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Nikolaï Alexandrovitch Zakharov était un général de l’Armée Rouge, réputé pour son caractère impitoyable et sa cruauté. Le début de sa carrière demeure à ce jour inconnu et c’est déjà avec le grade de général qu’il fut nommé en Afghanistan lors du conflit dans ce pays dans les années 1970 et 1980. Nommé initialement à Kaboul, il se retrouva dans les montagnes afghanes, au nord de Kandahar, en 1987. Traquant un groupe de moudjahidins, les combattants afghans opposés à l’Union soviétique et au régime communiste fantoche de Kaboul, Nikolaï prit pour cible un groupe de sept villages auprès desquels les combattants venaient se ravitailler entre deux combats. Rassemblant la population civile, 107 femmes, enfants et vieillards, il les conduisit au bord d’une falaise, les obligeant à sauter dans le vide sous la menace des armes de son unité, vers la mort, sous les yeux des combattants dissimulés dans les montagnes. Quand Zakharov projeta lui-même dans le gouffre un bébé qu’une Afghane venait de lui confier dans l’espoir qu’il épargne l’enfant, les moudjahidins ouvrirent le feu, révélant ainsi leurs positions, exactement comme Zakharov l’avait escompté. Envoyant ses hélicoptères contre eux, le combat fut vite achevé, laissant quelques 760 morts. Accusé alors de génocide, Nikolaï, désormais surnommé l’Homme de Pierre, fut renvoyé en Union soviétique quand les dirigeants refusèrent de soutenir son initiative devant l’opinion internationale scandalisée. A une époque indéterminée, Zakharov se lia avec un Asiatique connu uniquement sous le nom du Mongol, un tueur à mains nues qui devint le bras droit et l’âme damnée du général.
Pendant plusieurs années, Nikolaï végéta comme général de l’armée soviétique, bientôt devenue l’armée russe après l’effondrement de l’Union soviétique, tenu apparemment à l’écart des activités de l’armée à cause de sa sulfureuse réputation. Cependant, plusieurs années après, les officiels russes firent de nouveau appel à lui quand la base de missiles de Suhdek fut apparemment investie par un commando de terroristes. En réalité, le commando se composait du capitaine Martin Vanheim, des forces Delta, et du vigilant appelé le Punisher (Frank Castle) et avait été envoyé sur place par le colonel Nick Fury, directeur du SHIELD, afin de récupérer la jeune enfant Galina Stenkov. Le père de celle-ci, Evgeny Stenkov, avait mis au point un virus, appelé le Barbarossa, capable de dissoudre les chairs humaines en moins de cinq minutes. Après avoir brûlé ses notes et tué son assistant, Stenkov avait tenté d’émigrer aux Etats-Unis, promettant à plusieurs responsables militaires de leur livrer le secret du Barbarossa. L’opération de récupération tourna mal et les Stenkov furent capturés par les Russes et conduits à Suhdek et, lors de l’interrogatoire, Evgeny Stenkov mourut d’une crise cardiaque. Cependant, peu avant sa capture, le savant avait injecté à sa fille à la fois l’antidote et le virus, laissant 48 heures aux Américains pour récupérer la petite fille avant que l’antidote ne détruise toute trace du Barbarossa dans son sang. Désespérés de récupérer le produit, les généraux américains firent appel à Fury qui, à son tour, contacta le Punisher, sachant que le fait de sauver cette petite fille le convaincrait d’accepter la mission suicide – et se doutant aussi que le vigilant s’arrangerait pour que le virus ne tombe entre les mains d’aucune partie, ce que Fury souhaitait également. Castle et Vanheim furent donc parachutés et réussirent, par ruse, à pénétrer dans les sous-sols de la base militaire, tenant tête à un bataillon russe.
