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Encyclopédie - Sin-Cong (le)

2. Encyclopédie

Temps estimé pour la lecture de cet article : 7 minutes.

• Nom officiel : la République socialiste du Sin-Cong (Cong hoa Xa hoi Chu nghia Sin Cong)
• Population : 3 124 000 habitants
• Capitale : Thoat Nhin
• Sites notables : le Palais impérial
• Gouvernement : République communiste
• Principales langues : le sin-congais, l’anglais, le français, le chinois (mandarin), le cantonais
• Unité monétaire : le dollar sin-congais
• Principales productions : les hydrocarbures, le café, le riz, le thé
• Défense nationale : les Forces armées du peuple du Sin-Cong (qui intègre l’Armée, la Marine et l’Armée de l’air, avec un total d’environ 20 000 militaires en activité)

Relations internationales

Le Sin-Cong est membre de l’ASEAN (Association of Southeast Asian Nations / Association des nations de l'Asie du Sud-Est), du Sommet de l’Asie orientale, des Nations Unies et de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Allié militaire et politique important de la Chine populaire, le Sin-Cong a de piètres relations diplomatiques avec les Etats-Unis et la France, dont le Sin-Cong fut un protectorat pendant plusieurs décennies. Le terroriste Wong-Chou, abrité dans le pays, a lancé des attaques contre la Malaisie et le Japon.

Relations extra-terrestres

Aucune connue.

Population non humaine

Plusieurs Novhumains sont apparus au Sin-Cong après le passage de l’un des deux nuages de brumes terrigènes libérés dans la destruction d’Attilan. Le gouvernement sin-congais a procédé à l’arrestation et l’expérimentation de ces Novhumains, avant de les exécuter.

Surhumains locaux

Aucun connu.

Citoyens notables

Armand Duquesne était un officiel de haut rang dans l’administration du Sin-Cong à l’époque où le pays était un protectorat français mais abusa de sa position sociale pour tourmenter ses employés sin-congais, y compris son majordome, Nguyen. Ce dernier finit par rejoindre les forces de la révolution menées par Wong-Chou et il tua lui-même Duquesne à la première occasion. Le fils d’Armand Duquesne, Jacques Duquesne, servit également au sein du mouvement révolutionnaire, sous l’identité masquée du Spadassin, et il aida les hommes de Wong-Chou à plusieurs reprises jusqu’à ce que les forces françaises se retirent du pays, qui obtint ainsi son indépendance. Wong-Chou joua un rôle essentiel dans la révolution sin-congaise, montrant la Chine en exemple pour que son pays imite cette dernière. Après avoir mené les siens à la victoire, Wong-Chou abandonna sa position pour entrer au service du Mandarin, mais revint plus tard, utilisant le pays comme base d’opérations de ses actions terroristes à travers le monde asiatique. Le fils du major Hoy a repris l’identité du Commissaire pour diriger le pays, avant d’être renversé par les Novhumains et un groupe d’Inhumains conduits par Crystal.

Résidents surhumains

Après le survol du pays par les brumes terrigènes d’Attilan, plusieurs Novhumains apparurent au Sin-Cong, parmi lesquels Thahn Ng, surnommé le Rêve vivant.

Criminalité locale

Le Sin-Cong est un petit producteur de drogues, qui connaît aussi une faible activité en matière de prostitution et de trafic d’êtres humains. Une résistance populaire sin-congaise est supposée exister et s’opposer au gouvernement dictatorial communiste.

Criminalité internationale

Le Sin-Cong a essayé d’améliorer son image publique internationale en manipulant, en une occasion, les Avengers américains afin qu’ils affrontent le Commissaire, un gigantesque robot, mais celui-ci fut finalement vaincu par les héros costumés. Quelques années plus tard, Iron-Man (Tony Stark) et les Fils de Yinsen envahirent le pays afin de combattre Wong-Chou et son organisation terroriste.

