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Les Vaudous possèdent plusieurs attributs physiques surhumains. Ils sont véritablement immortels, cessant de vieillir dès qu’ils atteignent l’âge adulte et ils ne peuvent pas mourir de manière conventionnelle. Les Vaudous sont immunisés contre toutes les maladies terrestres et résistants aux blessures conventionnelles. Si un Vaudou est blessé, son énergie vitale lui permet de récupérer à une vitesse surhumaine. Il faudrait une blessure d’une telle magnitude qu’elle incinère un Vaudou ou disperse une majeure partie des molécules de son corps pour provoquer sa mort. Même alors, il est possible pour une divinité d’une puissance égale ou supérieure, ou pour plusieurs dieux agissant de concert, de ranimer la divinité décédée avant que son essence vitale divine ne soit au-delà de toute tentative de résurrection. La chair et les os des Vaudous sont environ deux fois et demie plus denses que les tissus similaires des humains, contribuant ainsi à la force surhumaine et aux poids des Vaudous. Un dieu type peut soulever environ 25 tonnes ; une déesse type peut soulever environ 20 tonnes. Le métabolisme des dieux leur confère une endurance surhumaine pour toute activité physique. De nombreux Vaudous possèdent aussi des pouvoirs surhumains supplémentaires. Ainsi, Eleggua, dieu des communications, comprend toutes les langues et peut provoquer la confusion dans les échanges et altérer les capacités à communiquer de n’importe quel individu. De plus, les Vaudous sont servis par les loas, des esprits élémentaires inférieurs qui possèdent des capacités plus spécialisées mais aussi plus limitées, incarnant les forces de la nature. En de rares cas, des mortels peuvent s’élever au statut de loa après leur mort, s’ils étaient particulièrement honorés durant leur existence. Les jumeaux Legba et Eschu, deux des plus jeunes membres du panthéon vaudou, supervisent les loas et sont souvent les premiers Vaudous invoqués par les humains quand ces derniers souhaitent faire appel aux loas ou même aux Vaudous pour obtenir leur aide.
Les Vaudous (également connus sous le nom d’Orishas ou de dieux de l’Afrique occidentale) sont une race de puissants êtres humanoïdes extradimensionnels initialement vénérés par le peuple Fon du Dahomey (aujourd’hui, dans la nation contemporaine du Bénin) et le peuple Yoruba de la vallée du fleuve Niger (aujourd’hui, dans la nation contemporaine du Nigéria) mais dont le culte remonte peut-être au troisième millénaire avant l’ère chrétienne dès les débuts de la civilisation africaine. La plupart des Vaudous demeurent à Orun, le Grand Au-delà, une petite « poche » dimensionnelle adjacente à la dimension terrestre ; plusieurs nexus interdimensionnels relient Orun à la Terre au travers du continent africain, dont un près de l’ancienne cité des Yorubas d’Ife (situé aujourd’hui dans l’Etat d’Osun, au Nigéria) et un autre près du Mont Kilimanjaro, dans la Tanzanie moderne. Peu de choses sont connues sur Orun, en dehors du fait qu’il semble érigé sur un petit objet planétaire. Les Vaudous répondent à différents noms selon leurs adorateurs humains ; par exemple, le dieu du ciel des Vaudous, Buluku, répond aussi au nom d’Olorun chez les Yorubas, de Nyame chez les Ashanti, de Ndriananahary chez les peuples de Madagascar parlant le Malagasy ou Olodumare pour les pratiquants de la Santéria cubaine. Pour les Gandas de la région africaine des Grands Lacs, Buluku est appelé Mukasa et est le père de leur dieu de la guerre, Kiruba. Pour les Baoulés de l’Afrique de l’ouest, il est connu sous le nom d’Alouroua et engendra Ghekre, qui allait par la suite être vénéré sous le nom du « Dieu Gorille » par les membres du culte du Gorille blanc de la tribu Jabari du Wakanda. Contrairement à la majorité des autres panthéons terrestres, les Vaudous continuent à être vénérés à l’époque contemporaine, même s’ils ne sont pas aussi actifs qu’ils purent l’être dans le passé.
