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Si l’enfance de Kathryn « Kate » Cushing demeure largement inconnue, ses parents étaient de grands fans du couple d’acteurs Spencer Tracy et Katherine Hepburn, baptisant leurs deux filles, l’aînée Tracy et la cadette Kathryn en hommage aux deux célébrités. Kate était âgée de dix-huit quand sa grande sœur Tracy commença à plonger dans une dépression, avant de finir par abandonner sa famille pour rejoindre une des innombrables sectes florissant à travers le pays. Kate se sentit impuissante face à la détresse de sa sœur et s’orienta vers des études de journalisme afin de pouvoir disposer du pouvoir de la presse et dénoncer les imposteurs et les manipulateurs, comme ceux qui avaient abusés de sa sœur.
Après son diplôme, Kate se lança dans le journalisme et l’un de ses reportages lui valut un prix Pulitzer. Avec un tel parcours exemplaire, Kate fut engagée par Joseph « Joe » Robertson en tant qu’éditrice du Daily Bugle, afin de le remplacer suite à sa promotion comme éditeur-en-chef. C’est dans ces fonctions qu’elle rencontra le photographe Peter Parker, qui était secrètement le justicier Spider-Man, et lui fit savoir immédiatement qu’elle n’était guère impressionnée par la qualité de son travail, qu’elle trouvait globalement médiocre, tout en lui reconnaissant le talent de savoir se trouver au bon endroit au bon moment. Elle le chargea rapidement de prendre des photos des discussions de paix à l’ambassade schavienne ; le même jour, le Dr Octopus (Otto Octavius) s’attaqua au Bugle, prenant plusieurs employés en otages, parmi lesquels Kate. Octopus exigea de Kate qu’elle alerte les autres médias pour le défi qu’il lançait à Spider-Man de venir le retrouver pour s’affronter. Kate s’exécuta mais quand le tisseur ne se montra pas, Octopus garda l’éditrice en otage, repartant avec elle dans son repaire. Cependant, Spider-Man avait suivi sa trace et, prenant le Dr Octopus par surprise, put le vaincre, libérant Kate. De retour au Bugle, Parker présenta à Kate les photos du combat qu’il avait prises mais Kate, constatant que celles-ci avaient été prises derrière une grille, déclara qu’elles étaient inutilisables et choisit celles de Lance Bannon, le rival de Parker au Bugle.
Quelques jours plus tard, Kate rencontrait l’éditeur-en-chef J .Jonah Jameson, qui reconnut être impressionné par sa jeune carrière ; Kate réagit en lui retirant son cigare de la bouche, avant de le casser en deux, lui demandant de se retenir désormais de fumer en sa présence. Dans les jours qui suivirent, Kate et Robertson discutèrent d’un mouvement de vigiles citoyens, inspiré involontairement par Parker et, refusant de cautionner toute forme de sécurité privée, Kate décida de ne sortir d’article sur le sujet, en dépit des reproches de JJJ sur la question. Toutefois, Kate n’hésita pas à utiliser Parker quand Ernie Popchik, un des pensionnaires de la maison d’accueil de sa tante, May Parker, se retrouva à faire l’actualité pour une affaire de justicier du métro ou lorsque son ami, Flash Thompson, fut arrêté, étant soupçonné d’être le Super-Bouffon. Quand Simon LaGrange, un journaliste du Bugle, se retrouva en possession d’informations susceptibles de permettre l’arrestation de l’assassin surnommé le Tueur au caviar, Kate n’hésita pas à en informer les autorités, désapprouvant l’attitude de LaGrange qui souhaitait taire l’information, pour mieux faire avancer sa carrière. Kate tenta de venir en aide à Robertson lorsque celui-ci fut menacé par le tueur Tombstone (Lonnie Lincoln) mais le silence de l’éditeur-en-chef coupa court à ses intentions.
Plusieurs semaines après, Parker vint trouver Kate pour l’informer que Betty Leeds, employée du Bugle et amie du héros, était tombée sous l’influence d’une secte appelée le Culte de l’Amour, après le décès de son mari, le journaliste Ned Leeds. Kate raconta alors à Parker l’histoire de sa sœur et, quand Parker évoqua ses soupçons sur le lieu où se trouvait Leeds, Kate fit appel au journaliste Ben Urich pour qu’il couvre l’histoire de Leeds et de la secte avant de renvoyer Parker après qu’il avait suggéré qu’elle était trop impliquée personnellement. Puis, Kate appela la police pour signaler la disparition de Leeds ; puis, se rendant sur place, elle rencontra Thompson, qui sortait avec Leeds depuis quelques temps, découvrant qu’il recherchait également Betty Leeds. Kate convainquit Thompson de la suivre et le présenta à Urich, afin qu’ils puissent venir en aide ensemble à Leeds, la police s’étant avérée, entre temps, inutile. En compagnie d’Urich, Kate se rendit à la ferme du Culte – qui se trouvait être dans la région de Chicago – mais trouvèrent celle-ci en flammes. De leur côté, Thompson et Parker, comme Spider-Man, avaient pu sauver et libérer Betty Leeds, la mettant en sécurité. Kate apprit qu’une autre membre du culte se prénommait Tracy. Kate partit à sa recherche mais, quand elle approcha de la jeune femme, Kate se rendit que Tracy ne la reconnaissait pas. Après avoir ordonné à Parker et Urich de repartir travailler, Kate s’éloigne, des larmes dans les yeux.
A la tête du Bugle, Kate dut faire face à de nombreuses crises et fut régulièrement confrontée aux criminels surhumains ; elle connut une période difficile quand Thomas Fireheart (alias le Puma) racheta le Bugle, lançant alors une campagne en faveur de Spider-Man, une stratégie que Kate dénonça comme les campagnes de Jameson contre le héros. Quand JJJ redevint propriétaire du Bugle, Kate connut un sentiment de malaise pour être restée tandis que nombre de permanents, comme Robertson, Parker ou Betty Leeds, étaient restés fidèles à Jameson. Elle fut peu après blessée lors du sabotage de l’immeuble du Bugle par le criminel Firebrand (Russ Broxtel), avant d’être sauvée par Thompson et Leeds. Après avoir dirigé l’enquête sur les trafics organisés par ARMS (Alternative Resources Munitions Supply) et interrogé elle-même Iron-Fist (Daniel Rand), Kate fut toutefois licenciée quand le Bugle se retrouva dans une situation financière catastrophique. Toutefois, elle retrouva apparemment son poste, participant à une réunion sur les malversations de la Roxxon.
Aucun.
Kate Cushing est un véritable bourreau de travail et dont l’éthique journalistique la pousse à refuser toute forme de compromis. Elle est une aussi bonne journaliste de terrain qu’éditrice en charge de la fabrication quotidienne d’un journal.