qu’à cette classification officielle se rajoute un ensemble d’habilitations officieuses ; l’une d’elle est un « statut de champion » dont bénéficie Captain América et qui le place en dehors de la hiérarchie normale du SHIELD avec le droit de réunir l’équipe de son choix pour les missions qu’il juge lui-même nécessaire. Par la suite, il fut découvert que Nick Fury était également un officier du 33ème degré, faisant de lui la seule personne du SHIELD – et probablement hors du SHIELD – à connaître le détail de 28 bases secrètes à utiliser en cas d’urgence et éparpillées à la surface du globe. De son côté, bien qu’a priori simple agent, Daisy Johnson (Quake) fut habilitée « niveau 10 » par Fury avant son départ.
L’implication intensive de Fury dans son rôle de directeur fut rapidement ressentie par le comité exécutif comme une interférence dans son contrôle du SHIELD ; Fury s’efforçait de s’impliquer dans le maximum d’opérations importantes, n’hésitant pas à risquer sa propre vie sous les balles, au lieu de se limiter à un rôle de directeur administratif. Pour renforcer sa position, il recruta rapidement plusieurs de ses anciens hommes de la Seconde Guerre Mondiale : Dum Dum Dugan, Gabriel Jones et Eric Koenig, des hommes sur lesquels il savait pouvoir compter en toute confiance. Il s’investit également dans le recrutement et l’entraînement des nouveaux agents, en choisissant certains pour devenir des « agents dormants » dont l’existence – et, a fortiori, les activités – demeurait secrète, y compris vis à vis du conseil exécutif. Il fit de même pour un nombre de bases du SHIELD, autant de positions de secours connues de lui seul grâce à son habilitation unique. Enfin, il sut s’attacher la loyauté de nouvelles recrues, comme le jeune et ambitieux Jasper Sitwell, qui, bien que méfiant et réservé envers Fury comme directeur à cause de l’âge de celui-ci, ne tarda pas à prouver sa loyauté envers ce dernier ; Sitwell sut prouver sa valeur en réussissant à convaincre Stark de rester proche du SHIELD, s’attirant ainsi les faveurs de Fury. De même, Fury se lia avec la Comtesse Valentina Allegro de Fontaine, dont il fit sa responsable des relations publiques. Pendant un temps, le SHIELD fut également chargé de la traque de l’archaïque dinosaure Godzilla ; « l’Escouade Godzilla », dirigée directement par « Dum Dum » Dugan poursuivit la créature durant de longues semaines, employant une version réduite de l’héliporteur, baptisé le Béhémoth, ainsi qu’un robot gigantesque nommé Red Ronin. Quand Godzilla finit par disparaître dans l’Océan atlantique, l’Escouade fut dissoute.
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Cependant, malgré ses efforts, le développement croissant du SHIELD et la multiplication de ses opérations empêchèrent Fury de superviser l’ensemble des activités de l’agence. Ainsi, avec le temps, la corruption et les conspirations diverses émergèrent au sein du SHIELD, d’autant que le travail de sape du Deltite commençait à porter ses fruits. Tandis que le comité exécutif du SHIELD, peut-être déjà sous l’influence du Deltite, court-circuitait son directeur, comme lors d’une opération impliquant Black Widow (Natacha Romanoff), des agents ou responsables du SHIELD cherchèrent à tirer profit de leur position. La situation devint évidente quand Barbara Morse (qui allait devenir l’héroïne masquée appelée Mockingbird, elle-même un ancien agent du SHIELD, adopta l’identité de la Chasseresse pour démasquer des agents corrompus, comme Rico Santana à Rio de Janeiro, ou Karl Delandan à New York, manquant de peu de perdre la vie lors de cette opération. Peu de temps avant, le SHIELD fut infiltré par des agents de la Corporation, une organisation criminelle autonome, qui réussirent à intégrer les Super-Agents du SHIELD avant d’être démasqués grâce à Captain América (Steve Rogers), ce qui conduisit à la dissolution de cette nouvelle équipe. De son côté, Nick Fury se retrouva contraint d’entreprendre des actions certes légales mais à la limite de la moralité ; ainsi, désireux de renouer son association avec Stark International (SI) pour le développement et la fabrication d’armes, dont Stark avait décidé l’arrêt pour des raisons morales, Fury laissa le SHIELD tenter une prise de contrôle de l’entreprise de son ami afin de s’assurer du retour de SI à de meilleures intentions envers l’agence internationale. Finalement, les deux hommes trouvèrent un accord : SI continueraient à fournir de la technologie non militaire au SHIELD qui se tournerait vers d’autres fournisseurs (Cord Conglomerate, Cross Technological Enterprises, Roxxon Oil Company) pour l’armement. Cependant, la perte de SI par Stark et la transformation de la société en Stane International modifia la politique de l’entreprise qui se remit à produire des armements de haute technologie et fournir le SHIELD.