Ces derniers siècles, les fidèles mortels des Vaudous intégrèrent plusieurs aspects du christianisme dans leurs cultes de Buluku et de sa progéniture. Aujourd’hui, ces adorateurs sont principalement concentrés dans l’Afrique de l’ouest, les Caraïbes (et tout particulièrement à Cuba et Haïti) et en Amérique centrale. Au travers de rituels propitiatoires et d’invocations tournés vers un Vaudou, ou un loa, particulier, les mortels peuvent puiser dans la puissance de leur divinité protectrice. Parfois, les Vaudous vont jusqu’à posséder des mortels qui invoquent leur nom, prenant temporairement le pas sur la personnalité consciente de leur adorateur mortel.
Les origines exactes des Vaudous, comme des autres panthéons terrestres, sont entourées de légendes. Selon les anciens mythes, Buluku, le dieu céleste suprême des Vaudous, fusionna avec la Mère Terre primordiale, Gaea (plus tard connue, parmi les Vaudous, sous les noms alternatifs de Nana, Ale ou Asase Ya) et engendra des jumeaux : le dieu du soleil Lusa et la déesse de la lune Mahu. A cause de cette fusion, le « suprême créateur » fut parfois vénéré par les mortels comme l’androgyne appelé Nana Buluku. Les adorateurs des Vaudous croient que Lusa et Mahu unirent leurs forces pour créer le monde des mortels, la vie et la technologie en l’espace de quatre jours. Buluku demeura à Orun, heureux de confier le jeune monde des mortels à ses enfants. A leur tour, Lusa et Mahu engendrèrent plusieurs paires de jumeaux divins, parmi lesquelles Avlekete et Ezili, Ogun et Shango, Dam-Ayido Wede et Sagbate et Eschu et Legba. Lusa, Mahu et leur famille s’impliquèrent directement dans les affaires de mortels et descendirent dans l’ancienne cité d’Ife, la légendaire première cité du peuple Yoruba. Finalement, leurs jumeaux, dont chacun était doté d’un aspect unique de l’omnipotence de Buluku, s’éloignèrent d’Ife, s’installant dans d’autres cités de l’Afrique de l’ouest.
Aux alentours de l’an 1000 de l’ère chrétienne, Buluku sortit de son isolement pour participer à une réunion du Grand Aréopage qui devait discuter des Célestes ; les panthéons de la Terre décidèrent alors de ne pas interférer avec les activités des Dieux de l’espace et plusieurs d’entre eux abandonnèrent progressivement leurs liens avec leurs adorateurs mortels. Quand nombre de leurs adorateurs furent réduits en esclavage et emmenés de force dans les îles des Caraïbes à partir du seizième siècle, Dam-Ayido Wede, le dieu vaudou des serpents, suivit les navires négriers à travers l’Océan atlantique et amena ainsi le culte des vaudous au Nouveau Monde. Vers la fin du dix-septième, Sagbate conclut un pacte avec l’Ancien Dieu Chthon afin de créer les premiers zombies ; en réaction, les autres Vaudous aidèrent à la naissance du premier Frère Vaudou, avec les jumeaux Alexandre et Laurent, compagnon du pirate appelé le capitaine Tyger. Quand Odin et les Asgardiens périrent en combattant les Célestes à l’époque contemporaine, Thor, seul survivant du panthéon asgardien, visita les différents panthéons afin d’obtenir une portion de leur puissance pour ressusciter les siens ; ainsi, il se rendit à Orun pour rencontrer Buluku qui accéda à sa demande. Quelques mois après, Thor reçut l’aide de Shango, et d’autres dieux de différents panthéons, pour combattre le Démogorge ; brièvement absorbé par ce dernier, Shango fut sauvé par le dieu du tonnerre d’Asgard.
Plus récemment, l’organisateur de spectacles cubo-américain Nestor « NeRo » Rodriguez, consulta un prêtre de la Santéria (un « santero ») et invoqua Eshu pour obtenir sa puissance afin de pouvoir venger son père, qui avait été assassiné sur ordre du Caïd (Wilson Fisk) des années plus tôt. Eschu répondit favorablement à l’appel de Rodriguez et lui accorda des capacités surhumaines. Se baptisant « Eleggua » en l’honneur de sa divinité tutélaire, Rodriguez utilisa la fortune de sa famille pour financer les Santérians, une équipe de vigilants urbains agissant à New York et comprenant plusieurs amis d’enfance de Rodriguez, qui reçurent leurs propres pouvoirs d’Ezili, Ogun, Oya et Shango.