Histoire

Le Sin-Cong fut fondé comme protectorat français dans les années 1850 et resta sous le contrôle français jusqu’à ces dernières décennies. Cependant, la terre connue sous le nom de Sian-Cong trouve son origine dans une autre dimension, où une puissante entité, appelée Shan-K’ang, tentait de se cacher des redoutables et meurtriers Kaaragga de son propre univers, et, ce faisant, trouva un passage interdimensionnel vers la Terre-616. Cependant, Shan-K’ang ne réussit qu’à entrer partiellement dans cette autre réalité et devint un élément de la planète, s’insérant entre les nations déjà existantes du sud-est asiatique. Elle se camoufla, de peur d’être retrouvée par les Kaaragga, et imita les pays voisins, dans leur géographie, leur flore, leur faune et leur culture, devenant même un protectorat de la France. Au cours des décennies suivantes, les premiers habitants furent attirés sur place par l’influence de Shan-K’ang et une famille royale finit même par émerger, se baptisant les Sen.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le Japon occupa le Sin-Cong, comme les autres colonies françaises, mais, au terme du conflit, les Français reprirent le contrôle de la région. Cependant, au cours de ces événements, la famille royale des Sen gagna des partisans qui défendaient l’idée que les Sen étaient les dirigeants légitimes du pays. Lorsque les autres colonies françaises d’Indochine commencèrent à se battre pour leur indépendance, la Japonaise Lady Lotus se construisit un repaire sécurisé dans les collines, où ses partisans pouvaient vivre en paix, en utilisant les pouvoirs des fleurs de lotus pour demeurer cachés de l’extérieur. Le refuge se tint ainsi éloigné de tous les conflits qui agitèrent le Sin-Cong pendant plusieurs décennies, commençant par la lutte des Français et des Sen côté à côte contre les révolutionnaires communistes. Avec la fin de la guerre du Vietnam, les puissances européennes quittèrent définitivement la région mais le Sin-Cong suscitait l’attrait de plusieurs autres nations, qui s’affrontèrent pour prendre le contrôle de la mystérieuse énergie présente dans le pays et surnommée le « Souffle du dragon », au cours d’une période appelée les Guerres du Sin-Cong. Au cours de ces conflits, le nom du pays changea régulièrement, d’Etat libre du Sin-Cong aux Territoires unies du Sin-Cong occidental. Officiellement, les gouvernements se réclamaient de la démocratie mais, dans les fais, le parti communiste prit le contrôle de l’est du pays tandis que les Sen régnaient sur l’ouest.

Le principal défenseur de l’indépendance du Sin-Cong fut le révolutionnaire Wong-Chou, dont la puissante rhétorique sut mobiliser les Sin-Congais pour les amener à renverser les autorités coloniales françaises. La révolution de Wong-Chou reçut le soutien inattendu de Jacques Duquesne, le propre fils d’Armand Duquesne, un haut responsable du gouvernement français ; les Duquesne étaient réputés être les descendants d’un héros de la Première Guerre mondiale, le Cavalier pourpre, qui se battit pour la France contre l’Allemagne. Convaincu que la situation au Sin-Cong reflétait la situation connue par son ancêtre supposé, Jacques Duquesne se confectionna une identité costumée, le Spadassin, afin de mener les révolutionnaires au combat sans être reconnu. Après plusieurs mois de luttes, les Français finirent par quitter le Sin-Cong, qui gagna ainsi son indépendance. Quand Jacques Duquesne découvrit son père avait été l’une des premières victimes françaises – en dépit des promesses de Wong-Chou de l’épargner par considération pour Jacques – il se retourna contre Wong-Chou et abandonna le Sin-Cong, devenant par la suite un mercenaire, un criminel avant de gagner sa rédemption en rejoignant les Avengers, au sein desquels il trouva la mort en héros.

Wong-Chou abandonna aussi le Sin-Cong après avoir contribué à la mise en place d’un nouveau gouvernement, largement sous l’influence de la Chine. Prenant la tête d’autres rebelles, il entra au service du Mandarin, tandis qu’un conseiller militaire chinois, le major Hoy, venait soutenir le nouveau gouvernement du Sin-Cong. Hoy employa un robot humanoïde appelé le Commissaire pour servir de nouveau dirigeant officiel du pays, tirant parti des capacités physiques supérieures du robot pour intimider les autochtones. Cherchant une opportunité d’humilier les Etats-Unis, Hoy envoya une demande d’aide aux Avengers, se faisant passer pour la résistance du Sin-Cong. Captain América (Steve Rogers), Hawkeye (Clint Barton), la Sorcière rouge (Wanda Maximoff) et Vif argent (Pietro Maximoff) répondirent à l’appel, se rendant au Palais impérial ; ils réussirent à prendre le dessus sur le Commissaire, le détruisant, et révélant au grand jour la supercherie du major Hoy. Après le départ des Avengers, Hoy, disgracié aux yeux des autorités chinoises, demeura au Sin-Cong et, inspiré par les Avengers, commença des expériences sur les habitants du pays pour créer ses propres surhumains, engloutissant la moitié des ressources financières du pays pour développer ses « non-humains. »

Finalement, Lady Lotus résolut de mettre un terme aux guerres incessantes et chargea ses fils d’organiser une conférence de la paix à Madripoor. Les pourparlers durèrent des semaines mais n’aboutirent à aucun résultat concret, avant d’être interrompus par une confrontation entre les Trois Titaniques et des héros américains, qui causa la mort de 42 personnes, parmi lesquels deux fils de Lady Lotus. Effondrée, elle conjura encore plus de puissance et chassa tous les étrangers du Sin-Cong sans aucun souvenir de la raison de leurs combats, mettant ainsi un terme aux Guerres du Sin-Cong. Tandis que Lady Lotus quittait le pays, s’installant quelques temps aux Etats-Unis, Wong-Chou finit par revenir au Sin-Cong, établissant une forteresse depuis laquelle il supervisait des actions de terrorisme international, ainsi que des réseaux de prostitutions et d’esclavages, sans être combattu par les autorités. Wong-Chou provoqua ses ennemis Iron-Man (Tony Stark) et les Fils de Yinsen pour une nouvelle confrontation avec eux et il fut brièvement capable de les garder prisonniers mais ils réussirent finalement à maîtriser ses forces et il fut tué par l’un de ses anciens esclaves.

