Voyageur (le)
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- Véritable nom : Inconnu
- Profession : Inconnu, autrefois vagabond, collecteur de savoir
- Statut légal : Inconnu
- Identité : Pas de double identité
- Autres identités : The Voyager (VO) ; le Magicien du Corps, le Voyageur éternel, le Bâtard d’Eternité, Celui Qui Marche, bien d’autres encore
- Lieu de naissance : Inconnu
- Situation de famille : Inconnue
- Parents connus : Eternité (géniteur possible) ; Alise Abakan, William Nicholls, Sam Wantling, bien d’autres encore (progéniture) ; Harriet Homerstone, d’autres encore (descendants)
- Appartenance à un groupe : Peut-être membre des Armées célestes
- Base d’opérations : Mobile à travers l’univers
- Première apparition : VO : Children of the Voyager # 1 (septembre 1993, par Nick Abadzis & Paul Johnson) – VF : Aucune apparition en France
- Taille : Variable
- Poids : Variable
- Yeux : Variable
- Cheveux : Variable
Histoire
Très peu de choses sont connues du passé du Voyageur, hormis les faits qu’il a bien voulu révéler lui-même ; sa véritable nature – angélique, démoniaque, élémentaire, conceptuelle ou encore quelque chose d’autre – demeure incertaine. Selon ses propres dires, il y a des milliards d’années (peut-être même avant la création de cet univers), il fut chassé de la Cascade, un domaine de dimensions aux innombrables interconnexions que certaines personnes peuvent percevoir comme le Paradis. Consigné dans des domaines moroses et désespérés, des « mondes infernaux et les demi-dimensions » aussi inférieurs à la réalité conventionnelle que la Cascade lui est supérieure, le Voyageur passa d’innombrables millions d’années à tenter de s’échapper de son exil et remonter vers la Cascade, mais tous ses efforts se révélèrent incapables de lui permettre d’échapper au plan terrestre où, sur la Terre elle-même, la race humaine était en train de faire ses premiers pas dans l’existence.
Sentant dans ces premiers hominidés une qualité dont il avait besoin pour regagner la Cascade, le Voyageur erra à la surface de la Terre, observant les progrès de l’humanité et imprégnant périodiquement des fragments de lui-même dans une forme et une identité humaines. Pendant des dizaines de milliers d’années d’histoire humaine, la progéniture du Voyageur, engendrée sous l’apparence d’hommes et de femmes de toutes races et croyances, marcha au sein de l’humanité jusqu’à ce qu’ils soient rappelés vers leur créateur, qui les réabsorbait en lui et ajoutait ainsi leurs expériences et connaissances aux siennes. La plupart des créations du Voyageur grandirent pour devenir à leur tour des vagabonds perturbés, sans réelles motivations, hormis un instinct basique de survie ; une petite poignée d’entre eux développèrent un sens de l’individualité et leur propre conscience, chaque éclat de l’essence du Voyageur se développant pour former une âme humaine, mais même ceux qui se rebellaient futilement contre l’idée d’être absorbé par leur créateur n’apportaient pas à celui-ci cette étincelle d’humanité qu’il recherchait désespérément. Un de ces rares cas, William Nicholls, devint l’amant d’une sorcière, Alicia Harker, au cours du dix-huitième siècle et, comme d’autres créations dotées de conscience, se révéla capable d’engendrer des enfants. Quand le Voyageur vint réclamer Nicholls, Alicia Harker, incapable de sauver son mari, consacra le reste de son existence à réunir toutes les informations disponibles sur le Voyageur, forgeant un traité qui passa de génération en génération dans sa famille jusqu’à ce qu’il entre en possession de sa descendante de la fin du vingtième siècle, Harriet Homerstone, qui était également une sorcière.
Ces dernières années, alors que le Voyageur semblait sur le point de périr à cause de son exil, l’une de ses dernières créations, l’auteur de romans d’horreur Sam Wantling, ayant développé un degré d’humanité qu’aucun de ses frères n’avait jamais atteint, commença à être hanté par des cauchemars annonçant la venue du Voyageur. Cherchant de l’aide auprès d’Harriet Homerstone, Wantling plongea dans un état onirique où Homerstone put explorer ses premiers souvenirs, l’amenant à suspecter que Wantling était la réincarnation de Nicholls ; mais la découverte de la vraie nature de Wantling poussa le Voyageur à réclamer l’écrivain, comme il avait à présent réclamé toutes ses autres créations, même si le sortilège de Homerstone put le distraire suffisamment longtemps pour qu’elle et Wantling s’échappent. Le couple alla se réfugier dans un cottage dissimulé par la magie mais le Voyageur retrouva malgré tout leurs traces et alla les trouver, renvoyant sur Wantling et Homerstone le sortilège d’emprisonnement qu’elle avait concocté. Lors de la lutte mystique, la force vitale du Voyageur et de Homerstone se dissipèrent et Wantling, maintenant motivé par une confiance renouvelée dans sa capacité à conserver sa conscience de lui-même, laissa le Voyageur réclamer le fragment de son essence, avec l’humanité de Wantling en son cœur. Alors que créateur et création fusionnaient, Wantling était submergé par les souvenirs du Voyageur, tandis que ce dernier, transcendant la dimension terrestre, s’élevait réalité après réalité, éparpillant finalement les âmes libérées de ses innombrables créations humaines à travers le multivers et retournant probablement dans son domaine d’origine. Retrouvant le domaine de l’existence, Wantling partagea alors son énergie vitale avec Homerstone, lui permettant de se rétablir complètement.
Pouvoirs
Le Voyageur est une entité extrêmement puissante, sans âge, et qui existe sous forme d’ectoplasme, partiellement synchronisé avec la réalité. En plus de créer des extensions humaines de lui-même dont il peut réabsorber les identités et les souvenirs, il peut perturber les sortilèges, modifier les perceptions humaines, changer d’apparence et probablement accomplir plusieurs autres prouesses magiques.
Caractéristiques particulières
Apparemment, seuls les mystiques ou ses propres créations peuvent le percevoir.
