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** Hademar, Heller, Hilliard, Wendell Volker : VO : Thunderbolts presents : Zemo – Born better # 1 (avril 2007, par Fabian Nicieza & Tom Grummett) – VF : Aucune apparition en France ** Hackett, Hartwig (uniquement cité), Helmuth, Herbert : VO : Thunderbolts presents: Zemo – Born better # 2 (mai 2007, par Fabian Nicieza & Tom Grummett) – VF : Aucune apparition en France ** Herman, Hobart : VO : Thunderbolts presents : Zemo – Born better # 3 (juin 2007, par Fabian Nicieza & Tom Grummett) – VF : Aucune apparition en France ** Hoffman (uniquement cité) : VO : Thunderbolts presents : Zemo – Born better # 4 (juillet 2007, par Fabian Nicieza & Tom Grummett) – VF : Aucune apparition en France
La famille Zemo entra dans l’histoire à la fin du quinzième siècle, se perpétuant à partir de là jusqu’à l’époque contemporaine, au travers d’une ligné de treize barons successifs, dans une lignée masculine ininterrompue au cours des siècles.
C’est en 1480 que Harbin Zemo, un roturier chargé des récoltes de la région de Zeulniz, au sud de Leipzig, fit face à des envahisseurs slaves venus de l’est pour piller sa ville. Seul, il réussit non seulement à leur tenir tête mais à les repousser. Bien que blessé, il survécut au combat et promit à la jeune Maria, une habitante de la ville, qu’il serait toujours là pour assurer leur sécurité. Suite à ces événements, Harbin fut anobli par Frédéric III de Hasbourg, alors souverain du Saint-Empire romain germanique et reçut sa ville en fief. Harbin, premier Baron Zemo, fit ériger un château pour installer les siens mais, au fil des années, devint de plus en plus imbu de sa noblesse et tyrannique envers les habitants de Zeulniz ; c’est ainsi qu’en 1489, il n’hésita pas à tuer de sa propre lame la jeune Maria qui l’avait accidentellement bousculé alors qu’il traversait la ville. Malgré cela, Harbin vécut pacifiquement avec ses voisins, afin de mieux assurer la protection de Zeulniz. Accumulant les richesses au point d’engager le célèbre artiste Albrecht Dürer pour faire une gravure sur bois de lui-même, Harbin continua son règne jusqu’en 1503 où son fils, Hademar, commençait à s’impatienter pour succéder à son père et prendre à son tour le titre baronnial. Cependant, Harbin était parfaitement conscient des ambitions de son fils et s’en inquiétait, considérant que celui-ci n’avait pas l’étoffe d’un vrai Zemo et était indigne de lui succéder. En effet, né dans la noblesse et l’opulence, Hademar rechignait au maniement des armes et prenait un malin plaisir à faire échouer les réformes sociales de son père, rêvant de restaurer une classe de serfs que Harbin avait supprimée. Un jour, après avoir clairement exprimé son mépris envers son fils, Harbin le défia en duel mais Hademar, montrant sa couardise, refusa d’affronter son père pourtant vieillissant.
C’est dans cette situation tendue que Helmut Zemo, le treizième détenteur du titre, se retrouva projeté depuis l’avenir jusqu’à cette époque ; défiguré, le peuple et les Zemo le prirent pour un lépreux et l’enfermèrent dans les geôles du château. Cependant, le fils de Hademar, Heller Zemo, qui n’était âgé que de 12 ans, fut rapidement intrigué par le mystérieux étranger, qui refusait de donner son identité, et commença à lui rendre régulièrement visite en prison. Une nuit, Heller alla même jusqu’à faire sortir le prisonnier, toujours enchaîné néanmoins et sous la surveillance de deux gardes. Cependant, les quatre hommes furent surpris par Hademar. Celui-ci gifla son fils, poussant les deux gardes à dégainer leurs épées. Hademar devint fou furieux en voyant ceux qu’il considérait comme ses futurs soldats lever l’arme contre lui et il les attaqua, tuant l’un d’eux dans le seul but de montrer à Heller qu’un souverain avait un pouvoir absolu sur la vie de son peuple et que les Zemo ne leur devaient pas leur pouvoir.