Alors que le SHIELD poursuivait sa lutte contre diverses organisations criminelles et une corruption interne croissante, le Deltite poursuivait sa mission, remplaçant progressivement tous les membres du SHIELD avec des LMD du même genre que lui. Ensemble, formant une véritable conspiration, ils tentèrent de mettre la main sur la Formule Infini, qui avait préservé la jeunesse de Fury, espérant ainsi obtenir l’immortalité. Tandis que les LMD, sous le contrôle du Deltite, noyautaient le SHIELD, les agents originaux étaient enlevés par Hydra, qui leur faisait subir un lavage de cerveau et les plaçait en animation suspendue dans les sous-sols du propre quartier général new-yorkais du SHIELD. Lorsque Fury commença à avoir des doutes sur les actions du SHIELD et se mit à suspecter un nouveau traître dans son organisation, le Deltite, qui avait pris le contrôle du comité exécutif de l’agence, le déclara hors-la-loi et envoya les anciens hommes de Fury arrêter ce dernier. Fury réussit à leur échapper et, ne pouvant plus faire confiance à ses plus fidèles alliés, se tourna vers plusieurs de ses agents dormants, comme Alexander Goodwin Pierce, qui devint un nouvel officier parfaitement loyal à Fury. Avec lui, un agent de liaison avec la CIA, Al McKenzie, une autre agent du SHIELD, Kate Neville, Fury réussit à infiltrer la base orbitale du SHIELD, devenue le quartier général du Deltite. Plusieurs LMD se retournèrent contre leur créateur et Fury fut capable de vaincre le Deltite qui trouva la mort dans l’explosion de la base, qui emporta tous les LMD infiltrés dans l’organisation. Cependant, les agents humains étaient considérés morts et, avec autant de pertes et une conspiration d’une telle ampleur, les autorités décidèrent, avec l’accord de Fury, de dissoudre le SHIELD.
Quelques semaines plus tard, un groupe appelé les Commandos Têtes-de-Morts manquèrent de peu de déclencher un nouveau conflit international en assassinant un grand nombre d’espions de diverses nations. Nick Fury, reprenant du service, assembla une unité afin de s’opposer aux Commandos ; la mission fut une réussite et décida Fury et les différents pays impliqués à reformer le SHIELD. Cette fois, Fury eut une plus grande marge de manœuvre dans l’organisation du SHIELD, qu’il imagina comme une organisation placée sous la direction d’un nombre restreint d’officiers dont il était sûr de la loyauté, à commencer par Pierce, McKenzie, de Fontaine et Neville. En même temps, il demanda à Gabe Jones de commencer à entraîner de nouveaux agents, au sein de l’académie officielle du SHIELD, afin de venir remplir les rangs de la nouvelle organisation. Le nouveau SHIELD s’opposa ainsi aux agissements du terroriste appelé Léviathan, puis à un nouveau complot de Griffe jaune ; de son côté, désireuse de renouer avec sa gloire passée, Hydra réussit à ramener le Baron Strucker à la vie. Celui-ci entreprit de réunifier les différents cellules depuis longtemps autonomes de son organisation, purgeant celle-ci de tous les éléments jugés faibles. Hydra marqua son retour comme principale organisation terroriste en faisant exploser le nouveau quartier général du SHIELD, tuant une promotion entière de quelques 1500 nouveaux agents. Profitant de l’expansion rapide du second SHIELD et de ses missions contre d’autres menaces, l’Hydra de Strucker enleva l’agent G.W.Bridge, lui faisant subir un lavage de cerveau ; ainsi, il autorisa la formation d’une nouvelle équipe de Super-Agents, composé de Knockabout, Psi-Borg et Violence, en réalité trois agents d’Hydra infiltrés au sein du SHIELD. La quatrième recrue, la Wakandaise Ivoire, ne tarda pas à découvrir la supercherie mais elle fut alors assassinée par les trois traîtres. Malgré cela, Fury finit par découvrir la vérité et Psi-Borg fut tué par l’agent télépathe Network Nina, tandis que ses deux collègues furent incarcérés sur ordre de Fury. Peu après, les agents remplacés par les LMD du Deltite furent retrouvés sous l’ancien quartier général du premier SHIELD et Fury réussit à faire effacer les résultats du lavage de cerveau effectué par Hydra et la plupart d’entre eux put reprendre du service au sein du nouveau SHIELD.
