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Né aux alentours de 1918 en Afrique du sud, David Rand, alors âgé de trois ans, accompagnait ses parents britanniques, John et Constance Rand, lors d’un vol à destination du Caire, pour rendre visite à son grand-père maternel, Mr Dean. Cependant, leur avion connut une avarie durant le vol et John Rand fut contraint de faire un atterrissage d’urgence dans les jungles du Congo belge (actuelle République démocratique du Congo), dans une petite clairière à proximité d’un lac. Bien qu’ils survécurent tous les trois au crash, Constance Rand eut la jambe fracturée, rendant vain tout espoir de se déplacer. Perdus au milieu de la jungle, les Rand ne furent pas retrouvés par les éventuels avions envoyés à leur recherche. Pendant ce temps, ne bénéficiant pas des soins appropriés, les blessures de Constance Rand s’infectèrent et elle mourut peu après. John Rand se préparait à regagner la civilisation avec son fils, mais fut blessé à la tête par la chute d’une branche ; le choc le laissa déséquilibré et il perdit toute envie de retourner vers la civilisation. Du coup, vivant dans la jungle avec son père plus ou moins dément, isolé des tribus de la région, David grandit en s’habitant aux rigueurs de la jungle, devenant un jeune adulte à la robustesse et à la force peu communes, tout en développant une forte empathie pour la vie sauvage, sauvant notamment la vie d’un lion, baptisé Zar, de sables mouvants. Quand le criminel Paul de Kraft découvrit des émeraudes, au cœur du Congo, John Rand tenta de s’opposer à lui mais trouva alors la mort, même si Zar put repousser de Kraft. Avec l’aide de Zar, David Rand devint, en l’espace de quelques années, le plus redouté guerrier de la jungle, défiant Bardak le singe géant, N’jaga le léopard et d’autres animaux. Il protégea les lionceaux de Zar et sa compagne, Sha, d’un gorille appelé Bardak. Considéré comme une sorte de dieu vivant par les indigènes, il devint rapidement connu sous le nom de « Ka-Zar », soit « le frère du lion » ; il sut aussi venir en aide à Trajah, l’éléphant, contre le chasseur Steve Hardy, obligeant ce dernier à prendre la fuite les mains vides. Quand de Kraft revint, cette fois en compagnie d’un autre chercheur de pierres précieuses, Ed Kivlin, Ka-Zar obtint des animaux qu’ils lui laissent les deux hommes, réussissant à provoquer une dispute entre les deux hommes, qui se conclut par l’assassinat de Kivlin par de Kraft. Celui-ci réussit à cependant à capturer Ka-Zar, avant de le torturer mais le jeune homme fut libéré par le singe Nono et, après avoir défait le guerrier indigène Arorangi en duel, Ka-Zar poignarda de Kraft à mort, vengeant ainsi l’assassinat de son père.
Aidé d’animaux devenus ses alliés, Ka-Zar s’autoproclama gardien de la jungle, exerçant une justice rapide et impitoyable envers toit individu cherchant à en exploiter les ressources, comme lorsqu’il mit un terme aux activités du braconnier Fenton – tout en secourant les explorateurs animés par la connaissance ou l’envie de découverte, comme lorsqu’il assura la protection du professeur Rice et de sa fille, Mara, contre le pilote criminel « Red » Skelton ; il vint aussi en aide à des indigènes, asservis par l’ingénieur Lester Drake et l’esclavagiste Abwama. Occasionnellement, Ka-Zar croisait d’autres Européens qui s’étaient enfoncés dans les jungles africaines, comme Rita Grey qu’il protégea contre le léopard N’jaga et les tribu des Wabi, ou en aidant deux détectives britanniques de Scotland Yard à capturer le meurtrier London Jack. Quand Zar fut à son tour capturé par le chasseur indien Rajah Sarput puis le chasseur de gros gibier Bradley, qui l’envoyèrent aux Etats-Unis, Ka-Zar monta secrètement à bord du navire qui devait l’emmener. Il libéra Zar quand le navire accosta à New York mais fut arrêté pour avoir essayé de libérer d’autres animaux dans un zoo. Heureusement, Ruth Wilson, une femme que Ka-Zar avait secourue lors d’une expédition en Afrique, se porta garante de lui et lui et Zar purent regagner l’Afrique à bord d’un navire britannique. Cependant, leur navire fut coulé par un sous-marin allemand et Ka-Zar et Zar fut capturés mais, avant que les Allemands ne tuent Zar et Ka-Zar, le sous-marin fut à son tour coulé par un destroyer britannique, dont le commandant accepta de ramener Ka-Zar et son compagnon en Afrique. Rentré dans la jungle, Ka-Zar fit face à Sarput, ravageant sa demeure avec une horde d’animaux et Sarput fut finalement tué par leur éléphant allié Trajah.