Le fils du major Hoy succéda à son père à la tête du Sin-Cong et adopta l’identité du Commissaire, faisant du pays la République populaire du Sin-Cong. Le nouveau Commissaire renforça les forces militaires du pays avec des robots géants et un équipement militaire de haute technologie, s’associant à Hydra afin d’échapper à la surveillance du SHIELD. Il poursuivit aussi les expériences conduites sur ses concitoyens, dépensant la moitié du budget nationale dans l’espoir de créer ses propres surhumains. Le Sin-Cong fit l’objet de nombreuses sanctions internationales, pour ses liens avec l’organisation terroriste et ses abus répétés contre les droits de l’homme. Les expériences menées contaminèrent les eaux de diverses radiations, entraînant d’innombrables maladies dans la population. Quand le Sin-Cong tenta de construire sa propre centrale nucléaire, celle-ci fut détruite par Iron-Patriot (Jim Rhodes) et ses drones.

Lorsque les brumes terrigènes frappèrent le Sin-Cong, plusieurs Novhumains apparurent au sein de la population du pays. Régime profondément xénophobe, le gouvernement nia l’apparition des Novhumains, tout en ordonnant à l’armée de traquer et brûler vifs les Novhumains, les cocons et leurs familles. Alertée par des réfugiés sin-congais, la Mission diplomatique des Inhumains, dirigée par Crystal (Crystalia Amaquelin) décida d’enquêter ; les Inhumains furent accueillis par le Commissaire, qui leur présenta son pays comme le dernier bastion d’une humanité « pure ». Les Inhumains purent toutefois interroger des habitants du pays, sous la surveillance de l’armée, mais ne trouvèrent aucune trace des Novhumains. Mais Crystal avait envoyé une seconde mission secrète, afin de mener sa propre enquête et celle-ci découvrit d’abord les humains empoisonnés par les radiations. Finalement, alertés par l’expédition d’espionnage mais aussi le Novhumain Thahn Ng, alias le Rêve vivant, Crystal et la Mission décidèrent d’intervenir et purent convaincre l’armée de déposer le Commissaire ; de son côté, Thahn Ng prit le contrôle du robot appelé le Commissaire, prenant la tête du pays au travers de l’ancien dirigeant. Quelques temps après, le Sin-Cong, ayant amélioré l’équipement de son armée grâce à une technologie extra-terrestre fournie par la famille Zoo, entreprit des manœuvres militaires avec le Viêt Nam voisin.

Quelques mois plus tard, alors que le Sin-Cong avait été rebaptisé le Sian-Cong, Lady Lotus regagna son ancienne, avant d’ériger un dôme noir autour du pays, tuant tous ceux qui entraient en contact avec la barrière. Tandis que la rumeur de l’apparition du dôme se répandait à travers la planète, Lady Lotus diffusa un message à l’extérieur, proclamant que le Sian-Cong ne serait plus jamais soumis à d’autres nations et menaçant de mort tous ceux qui transgresseraient son avertissement. Malgré cela, un groupe de héros s’attaqua au dôme, réussissant à le percer et d’interférer avec les plans de Lady Lotus. Mais cette dernière prit le dessus sur les envahisseurs, les capturant tous avant de les enfermer et de décider plus tard de leur sort. Les héros réussirent à se libérer grâce à une aide extérieure et se retrouvèrent devant un portail conduisant à la réalité de Shan-K’ang. Après avoir entendu son histoire, et découvert les origines du Sian-Cong, ils regagnèrent leur monde, accompagnés de Shan-K’ang après l’avoir sauvée des Kaaragga, lui permettant de se réunifier. Mais, en reprenant ses forces, Shan-K’ang provoqua l’effondrement du pays entier. Ayant à son tour compris l’origine du « Souffle du dragon », et refusant de perdre sa puissance, Lady Lotus tenta d’asservir l’entité à sa propre volonté mais elle fut étourdie par Kevin Schumer, grâce aux aiguillons sédatifs du Porc-épic. C’est alors que le mystérieux Threadneedle apparut et calma sa « sœur », l’aidant à mettre un terme à la destruction en laissant derrière elle un fragment de sa puissance. Après cela, le Sian-Cong fut ramené à une surface bien plus réduite d’un peu de 400 kilomètres carré. Une unité de confinement fut bâtie afin de bloquer le « geyser d’énergie » laissé par Shan-K’ang après son départ et qui emprisonnait les Kaaragga.

Première apparition

VO : Avengers (vol.1) #18 (août 1965, par Stan Lee & Don Heck) – VF : Vengeur (Pocket) n°15 (3ème trimestre 1975)