Suite à des restrictions budgétaires menées par Beth Lockhart, les effectifs du SHIELD diminuèrent ; c’est à ce moment que Fury reçut de capturer le vigilant appelé le Punisher, qui était en train de perdre la raison. Cependant, informé en même temps que Rick Stoner puisse être toujours en vie, sous le surnom de « l’Ange déchu » dans une autre dimension créée lors d’une expérience avec le Cube cosmique, Fury décida de se rendre dans cette dimension. Il laissa un LMD à son image et spécialement programmé par Stark pour donner l’impression qu’il n’était pas parti. Manipulé mentalement, le Punisher en vint à croire que Fury était responsable de la mort de sa famille et traqua à son tour le directeur du SHIELD ; il finit par le tuer, ou plutôt tuer le LMD, même si, pour tout le monde, le véritable Fury était mort. Le SHIELD continua à son existence, passant sous la direction de George Washington Bridge. C’est durant cette époque que l’organisation assista à la disparition de nombreux héros en combattant Onslaught, et Bridge dut superviser la fermeture du quartier général des Avengers. Poussé par le sénateur Robert Kelly et Peter Gyrich, le SHIELD dut intervenir directement aux Etats-Unis quand l’Opération : Tolérance Zéro de Bastion se révéla être hors de contrôle du gouvernement américain, et le chef de l’opération fut finalement arrêté. Privé de son chef traditionnel et de l’appui des héros reconnus, le SHIELD de Bridge n’hésita pas à faire appel à d’autres surhumains, comme Hercule afin de combattre les Faucons d’Arès, ou à Shadowcat (Kitty Pryde) afin de bénéficier de son expertise informatique. Mais les héros disparus finirent par réapparaître et Nick Fury lui-même fut retrouvé dans l’autre dimension par Sharon Carter, reprenant alors son rôle à la tête du SHIELD.
Mais l’absence de Fury et l’impréparation de Bridge à lui succéder avait permis de nouveau à la corruption de contaminer le SHIELD, mais cette fois par la constitution de groupes plus ou moins autonomes par rapport à la direction de l’organisation, des groupes qui lançaient leurs propres opérations secrètes dans l’aval du directeur. Ce fut ainsi le cas des créatures techno-organiques du Programme Némésis qui conduisit à la création d’un nouveau Deathlok (Jack Truman). De son côté, l’agent Brent Jackson autorisa la création d’un groupe appelé Contingence afin de traquer les mutants ; le groupe fut contrecarré par les efforts de Sharon Carter. De plus, le SHIELD dut faire face à une crise majeure quand Crâne rouge réussit à s’emparer d’un héliporteur, et de son équipage, qu’il rebaptisa le SKULL par ironie ; il fallut alors des mois à Fury et au SHIELD pour organiser une escouade afin de récupérer l’appareil. Depuis lors, le SHIELD constitua une seconde base mobile, le sub-porteur, un appareil semblable aux héliporteurs mais conçu comme un sous-marin afin de pouvoir opérer depuis les océans. Le SHIELD développa également ses opérations européennes, favorisant l’emploi d’agents surhumains au sein de l’agence locale Exomind, qui réunissait les héros des groupes Eurolab et Task Force, rassemblés au sein de l’Euroforce. De plus, une troisième tentative fut faite de disposer d’agents surhumains, avec les Agents d’Elite du SHIELD, rassemblant le Kid (un tireur d’élite), M-80 (un expert en explosifs), Nails (un expert au combat à mains nues), Silicone (un hacker cyborg) et Skul (un expert du maniement d’armes). De plus, le SHIELD ouvrit un nouveau département spécial baptisé « Silvereye » afin de traquer et d’éliminer les vampires mais cette branche fut rapidement infiltrée par les vampires eux-mêmes et dut être dissoute. Face aux menaces surnaturelles autres que les vampires, le SHIELD établit la Zone 13, base d’une nouvelle version des « Howling Commandos », à l’origine l’escouade militaire de Fury durant la Seconde Guerre, et placée sous la direction de Clay Quatermain. La Zone 13 emploie une douzaine de créatures surnaturelles ou simplement monstrueuses afin de servir de force de frappe contre des menaces similaires. Le SHIELD recruta aussi Carmilla Black, le nouveau Scorpion, un agent surhumain et fille de Monica Rappaccini, la nouvelle Scientifique suprême de l’AIM ; Black fut initialement supervisée par l’agent Derek Khanata, avant que celui-ci ne se lie aux Agents d’Atlas.
