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Les Tenger (également connus sous les noms de « dieux mongols » ou de « dieux turcs ») sont une race de puissants êtres humanoïdes surhumains qui ont été vénérés par les cultures mongoles et turques de l’Altaï et de l’Asie centrale, depuis le huitième siècle de l’ère chrétienne jusqu’à l’époque moderne, même si le dieu Erlik fit l’objet d’un culte dès l’ère hyborienne. La plupart des Tenger habitent Ergenekon, une petite « poche » dimensionnelle, adjacente à la dimension terrestre ; un portail interdimensionnel existe entre Ergenekon et la Terre, quelque part dans les régions les plus reculées des montagnes de l’Altaï, en Asie centrale. Peu de choses sont connues sur le domaine céleste d’Ergenekon, hormis le fait qu’il semble ériger sur un petit objet planétaire. Les Tenger ont reçu différents noms de leurs adorateurs humains de Turquie, de Mongolie et de Sibérie. Par exemple, la Mère Terre Gaea est connue sous le nom d’Umay ou de Yer par les Turcs de l’Altaï, sous le nom d’Eje ou Otuken par les Mongols et sous le nom d’Ajysyt » par les Yakoutes. Contrairement à de nombreux autres panthéons de la Terre, les Tenger continuent à être invoqués et vénérés par certains peuples ou certaines tribus, comme les Khakasses ou les Touvains, notamment par leurs chamans. Erlik est vénéré par la une tribu kirghize xénophobe d’Afghanistan, qui descend des anciens Mongols.
Les origines exactes des Tenger, comme celles des autres panthéons de la Terre, demeurent entourées de légendes. Selon les anciens mythes, le Père Céleste Tengri (appelé Tanri par les Turcs de l’Altaï, Tengeri par les Mongols et Tangara par les Yakoutes) incarne le Ciel Bleu Eternel qui existait avant toute chose. Il trouva un caractère proche du sien en la personne de la Mère Terre primordiale Gaea (qu’il connut sous le nom de Vaat), et les deux divinités engendrèrent un fils, Erlik. Gaea fournit à Erlik sa forme physique en façonnant son corps à partir de la boue et Tengri le dota de son essence vitale (ou « Kut »). Cependant, Erlik ne tarda pas à développer des sentiments de fierté, d’orgueil et d’arrogance, obligeant Tengri à le bannir dans les profondeurs du monde souterrain, où il devint le dieu de la mort et du mal. Bientôt, d’autres enfants virent le jour du couple primordial, parmi lesquels la déesse de la lune Ay, le dieu du soleil Koyash, le dieu du tonnerre Kuara et le dieu de la lumière Ulgen. Satisfait des résultats de ses tentatives ultérieures de création, Tengri et Gaea décidèrent de créer l’humanité et chargèrent Ulgen de protéger la population naissante des mortels. Jaloux du statut privilégie d’Ulgen, Erlik répandit sur l’humanité maladies, épidémies et la mort.
A l’époque de l’ancienne Valusie, Erlik accorda à l’aristocrate mortellement blessé Vonndhar, la vie éternelle en échange de son service jusqu’à ce que, vers 10 000 avant l’ère chrétienne, il ne décide de sacrifier sa propre vie à Erlik pour sauver sa maîtresse, Jenna de Shadizar. Après le Grand Cataclysme, vers 18 000 avant l’ère chrétienne, Erlik fut vénéré dans le royaume septentrional et reculé de la Parthénie. Un prophète, le Tarim, fut vénéré en tant qu’avatar d’Erlik, amenant le culte du dieu aux tribus hyrkaniennes, qui devaient fonder ultérieurement l’empire turanien. Grâce au Tarim et une alliance avec la déesse celtique Scathach, Erlik s’arrangea pour que Sonja d’Hyrkanie devienne une redoutable guerrière, sous le surnom de Red Sonja. Descendant des Lémuriens, les peuples hyrkaniens et turaniens furent les ancêtres des Huns, des Mongols, des Tartars, des Turcs et d’autres peuples d’Asie centrale et de Sibérie.
Aux alentours de l’an mil, Ulgen fut choisi par Tengri pour représenter les Tenger lors de la réunion du Grand Aréopage organisée pour évoquer la menace posée par la Troisième Armée des extra-terrestres appelés les Célestes. Au début du treizième siècle, le guerrier Gengis Khan (Temujin de son nom de naissance) unit un très grand nombre des tribus nomades turco-mongoles d’Asie centrale et fonda l’empire mongol. Bien que le rôle exact des Tenger dans l’ascension puis les succès militaires de Gengis Khan demeure un mystère, le conquérant mongol basait la légitimité de son autorité sur un mandat divin détenu de Tengri lui-même. Il forgea un talisman appelé la « Bannière spirituelle de Temujin » en tissant les poils de son cheval le plus loyal, les nouant juste sous la lame de sa lance ; la Bannière spirituelle était réputée capable de canaliser et maîtriser la puissance de Tengri en Gengis Khan.
Après la mort de Gengis Khan, une société secrète, versée dans une science avancée mais aussi dans la sorcellerie, émergea, se considérant comme la seule héritière légitime de l’empire mongol. A chaque époque, la société a choisi le descendant le plus digne de Gengis Khan pour faire de lui leur nouveau chef. Leur talisman le plus sacré est la Bannière spirituelle de Temujin. Seul le véritable héritier, couronné « khan », peut retirer la Bannière spirituelle de son lieu de repos enflammé, confirmant de cette manière sa valeur et sa légitimité comme nouveau chef. Chaque khan vieillissant part à la recherche de son successeur. Le dragon immortel répondant au nom de Mr Lao a servi de conseiller royal auprès de chaque khan depuis des générations – et quand un nouveau khan est proclamé souverain, Lao dévore, au cours d’une cérémonie, le précédent khan. Il y a plus de sept cents ans, Mr Lao affronta un puissant génie, au cœur des montagnes de l’Atlas, au Maroc, donnant ainsi l’inspiration pour le nom contemporain de la société secrète : la Fondation Atlas. Actuellement, les Agents d’Atlas sont dirigés par l’ancien agent du FBI et du SHIELD James « Jimmy » Woo, qui est le khan en exercice de la société. Bien que, traditionnellement, la société poursuivait des idéaux de domination mondiale au nom de Gengis Khan et des Tenger, Woo a essayé d’utiliser la puissance cachée de la société pour influer sur les événements et mener l’humanité vers un avenir meilleur.