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Dennis Burton naquit en 1908, au sein d’une famille qui avait servi au sein des forces de l’ordre depuis plusieurs générations. Suivant la tradition familiale dès qu’il eut atteint l’âge adulte, il s’inscrivit à une école de droit et devint le procureur général adjoint de la ville de New York au début des années 1930. Toutefois, Dennis fut rapidement frustré face aux difficultés à condamner les gangsters à cause de la corruption du milieu politique, face à l’impunité dont jouissaient les plus riches en intimidant les témoins, autant de situations qui se retournaient contre les plus pauvres et les plus faibles. Revêtant un masque doré et brandissant une paire de revolvers de calibre .45, il décida de prendre la loi entre ses seuls mains la nuit sous l’identité costumée du Laughing Mask. Le jour de la Saint Sylvestre de l’année 1940, après qu’une vingtaine de personnes avaient été tués dans un accident de chemin de fer, Dennis mena sa propre enquête et arriva à la conclusion que les roues du train de passagers avaient été sabotées avec un acide corrosif. Il remonta la piste des saboteurs du train jusqu’à la cachette d’un homme d’affaire véreux, Lester Deeks, qui ambitionnait de détruire un second train de passagers afin que la commission des services publics de New York révoque l’autorisation de la compagnie de chemin de fer, permettant à Deeks de racheter celle-ci à un prix modique. Sous l’apparence du Laughing Mask, Dennis tua Deeks et ses hommes, alors même qu’ils le suppliaient de les épargner puis se rendit au chantier de chemin de fer pour traquer les derniers agents de Deeks. Empêchant le sabotage qui était prévu, Laughing Mask laissa l’un des hommes de Deeks en vie et l’obligea à signer une confession avant de déposer le criminel inconscient sur les marches d’un commissariat de police.
Dennis continua à intervenir comme Laughing Mask, tirant même parfois sur des gangsters qu’il venait d’attacher, telle une exécution, même s’il ne fut relié à ces assassinats. Pour des raisons inexpliquées, Dennis adopta brièvement une identité costumée différente, celle du Purple Mask, combattant des gangsters menés par Maurice Bellos et Renard Harr, qui tentait d’obliger le mondain Frederick Swabert à révéler l’emplacement d’un caveau familial secret. Purple Mask dévoila aussi au grand jour les activités illégales de Will Whalen, président d’une banque qui organisait le cambriolage de ses propres établissements ; puis, Dennis reprit l’identité du Laughing Mask.
En avril 1945, Laughing Mask rejoignit plusieurs héros costumés pour participer à l’assaut final des Alliés sur Berlin, en Allemagne. Son manque de pouvoir amena certains autres héros présents à voir en lui un simple « touriste », convaincus qu’il n’agissait comme vigilant que pour la publicité et la renommée. Rencontrant plusieurs prisonniers de guerre, Dennis n’hésita pas à en tuer certains. Bien que les Alliés prirent le dessus à Berlin, Laughing Mask et onze autres héros furent capturés par des scientifiques nazis dans un bunker souterrain et placés ensuite en animation suspension par cryogénie. Redécouverts des décennies plus tard, les héros, surnommés collectivement les Douze, regagnèrent les Etats-Unis, où ils furent invités à travailler pour le gouvernement fédéral comme héros enregistrés. Ayant l’impression que les héros dotés de pouvoirs le considéraient comme quantité négligeable, Dennis reprit sa carrière de héros costumé et procéda procédé à l’arrestation d’un braqueur d’une boutique de spiritueux, qu’il livra aux autorités ; celles-ci lui demandèrent alors de faire enregistrer ses armes. Les experts en balistique du département de police de New York découvrirent rapidement que ses armes correspondaient au meurtre, dans un style d’exécution, non résolu d’un gangster dans les années 1940. Alors qu’il proposait un partenariat au Reporter fantôme (Richard Jones), également dépourvu de pouvoirs, afin de lutter ensembles contre le crime, le lieutenant de police Lew Goldman se rendit au manoir où vivaient les Douze et procéda à l’arrestation de Dennis pour le meurtre des années 1940. Après que le gouvernement avait refusé de le libérer pendant son procès, il put quand même sortir quand le héros précognitif Mastermind Excello (Earl Everett) régla sa caution, sentant que Laughing Mask était destiné à jouer un rôle important dans de prochains événements dramatiques qui allaient frapper les Douze.
C’est ainsi que Dennis se retrouva aux côtés des autres héros la nuit de l’assassinat de Blue Blade et était de nouveau présent quand le Reporter fantôme révéla que cet assassinat, ainsi qu’une série d’autres meurtres, avaient été causés par Dynamic-Man en contrôlant à distance le robot Electro. Il évita de justesse d’être écrasé vivant quand Dynamic-Man détruisit leur manoir et, après la destruction de ce dernier, se rendit aux funérailles de Fiery Mask, tué lors du combat final contre Dynamic-Man. Après cela, Dennis et les autres membres du Douze furent réinstallés dans une base militaire ; là, il lui fut proposé un accord avec les autorités. S’il acceptait de prendre le contrôle d’Electro sous l’autorité du gouvernement, celui-ci lui accorderait une grâce où sa condamnation à la prison serait commuée en temps de service des autorités, demeurant sous probation mais libre. Dennis accepta la proposition et fut emmené en un autre lieu, commençant à utiliser Electro lors d’une mission au Moyen Orient.
Aucun.
Bien que dépourvu de toute capacité surhumaine inhérente, Laughing Mask est un expert du tir à l’arme de poing et un combattant à mains nues doué. Comme ancien procureur, il est largement versé dans le domaine de la procédure criminelle, même si les décennies passées en animation suspendue ont rendu caduques nombre de ses connaissances. Il est aussi un enquêteur et un chimiste modérément compétent.
Laughing Mask porte deux revolvers semi-automatiques de calibre .45 et n’hésite pas à utiliser ses armes pour tuer ce qu’il juge coupables de comportements criminels.
Portant un masque doré d’origine inconnue, il fait preuve d’une légère tendance schizophrénique, n’hésitant pas, parfois, à s’adresser à son masque.