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A l’occasion, le SHIELD se retrouva mêlé à des conflits dépassant le cadre de la Terre, comme lors de leur implication dans la première Guerre Kree/Srull, où l’organisation fournit une aide logistique aux Avengers. En parallèle, sont apparus de nouvelles agences, dont les liens exacts avec le SHIELD restent confus (agence indépendante, branche spécialisée, mélange des deux), et qui sont spécialisés dans des domaines habituellement hors du ressort du SHIELD : le SWORD (Sentient Worlds Observation and Response Department) chargé des relations avec et de la surveillance des extra-terrestres, basé dans une station orbitale et qui a établit une seconde station dans la Zone bleue de la Lune ou encore l’ARMOR (Altered-Reality Monitoring and Operational Response) dont les activités sont tournées vers les réalités alternatives et les autres dimensions. Sous l’égide de Fury, le SHIELD a multiplié les contacts avec la communauté surhumaine héroïque de la Terre ; les liens privilégiés entre le directeur du SHIELD et Captain América ont naturellement amené celui-ci à collaborer avec l’agence, une collaboration encore plus renforcée grâce aux liens privilégiés entre lui et l’agent Sharon Carter. Mais le SHIELD a également développé ses relations avec les Avengers, les Quatre Fantastiques et même les X-Men, même si les objectifs du SHIELD pouvaient parfois entrer en conflit avec ceux de ces différentes équipes indépendantes. A titre indépendant, certains surhumains – Hercule, Danielle Moonstar, Shadowcat – ont également travaillé pour le SHIELD, bénéficiant alors d’un statut d’agent temporaire ; de même, le Dr Leonard Samson (alias Doc Samson) a régulièrement assisté l’agent Clay Quatermain dans la traque de l’incroyable Hulk avec les Hulkbusters.
Après plusieurs années à avoir accepté les décisions du comité directeur, Nick Fury prit sur lui d’organiser une opération secrète et non autorisée après essuyé le refus des responsables politiques d’intervenir en Latvérie. Il recruta à cette fin plusieurs héros costumés, ainsi qu’un jeune agent, Daisy Johnson, dont le statut était gardé totalement secret de l’ensemble du SHIELD. Le groupe réussit à renverser le régime latvérien de Lucia von Bardas, qui finançait les activités de nombreux criminels surhumains américains. Cependant, quelques mois après, Bardas, qui avait survécu à l’attaque, tenta de prendre sa revanche sur Fury et les héros, révélant au grand jour l’opération secrète du directeur du SHIELD. Sachant qu’il serait poursuivi pour ses actions, Fury abandonna le SHIELD, préférant disparaître de la circulation pour poursuivre sa lutte. Alors que Fury devenait un fugitif, Maria Hill fut nommée à sa place comme directeur de l’agence, les dirigeants la jugeant plus malléable et moins encline à désobéir à leurs ordres et parce qu’elle n’avait aucun lien particulier avec son prédécesseur et permettait ainsi de tenir à l’écart les agents demeurés loyaux à Fury. Initialement, les relations entre Hill et la communauté héroïque connurent un net refroidissement, à cause de l’intransigeance de la jeune femme. Ayant appris l’infiltration de Skrulls sur Terre, Fury l’avertit sur le danger à venir, l’incitant à accroître sa prudence (un autre élément qui l’incita probablement aussi à se méfier des héros costumés). Mais Hill fut incapable d’empêcher le noyautage du SHIELD par les Skrulls, dont plusieurs hauts responsables furent ainsi remplacés, comme Valentina Allegro de Fontaine ou « Dum Dum » Dugan ; cette situation conduisit à l’organisation d’opérations par les Skrulls sous le couvert du SHIELD, comme l’exploitation d’une mine de vibranium au Pays sauvage qui fut abandonnée après l’intervention des Avengers. Lorsque le Superhuman Registration Act (SRA) fut adopté par les Etats-Unis, Hill et le SHIELD furent utilisés par le gouvernement afin d’appliquer la nouvelle législation, le temps que puisse s’organiser la mise en place du SRA. Cette situation déclencha une véritable Guerre civile au sein de la communauté héroïque qui s’acheva par la reddition et l’arrestation de Captain América, opposant au SRA, alors que Stark, figure de proue de l’application du SRA, fut nommé le nouveau directeur du SHIELD à la place de Hill, et sur la recommandation de cette dernière, qui devint son bras droit. A cette époque, Captain América estimait le nombre d’agents actifs du SHIELD à 3000 personnes.