Quelques semaines plus tard, Harbin décédait dans son lit ; pour rehausser leur prestige, les Zemo firent courir la rumeur qu’il était en réalité mort au combat, une légende qui devint, au fil des siècles, l’histoire officielle. Hademar devint le nouveau Baron Zemo et, lors de la cérémonie officielle de couronnement, il annonça que chaque nuit de son premier mois en tant que Baron une vierge devrait lui être livrée. C’est alors que Heller pénétra dans la salle de réception, entouré de gardes et ordonna à son père de renoncer au titre ou de mourir. Heller, par ses échanges avec le « lépreux », était devenu convaincu que son père allait ruiner tout ce que son grand-père avait bâti et qu’un chef digne de ce nom était respecté et obéi par ses hommes car ses décisions leur étaient mutuellement bénéfiques. Hademar éclata de rire en voyant que ses propres soldats étaient bien plus nombreux que ceux de son fils mais, se souvenant du meurtre de sang froid de l’un d’eux par Hademar, les gardes rallièrent bientôt Heller et Hademar fut assassiné avant même la fin de son premier jour de règne. Heller lui succéda alors comme troisième Baron Zemo, le plus jeune de toute sa dynastie. Victorieux, Heller s’empressa de retourner auprès de son ami prisonnier mais celui-ci avait été de nouveau projeté dans le temps, ne laissant qu’une cellule vide derrière lui. Heller s’avéra être un excellent dirigeant politique, digne de son grand-père, tout en s’efforçant de prendre soin de son peuple, améliorant leurs conditions de vie, luttant contre les persécutions religieuses en pleine apogée avec les luttes entre catholiques et protestants. Il accrut les forces militaires de Leuzniz, faisant de ses gardes un régiment redouté de ses voisins.
Là où Heller fut un politique brillant, son fils et successeur, Herbert, quatrième Baron Zemo, fut un redoutable guerrier. Herbert étendit le domaine familial, renforçant les routes commerciales et développant ainsi les échanges, grâce à ses forces armées. Cependant, là où son père avait défendu la tolérance, Herbert, fervent protestant, s’attaqua au catholicisme, poussant même, mais sans succès, à une guerre sainte contre la Papauté. En 1556, Helmut Zemo, arrivant directement de 1503, se retrouva aux côtés de Herbert, se battant à ses côtés contre nombre de ses ennemis. Cependant, Herbert finit assassiné par ses propres généraux, qui craignaient la vengeance des ennemis des Zemo qui venaient de se coaliser pour les attaquer.
Helmuth Zemo, son troisième fils – les deux aînés étant morts durant les guerres menées par leur père – lui succéda. Attiré par les sciences, Helmuth mit ses connaissances médicales à l’épreuve, en testant le seuil de résistance de l’endurance humaine. Sadique, violeur, assassin à de multiples reprises, il fut un dirigeant impitoyable, prenant plaisir à détruire tous ceux qui exprimaient leur désaccord avec lui ou s’opposaient ouvertement à son autorité.
Cependant, en 1640, il fut finalement assassiné par son propre descendant, Helmut Zemo, qui venait d’arriver à cette époque. Son fils Hackett lui succéda et poursuivit le règne de terreur de son père ; il fut bientôt surnommé « la Pendaison » à cause de son habitude de punir la moindre des infractions par le gibet. En 1710, son domaine reçut la visite de Helmut Zemo ; celui-ci fut immédiatement arrêté et condamné à la potence. Cependant, avant d’être exécuté, Helmut fut de nouveau projeté dans le futur, échappant à la mort. Hackett mourut quelques années plus tard et Hartwig devint alors le septième Baron Zemo.
Hartwig Zemo mit un terme aux règnes de terreur de son père et de son grand-père, mettant un terme aux exécutions publiques et aux persécutions. Il épousa Isla, avant de combattre avec ses soldats pour le Saint-Empire au cours de la Guerre de Sept Ans (1756-1763). Les pertes subies par les armées du Château Zemo contre les troupes prussiennes furent supérieures à celles des armées des autres aristocrates, redorant le blason de la famille. Toutefois, Hartwig finit par trouver la mort sur le champ de bataille où son corps ne put jamais être identifié parmi les autres victimes ; arrivant de l’époque de Hackett, Helmut Zemo arriva au moment où la Baronne Isla venait d’être informée du décès de son époux. En l’absence de corps, un bûcher funéraire fut monté en l’honneur d’Hartwig et, une fois les dernières flammes éteintes, son fils Hilliard devint le huitième Baron Zemo.
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Hilliard Zemo s’avéra être un incurable romantique et entretint une liaison avec la roturière Elsbeth Kleinenshvitz, dont il était véritablement amoureux. Les Kleinenshvitz étaient une famille de serviteurs des Zemo depuis l’époque de Harbin, totalement dévouée à leur seigneur malgré leur confession juive. Ironiquement, leur liaison ne fut découverte que par Helmut Zemo, qui les surprit par hasard en train de flirter quelques instants après son arrivé à cette époque, peu de temps avant que Hilliard ne succède à son père. Quelques semaines après son avènement, les conseillers de Hilliard lui recommandèrent d’éliminer tous les Kleinenshvitz, car les réformes sociales en cours conduisaient à leur donner une immense quantité de la fortune appartenant jusque-là aux Zemo. La mort dans l’âme, Hilliard se résolut au massacre mais avertit cependant Elsbeth du plan, afin qu’elle puisse fuir et survivre. Elsbeth refusa de partir, annonçant à Hilliard qu’elle attendait son enfant et qu’elle faisait confiance aux nouvelles lois. La révélation de l’existence de cet enfant n’arrêta cependant pas Hilliard et les Kleinenshvitz furent massacrés, même si Elsbeth réussit finalement à survivre. Tandis que Hilliard épousait une jeune femme prénommée Gretchen, qui lui donna un fils, Hoffman. De son côté, Elsbeth conduisit sa grossesse à terme, et donna ainsi le jour non seulement à un enfant mais à une lignée bâtarde des Zemo qui se perpétua elle aussi jusqu’à l’époque contemporaine.
