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Zar était un lion qui vivait avec sa femelle Sha, dans le Congo belge des années trente lorsqu’il fut témoin, en 1921, de l’arrivée dans la région de la famille Rand quand leur avion s’écrasa dans la jungle. Initialement, Zar demeura circonspect, curieux et méfiant envers les humains. John et Constante Rand finirent par mourir mais leur fils David survécut et se lia d’amitié avec Zar après l’avoir sauvé d’une zone de sables mouvants. Par la suite, Zar devint l’ami et le protecteur de David Rand, qui gagna le surnom de « frère du lion », soit « Ka-Zar ». Peu de temps après que Zar avait emmené Ka-Zar vivre avec eux dans leur caverne, Sha donna naissance à deux lionceaux, Zoro et Sulani. Peu après, Bardak le grand singe enleva Zoro dans le cadre de sa perpétuelle rivalité avec Ka-Zar mais ce dernier put sauver la vie de Zoro après avoir tué Bardak Après cela, Sha, jusque là réticente à cette présence humaine dans son antre, accepta la présence de Ka-Zar comme Zar.
Ka-Zar et Zar eurent plusieurs aventures ensembles dans la jungle, s’opposant à Paul de Kraft – l’homme qui avait tué le père de Ka-Zar – et, cette fois, ce fut Zar qui sauva le garçon avant que Kraft ne le tue à son tour. Ils rencontrèrent ensuite l’éléphant Trajah, puis N’Jaga le léopard, qu’ils affrontèrent en plusieurs occasions, et des étrangers égarés ou fuyant la civilisation, comme l’assassin en fuite London Jack. Zar aida ensuite Ka-Zar à effrayer le chasseur Steve Hardy. Lorsque Paul de Kraft réapparut, Zar suivit Ka-Zar qui voulait venger la mort de son père. Zar fut pris au piège par l’associé de Kraft, Ed Kivlin, mais Ka-Zar put le sauver, avant de tuer Kraft, accomplissant sa vengeance. Puis, les deux amis, rejoints par Trajah et le singe Nono, obligèrent un braconnier, Fenton, à quitter la région. Zar aida aussi Ka-Zar à protéger Mara Rice contre l’assassin appelé Red Skelton. Régulièrement, ils venaient en aide aux simples voyageurs, les aidant à échapper aux pièges de la jungle. Ils aidèrent aussi des Africains qui avaient été asservis par l’ingénieur et propriétaire de mines Lester Drake, puis permirent à Rita Grey d’échapper à la tribu des Wabi.
Quand Ka-Zar tenta de mettre un terme aux exactions du chasseur Rajah Sarput, Zar fut blessé et capturé. Impressionné par l’animal, Sarput décida de le soigner afin de mieux le chasser ensuite. Mais Zar lui fut volé par un autre chasseur, l’Américain Bradley, qui capturait des animaux qu’il livrait ensuite aux zoos des Etats-Unis. Ka-Zar vint au secours de Zar, s’embarquant à bord du navire l’emmenant à New York et il put libérer Zar juste au moment où la cargaison était déchargée. Là, ils furent attirés vers un proche zoo, où ils tentèrent de libérer les animaux captifs, avant de se retrouver face à la police. Ka-Zar se rendit, de crainte que Zar ne soit abattu et le lion se retrouva à son tour prisonnier dans le zoo. Ka-Zar put sortir de prison grâce à son amie Ruth Wilson et son père. Détestant la « civilisation », Ka-Zar s’introduisit en douce la nuit même de sa libération dans le zoo et libéra Zar. Tous deux s’embarquèrent clandestinement sur un navire et regagnèrent l’Afrique grâce au soutien de Wilson. Cependant, leur bateau fut coulé par un sous-marin nazi et, survivants, les deux amis furent capturés par les Allemands et emmenés à bord du vaisseau. Mais, quand les Allemands tentèrent de tuer Zar, Ka-Zar prit sa défense, attaquant les soldats ; ceux-ci s’apprêtaient à les abandonner à la mer quand le sous-marin fut attaqué par un cuirassé britannique. Le sous-marin fut coulé à son tour et Zar et Ka-Zar ramenés à bord du cuirassé où le capitaine accepta de les déposer et les faire ramener en Afrique par avion. Alors qu’ils arrivaient au dessus de la jungle, leur appareil fut pris en chasse par des appareils italiens et ils ne durent leur survie qu’à un saut en parachute au-dessus de la jungle. Enfin rentrés chez eux, Zar aida Ka-Zar et Trajah à mettre un terme à la menace de Rajah Sarput, qui avait continué ses massacres pendant leur absence. Ce fut finalement Trajah qui tua Sarput, l’écrasant littéralement.
Les aventures de Zar et Ka-Zar se poursuivirent de manière certaine jusqu’en 1941, combattant activement les soldats allemands et italiens venus infiltrer l’Afrique mais leur sort ultérieur demeure inconnu. Cependant, compte tenu de l’espérance de vie naturelle de Zar, il est probablement décédé depuis longtemps.
Aucun.
Comme tous les lions, Zar pouvait courir à une vitesse maximale de 60 kilomètres par heure. Il était doté de griffes tranchantes sur chacune de ses pattes et de crocs aiguisés dans la gueule. Zar était un excellent pisteur et chasseur. Zar et Ka-Zar avaient développé avec le temps un lien si fort qu’ils leur permettaient de se comprendre par de simples bruits ou gémissements, comme s’ils discutaient littéralement entre eux.