Le passé de Ka-Zar vint alors le rattraper quand deux anciens collègues de son père, Scopes Winston et Alec Wright, l’avocat de sa famille, vinrent enquêter pour déterminer s’il était vraiment le fils de John Rand. Alors que Winston cherchait Ka-Zar pour lui proposer sa part de la mine de diamants du Transvaal, Wright ne souhaitait que le tuer, afin de s’emparer de ces parts. Finalement, le complot de Wright échoua et il fit une chute mortelle du haut d’une falaise ; de son côté, Ka-Zar renvoya Winston en Grande-Bretagne, pour faire don des profits de ses parts aux organismes chargés des victimes de la guerre. Demeuré dans la jungle, Ka-Zar entreprit d’explorer les régions autour de ses jungles congolaises ; ainsi, durant une expédition dans la mystérieuse région de la Rivière noire, Ka-Zar rencontra des géants, se liant d’amitié avec l’un d’eux, Bogat, ainsi que le peuple-lézard qui vivait sous terre – les Limbos – contrecarrant un projet d’invasion de la surface par ces derniers. Plus tard, se souvenant de sa rencontre avec le sous-marin allemand et apprenant que les nazis montaient des opérations en Afrique, Ka-Zar organisa une série de campagnes contre les forces de l’Axe en Ethiopie, au Somaliland et ailleurs encore, les tuant avec leur propre artillerie, agissant soit seul, soit en coopérant avec les armées britanniques ou françaises. Successivement, il infiltra un camp italien, y dérobant un tank, puis élimina un camp allemand en retournant contre eux les gaz qu’ils comptaient employer ; il empêcha aussi les Allemands de bénéficier de l’alliance du prince arabe Ali Hamud, qui offrait son domaine aux nazis afin qu’ils puissent refaire le plein de leurs appareils. Le frère d’Ali Hamud, Saba, se sacrifia pour détruire le camp de son frère alors que Ka-Zar prenait la fuite à bord d’un bombardier allemand ; mais l’explosion provoqua le crash de l’appareil et Ka-Zar fut alors sérieusement blessé. Il fut soigné de ses blessures par un vieil homme médecine d’une tribu africaine, qui lui donna un breuvage utilisé des siècles auparavant afin de conférer une force surhumaine aux membres de sa tribu. Les exploits de Ka-Zar lui valurent une telle célébrité qu’il fut invité à participer à une réunion de héros costumés ou surhumains vers la mi-1941, et il continua à protéger la vie de sauvage de la région de son enfance quand l’Afrique fut menacée par d’immenses raz de marée déclenchés par les guerres d’Atlantis, alerté en cela par la Torche humaine (Jim Hammond). Cela n’empêchait pas Ka-Zar de poursuivre sa lutte contre les profiteurs, chassant ainsi de la région Kirk Hendrick, un chasseur d’ivoire qui massacrait les éléphants. Les dernières activités connues de Ka-Zar furent évoquées vers la fin de la même année, où il se rendit en Afrique équatorial française (le Cameroun moderne), une nouvelle fois pour combattre les nazis, mais le reste de son existence demeure, à ce jour, inconnu.
Initialement, Ka-Zar ne possédait aucun pouvoir ; il possédait la force et l’endurance d’un homme normal, pratiquant une activité physique intensive. Après avoir ingéré la potion mystique que lui donna un homme médecine africain, sa force et son agilité furent développées jusqu’à atteindre des niveaux surhumains, même si les limites de ces capacités n’ont jamais pu être déterminées. Il était en tout cas capable de tordre des barres de fer, mais en fournissant un effort significatif.
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Ka-Zar était un athlète exceptionnel et un redoutable combattant à mains nues. Ka-Zar avait développé un lien remarquable avec les animaux des régions du Congo belge, étant capable d’analyser et de comprendre leurs moindres sons ou mouvements, comme s’ils lui parlaient littéralement. Il est également doté d’excellents talents de survie en milieu naturel.
Habituellement, Ka-Zar portait deux couteaux et employait également une lance ou un arc et des flèches selon ses besoins.
Ka-Zar était systématiquement accompagné par le lion appelé Zar et, régulièrement, par l’éléphant Trajah et le singe Nono.
Ka-Zar fut d’abord publié dans un « pulp magazine » édité par Manvis Publication Inc., une société appartenant à Martin Goodman. L’histoire de Ka-Zar # 1 fut adaptée dans Marvel Comics # 1 et Marvel Mystery Comics # 2-5.