Dès son arrivée, Nikolaï suspecta l’implication des Américains, rejetant, à juste titre, tous les soupçons et indices, organisés par les Américains, pour faire croire à une opération de terroristes musulmans. Il commença par envoyer sur place le Mongol, qui, après s’être introduit dans la base en sacrifiant un soldat russe, réussit à maîtriser Vanheim et le Punisher. Mais, quand il s’attaqua à Galina Stenkov, il réveilla en Castle les souvenirs de sa défunte famille et, mobilisant ses dernières forces, le Punisher put triompher du tueur, lui fracassant une jambe puis le crâne. Ne pouvant sortir de la base, les deux Américains se résolurent à s’échapper en s’introduisant à bord d’un missile, reprogrammé afin de donner l’impression de viser Moscou, pour finalement tomber en panne à quelques kilomètres de Suhdek. Zakharov ne tomba pas plus dans ce panneau que dans celui orientant les soupçons vers des terroristes et il refusa d’alerter les autorités gouvernementales, de crainte de déclencher une guerre mondiale et allant jusqu’à tuer le colonel Semyon Lugansky, qui refusait de lui faire confiance. Castle, Vanheim et Galina Stenkov réussirent dans leur tentative d’évasion, mais Vanheim, ayant perdu son équipement lors de l’atterrissage, mourut peu après au cœur du blizzard. Echappant aux hommes envoyés par Zakharov sur place pour les arrêter, Castle ramena la petite Stenkov à Fury et aux Américains mais, comme l’avait espéré le directeur du SHIELD, en s’étant assuré que le Barbarossa avait complètement disparu de son organisme, garantissant ainsi qu’aucun des deux camps ne bénéficieraient de l’invention de Stenkov.
Nommé à la tête d’un camp d’entraînement après cette affaire, probablement comme sanction après ce qui fut finalement un échec pour l’armée russe, Zakharov était bien décidé à se venger de l’homme responsable de la situation. Ayant désormais comme nouveau bras droit, le capitaine Viktor L. Dolnovich, il réussit à retrouver la trace d’un agent américain du nom de Rawlins, qui avait été le principal architecte de la désinformation organisée par les généraux américains. Cherchant à sauver sa vie, Rawlins pactisa avec Nikolaï, lui promettant le Punisher en échange de sa propre vie. Utilisant son ex-épouse, Kathryn O’Brien, qui avait également été une partenaire occasionnelle et la maîtresse de Castle peu de temps avant, Zakharov et Rawlins réussirent à pousser le Punisher à se rendre en Afghanistan où le général russe conservait de nombreux contacts. Avec un bataillon russe qui lui était fidèle, ils tentèrent de tendre une embuscade au vigilant et à son amie mais les deux alliés retournèrent la situation à leur avantage, éliminant le commando de Zakharov et détruisant l’un de ses deux hélicoptères. En désespoir de cause, le général russe menaça de détruire un village entier avec un missile si Castle ne se rendait pas. Le Punisher céda, mais, de son côté, O’Brien monta en secret à bord du dernier hélicoptère de Zakharov, s’arrangeant pour bloquer le missile afin d’empêcher son usage, pendant que Castle était interrogé par leurs ennemis. Le Punisher put trancher ses liens à l’aide d’une lame de rasoir dissimulée sous sa peau et, lors de la lutte qui s’en suivit, mitrailla les pilotes de l’appareil. Alors qu’O’Brien avait déjà sauté de l’hélicoptère, le Punisher se précipita par la porte de l’appareil, condamné au crash – et à l’explosion compte tenu du missile désormais bloqué ; Rawlins poussa Zakharov à la suite du Punisher, suivis de peu par Dolnovich. Rawlins utilisa le corps du général pour éviter les blessures mais la nuque du général se brisa sous le choc, le laissant tétraplégique en plein désert. Quand Dolnovich vint à la rescousse du général, Rawlins lui ouvrit la gorge avant de prendre la fuite. Castle, après avoir vu mourir O’Brien, victime d’une mine, découvrit le corps immobile de Zakharov et un Dolnovich encore agonisant. Par pitié pour son ennemi, le Punisher le tua en lui fracassa le crâne avec un rocher, lui évitant ainsi une longue agonie. Peu après, à l’aéroport de Kaboul, Castle retrouva la trace de Rawlins et l’exécuta à son tour.
Aucun.
Nikolaï Zakharov était un excellent stratège, bien que dépourvu de toute pitié envers ses ennemis et prêt à toutes les atrocités afin d’atteindre ses buts.
Le général Zakharov était traditionnellement armé d’un revolver mais il avait potentiellement à sa disposition l’ensemble des armes fabriquées par l’armée russe.
De même que l’armement, Zakharov avait accès à l’ensemble du matériel utilisé par l’Armée Rouge.