Sous la direction de Stark, le SHIELD retrouva une orientation plus agressive ; ainsi, Stark et le SHIELD organisèrent la chute de la terroriste Vipère à la tête de l’île de Madripoor, afin de faciliter la nomination d’un gouvernement plus responsable et sans parti lié aux organisations terroristes internationales. Stark multiplia aussi l’emploi de technologie des Stark Industries par le SHIELD, tout en renforçant les liens entre l’agence et l’Initiative des 50 Etats, faisant ainsi financer la reconstruction du nouveau quartier général des Avengers par le SHIELD. Stark faillit cependant être destitué quand le Mandarin tenta de le manipuler afin de libérer le Virus Extremis sur l’ensemble de l a planète ; mais, avec l’aide de Hill et Dugan (en réalité un Skrull l’ayant remplacé), il put établir son innocence et la culpabilité du Mandarin et demeura à la tête du SHIELD. Quand les Skrulls lancèrent leur offensive, l’ampleur de l’infiltration apparut au grand jour, ainsi que la faiblesse née du développement des liens entre le SHIELD, les industries Stark et l’Initiative. Un héliporteur fut ainsi détruit dans l’Océan atlantique alors que l’ensemble des systèmes Stark était mis hors service par un seul virus informatique. Les Skrulls finirent par être repoussés mais Stark fut dénoncé comme le principal responsable de l’échec du SHIELD et il fut destitué de l’ensemble de ses fonctions, alors que Norman Osborn était nommé à sa place. Ce dernier renvoya Stark, Hill et d’autres agents, fermant officiellement le SHIELD sur décision présidentielle, pour le transformer en le HAMMER, une agence menant une politique encore plus active que le SHIELD de Stark. Osborn recruta de nombreux agents du SHIELD, mais aussi d’Hydra au sein du HAMMER, tandis que plusieurs autres agents de l’ancien SHIELD rejoignaient progressivement les nouveaux Howling Commandos de Nick Fury, qui avait engagé la lutte contre Hydra et le HAMMER avec ses Secret Warriors. Durant son enquête, Fury sembla découvrir que Hydra de Strucker avait infiltré le nouveau SHIELD dès sa recréation, avant de montrer que cette infiltration s’inscrivait dans les propres manœuvres de Fury, afin de capturer, puis éliminer, le Baron Strucker.
Osborn fut à son tour destitué puis arrêté après les événements du Siège d’Asgard, qu’il avait ordonné en dépit des ordres contraires du président américain. Le HAMMER fut à son tour dissous, tandis que Steve Rogers, nommé à la tête de l’Initiative et de la communauté héroïque à la place d’Osborn, préférait ne pas recréer le SHIELD, se limiter à constituer une équipe de Secret Avengers afin de mener les opérations secrètes nécessaires. Mais, quand Norman Osborn réapparut, à la tête d’un nouveau HAMMER, de nouveaux Dark Avengers, maintenant allié non seulement à Hydra mais aussi à l’AIM, Rogers décida de reconstruire le SHIELD, recrutant d’anciens et de nouveaux agents, occupant à son tour le poste de directeur. Ce nouveau SHIELD demeura sous la direction de Steve Rogers, jusqu’à ce que celui-ci reprenne son identité masquée de Captain América, cédant alors sa place à la jeune Daisy Johnson. Sous sa direction, le SHIELD et les Avengers se rapprochèrent et Rogers créa, entre autres, les Secret Avengers, chargés d’opérations secrètes en lien avec les activités du SHIELD. Bientôt, le SHIELD de Johnson vu venir au secours du ranger Marcus Johnson, traqué par plusieurs groupes de mercenaires, engagés par le Léviathan, une autre organisation criminelle. Au cours de la course poursuite, Johnson découvrit qu’il était le fils de Nick Fury et que son véritable nom était Nick Fury Jr. Une fois la menace du Léviathan écartée, Nick Fury Jr rejoignit à son tour le SHIELD, bientôt affecté à une division d’opérations spéciales, en compagnie de son ami Coulson, de Black Widow, Hawkeye et Mockingbird, formant une nouvelle incarnation des Secret Avengers, dont l’existence fut toutefois gardée secrète vis à vis des autres équipes d’Avengers. Le SHIELD se retrouva bientôt en opposition avec l’AIM, désormais dirigé par Andrew Forson, qui réussit à obtenir pour son organisation un statut d’état aux sein des Nations Unies, tout en recrutant plusieurs lieutenants surhumains, comme la seconde Black Widow, Graviton ou encore Mentallo. Les échecs successifs du SHIELD de Johnson conduisirent à sa destitution à la tête de l’agence au profit de Maria Hill, qui renoua rapidement avec Rogers, afin que SHIELD et Avengers puissent continuer à œuvrer main dans la main.
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