Peu de choses sont connues de Hoffman Zemo, le neuvième Baron Zemo. Vivant reclus dans son domaine, il consacra l’essentiel de son existence à son enrichissement personnel, rassemblant connaissances, arts et musiques sous toutes leurs formes. Il ne s’impliqua quasiment dans l’histoire troublée de son époque, entre la fin du 18ème et la première moitié du 19ème siècle, avant de céder la place au dixième Baron Zemo, Hobart. Ce dernier se révéla, au contraire de son père, un politicien très doué. Il étendit ainsi l’influence de la Baronnie de Zemo, tout en cherchant des solutions pour faire face aux émeutes de plus en plus importantes de la classe ouvrière. Bien qu’aristocrate, il espérait améliorer la situation pour le plus grand bénéfice de tous mais ses origines nobiliaires faisaient de lui une cible naturelle pour le peuple. En 1879, Hobart fut protégé pendant plusieurs semaines par son descendant Helmut Zemo, échappant à plusieurs tentatives d’assassinat fomentées par les mouvements de révoltes. Lors de l’une de ces attaques, Hobart fut renversé de son cheval et dut être conduit en sécurité ; Helmut tenta de protéger sa retraite mais il fut brutalement aspiré dans le temps et ne put empêcher un tirailleur d’ouvrir le feu sur le Baron, tuant Hobart sur le coup.
Avec la mort brutale de son père, Herman devint le onzième Baron Zemo à un très jeune âge. Rapidement, il se révéla incapable de poursuivre les efforts de son père ; par ailleurs, la naissance d’une Allemagne unifiée priva les nombreux aristocrates du pays de l’essentiel de leurs pouvoirs et les Zemo se retrouvèrent avec un titre de Baron virtuellement vidé de tout contenu politique. Il se laissa ainsi bercer sans agir durant les années qui précédèrent le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Au cours de celle-ci, nommé officier, il se battit aux côtés de l’armée allemande contre les Britanniques tandis que le Château Zemo était sévèrement endommagé par les bombardements des dernières années du conflit. Arrivant en plein cœur de la Grande Guerre, Helmut Zemo combattit aux côtés de son grand-père et tous deux se retrouvèrent face à face au premier Union Jack (Montgomery, Lord Falsworth). Union Jack put s’échapper en poussant Helmut sur Herman, ce qui déclencha la colère de ce dernier. Pour se venger, Herman ordonna le tir de gaz moutarde sur les Britanniques, avant de regagner leurs arrières, se vantant des prouesses des modifications qu’il avait lui-même apporté au gaz mortel. Herman devait ramener le fusil abandonné par Union Jack comme trophée pour le Château Zemo. Devant le contentement égocentrique d’Herman, Helmut décida de partir, attaquant son grand-père quand celui-ci chercha à le retenir pour l’étudier. Helmut réussit malgré tout à leur échapper, disparaissant de nouveau dans le cours du temps. Après la guerre, Herman adhéra au NSDAP, dont il fut peut-être un membre fondateur, avant de mourir d’une crise cardiaque en 1921. Le titre passa alors à son fils Heinrich, le douzième Baron Zemo qui reprit aussi bien la tradition scientifique de ses ancêtres que l’appartenance au mouvement nazi de son père, devenant l’un des fidèles d’Adolft Hitler.
Après son voyage dans le temps, Helmut Zemo revint dans le présent grâce aux efforts de Wendell Volker, un membre de la famille Zemo d’une autre branche que la lignée des Barons. Volker avait traqué d’autres descendants de lignées secondaires, telle Ms Klein, rescapée de la Shoah et descendante d’Elsbeth Kleinenshvitz. Quand Helmut apparut devant lui, Volker tenta de le tuer pour venger les crimes commis par leurs ancêtres mais Helmut, qui espérait s’amender, put le convaincre de renoncer à son projet et de s’efforcer d’améliorer ensembles le monde.
Heinrich et Helmut Zemo, respectivement douzième et treizième Baron Zemo, sont développés dans la fiche qui leur est consacrée.
La famille Zemo est l’exemple type du problème que pose la numérotation en chiffres romains de personnages homonymes. Jusqu’à il y a quelques années, Heinrich Zemo était le Baron Zemo I tandis qu’Helmut était le Baron Zemo II ; il apparaît aujourd’hui qu’ils sont, respectivement, les Barons Zemo XII et XIII, Harbin étant le Baron Zemo I.