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Les lance-toiles de Spider-Man sont, probablement, ses accessoires les plus symboliques, après son costume lui-même. Après avoir découvert ses pouvoirs, Peter Parker arriva à la conclusion qu’une araignée se devait de produire une toile et, n’ayant pas acquis cette faculté, il entreprit de réparer la situation de manière artificielle. Après plusieurs heures de travail, il mit au point un polymère synthétique spécial, particulièrement adhésif et possédant des propriétés semblables à une toile organique. Puis, il conçut ses fameux lance-toiles qui peuvent projeter une « toile » adhésive à travers un embout modulable. La gâchette est placée vers le bas de la paume de la main et requiert un double clic avec les deux doigts centraux de la main afin d’être activée, éliminant ainsi le risque d’un déclenchement accidentelle de la toile, par exemple lorsqu’il referme son poing. Afin de déclencher le lance-toile, les doigts doivent frapper précisément la gâchette. Dès qu’il jaillit à l’air libre, le fluide se solidifie en séchant et devient une fibre extrêmement solide, flexible et adhésive. Quand elle est utilisée pour former des boucliers, elle peut protéger Spider-Man contre les balles de petit calibre. Sa résistance est comparable à celle du nylon. Sa composition exacte n’est connue que de Spider-Man mais, environ une heure après sa première exposition à l’air, la toile se fragilise, perd de sa résistance et finit par se dissoudre.
La toile de Spider-Man lui permet d’effectuer un très grand nombre d’actions. En projetant un mince cordon de toile à partir d’une certaine hauteur vers un immeuble d’une hauteur à peu près équivalente, Spider-Man peut se déplacer en se balançant au bout du fil, projetant un nouveau fil pour poursuivre sa route ; si sa vitesse n’a jamais été mesurée avec exactitude, il semble que cette méthode de déplacement lui permet d’atteindre jusqu’à une vitesse de 190 kilomètres par heure (traversant ainsi le district de Manhattan en seulement 11 minutes). En tirant un cordon plus épais, il peut attacher les criminels qu’il capture – y compris ceux dotés d’une force surhumaine – afin de les laisser pour la police. En couvrant une petite zone d’une toile extrêmement collante, Spider-Man peut couvrir les yeux de ses adversaires, les aveuglant, ou boucher le canon d’une arme à feu ou étouffer l’explosion d’une petite bombe. En lançant une large toile à travers une rue ou une avenue, il peut arrêter des personnes en train de fuir, voire même un véhicule ; plus il libère de toile, plus celle-ci devient épaisse et donc résistante, des couches successives se rajoutant les unes aux autres. Il peut également improviser la fabrication de petites structures aux formes les plus variées, comme des parachutes, des statues, des boules, des battes de baseball, des skis, des trampolines, des gants isolants, des filets, des dômes étanches, des bandages, des frondes, des boucliers pare-balles, des bouchons et même des hameçons. Spider-Man peut modifier à la marge la composition de sa toile, en prévision de combats qu’il sait devoir mener ; ainsi, il a conçu une toile isolante (pour affronter Electro (Max Dillon)), une toile ignifugée (contre la Torche humaine ou les flammes en général), une toile plus résistante (mais moins stable) pour faire face à l’armée de dinosaures de Stégron (Vincent Stegron) et même une toile acide capable de dissoudre l’épais cuir du Rhino (Aleksei Sytsevich).
Spider-Man doit régulièrement changer de cartouches afin de conserver toujours une réserve de toile ; ces cartouches contiennent un fluide stocké sous pression. Initialement, il portait une ceinture contenant ces cartouches supplémentaires mais, par la suite, il modifia ses lance-toiles afin de les doter d’un bracelet portant les cartouches ; ce bracelet rotatif se déplaçait dès que la cartouche en position était vidée. Pour que la cartouche soit utilisée, une aiguille en acier installée sur le carrousel en perce le capuchon, permettant au fluide de s’écouler dans un petit canal étanche jusqu’à l’embout. En appuyant sur la gâchette, Spider-Man ouvre les valves de l’embout, expulsant ainsi le fluide à l’air libre. En relâchant la gâchette, la valve se referme, mettant un terme à l’expulsion du fluide. Si Spider-Man modifie la composition de la toile au point de devenir trop résistante pour être sectionnée par la valve, il peut se retrouver attaché à sa propre toile. Cela lui est arrivé en quelques occasions. Les lance-toiles nécessitent un entretien permanent, sous peine de dysfonctionner, ce qui est également arrivé plus d’une fois. Pour enclencher la gâchette, il convient d’exercer une pression extrêmement forte sur celle-ci et un individu standard est incapable d’activer cette gâchette à mains nues sans utiliser un marteau ou un objet similaire. Là aussi, à défaut d’un entretien régulier, la gâchette s’assouplit avec le temps, permettant à des personnes dotées d’une force bien inférieure à celle de Spider-Man d’activer les lance-toiles.
Pendant un temps, après avoir développé une toile organique, après sa confrontation avec la Reine, Spider-Man offrit ses lance-toiles, désormais inutiles, à son épouse, Mary Jane Watson Parker lors de la Saint-Valentin suivante. Préalablement, le héros avait modifié les lance-toiles afin de pouvoir fonctionner avec une force humaine normale, permettant à MJ de les utiliser comme moyen d’autodéfense. Ayant perdu ses nouveaux pouvoirs par la suite, Spider-Man se remit à porter ses lance-toiles mais il reste à déterminer s’il s’agit du précédent modèle, repris à Mary Jane, ou s’il s’en confectionna une nouvelle paire.
Quand Ben Reilly adopta l’identité de Scarlet-Spider, puis de Spider-Man, il modifia les lance-toiles afin qu’ils puissent aussi projeter des fléchettes sédatives à action rapide et une « toile à impact » (des boules de toile explosant lors de l’impact et enveloppant la cible). La toile à impact et les fléchettes sont activées par certains mouvements du poignet plutôt que par une double pression sur la gâchette de la paume ; elles nécessitent des cartouches plus grosses que celles habituelles et sont portées à l’extérieur du costume.